Puy Story
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31 août 2021

Chez les Artisans du Puy du Fou (7/10)

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L'Encadreur du Village 18ème.

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L'Emailleuse de la Cité Médiévale.

27 août 2021

Le Marché

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24 août 2021

Marignan 13-14 septembre 1515. *

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Marignan (Marignano en Italie, aujourd’hui Melegnano, est une ville à 16 km au sud-est de Milan province de Lombardie).
François 1ᵉʳ remporta une difficile victoire contre les piquiers mercenaires suisses qui défendaient le duché de Milan.
La bataille démontra comment l’artillerie lourde alliée à la cavalerie pouvait venir à bout des formations serrées des Suisses, qui perdirent alors leur réputation d’invincibilité.
Marignan vengea la défaite française à Novare de 1513.
François Iᵉʳ fit traverser les Alpes à son armée et aux 70 canons en bronze dont elle était équipée lors d’une marche que l’on compara à celle d’Hannibal.

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En approchant du Piémont, il intimida ses ennemis.
Les Espagnols retinrent leurs troupes plus au sud, et même les Suisses qui contrôlaient Milan songèrent à négocier.
Espérant répéter leur succès de Novare du 06 juin 1513, ces derniers décidèrent finalement d’organiser une sortie et d’attaquer le campement français à Marignan.
Ce mouvement rapide bénéficiait d’un certain élément de surprise, mais cette fois les Français mirent moins de temps à former leurs divisions et à armer leur immense batterie de canons.

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Les Suisses attaquèrent celle-ci en longues rangées de piquiers, comme à leur habitude, mais furent contre-attaqués par la cavalerie française et par les "lansquenets", des mercenaires allemands aussi surnommés la Bande Noire pour leur efficacité, mais aussi leur brutalité.
Les Suisses lancèrent des assauts répétés contre l’artillerie, mais leurs formations furent tout d’abord brisées par les tirs de canon, puis harcelées par la cavalerie.
Plus tard dans la journée, les Français furent rejoints par des troupes vénitiennes et la défaite suisse devint inéluctable.
Grâce à cette victoire, la France de François 1ᵉʳ s’empara de Milan et les Suisses furent chassés d’Italie.
Les pertes sont :
Français, 4000 sur 40000.
Suisses, 10000 sur 20000.

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Le roi de France se fit armer chevalier par Bayard (Pierre Terrail, seigneur de Bayard 1475-1524), sur le lieu de la bataille, qui ouvrit aux Français la voie de la reconquête du Milanais.
La bataille de Marignan a des effets nombreux.
Le roi de France signe avec le Pape le concordat de Bologne.
C’est désormais lui qui nomme les évêques, archevêques et cardinaux en France, au Pape ensuite de les confirmer.
Ce concordat tiendra jusqu’à la Révolution française.
François fait également confirmer ses droits sur la Lombardie, mais le traité ne tiendra pas.
Surtout, la Suisse signe avec la France le traité de Paix perpétuelle de Fribourg qui restera en vigueur jusqu’en 1798, considéré par de très nombreux historiens comme l’acte fondateur de la déclaration de neutralité suisse, effective au XVIIe siècle.

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20 août 2021

La mort de BONCHAMPS par DEGEORGE

7 Mort de Bonchamps

DEGEORGE (Christophe - Thomas)
Né à Blanzat en 1786, mort à Clermont en 1854.
Etudie avec Gault de Saint-Germain et David.
Peintre d'histoire et de portraits.
1810 : débute au Salon, cesse d'y participer en 1837.
Huile sur toile, 1837est d'une hauteur de 3,90m et une largeur 4,75m.
Charles Melchior Artus, Marquis de Bonchamps : né en 1759, il décide de prendre le commandement d'une armée lorsqu'éclate l'insurrection de 1793, et quitte alors sa propriété des Mauges.
Mortellement blessé à la bataille de Cholet le 17 octobre 1793, il obtient avant de mourir la grâce de cinq mille prisonniers républicains enfermés dans l'église de Saint-Florent-le-Vieil.
Le "Pardon de Bonchamps" a fourni à l'historiographie vendéenne un de ses thèmes les plus fréquemment traités.
Au centre le héros mourant est à demi-allongé sur son grabat, soutenu par un soldat.
Il tend à d'Autichamps un feuillet sur lequel est inscrit :
"Grâce aux prisonniers".
De nombreux personnages assistent à la scène.
Parmi eux, deux Vendéens qui prient, un prêtre tenant à la main un crucifix, un homme portant un drapeau déchiré avec l'inscription
"Dieu et le Roi".

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                                     (Drapeau de Bonchamps 1,50m x 1,90m)                                   (Etendart de l'armée Vendéenne 1,4m x 0,8m)

Le visage peu aimable représenté derrière le prêtre pourrait être celui du Marquis d'Argonne, traditionnellement opposé à l'acte de clémence de Bonchamps.
Mais le chagrin apparaît comme le sentiment presque unanimement ressenti.
A gauche, un cours d'eau coule au pied d'une colline sur laquelle s'élève un village.
Ces précisions permettent de situer la scène en évoquant la proximité de la Loire et de Saint-Florent-le-Vieil.
La gestation de cette œuvre fut particulièrement longue, puisqu'elle est mentionnée dans une lettre du 17 décembre 1828.
Pourtant, ce n'est qu'en 1837 qu'elle est achevée et envoyée au Salon sous le titre "Le général Vendéen Bonchamps blessé mortellement à la bataille de Cholet obtient la grâce de quatre mille prisonniers républicains qu'on allait fusiller".
Mais le gouvernement de Louis-Philippe craignit que ce fût une cause de surexcitation des passions politiques pas suffisamment apaisées.
On ne permit pas de soumettre le tableau à l'examen du jury d'admission.
Cependant, comme compensation et pour montrer que la personnalité du peintre n'était pas en jeu dans cette interdiction, l'Administration fit l'acquisition de la toile et en fit don à la ville de Clermont" (E.Vimont, 1892).
Elle fut effectivement exposée à la Bibliothèque de la Ville dès janvier 1838.

17 août 2021

Vallée Fleurie

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13 août 2021

La Vie reprend.

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10 août 2021

L’armement type du guerrier viking

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Les Vikings, craints aux quatre coins des terres pour les ravages qu’ils réalisaient sur les côtes au cours de l’ère viking, étaient des guerriers respectés, connus pour leurs tactiques astucieuses et impitoyables.
L’armement type du guerrier viking est composé d’une épée, d’un arc avec ses flèches, d'une hache, d'une lance et d'un couteau.
Un bouclier, un casque et une broigne permettent de se protéger.

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L’épée est à double tranchant (environ un mètre de lame) et fait la fierté de son possesseur.
Elle est souvent gravée avec des caractères runiques qui lui confèrent un pouvoir magique.
La disponibilité du fer était restreinte au cours de l’âge des armes médiévales.
Donc, généralement, seuls les plus riches de la société viking possédaient des armes en fer.
La trempe du fer laissait à désirer.
Les textes ne manquent pas qui nous dépeignent les combattants obligés de redresser la lame sous leur talon pendant les pauses.

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C’est pourquoi les meilleures étaient importées de Rhénanie et orgueilleusement signées de leurs fabricants (Ulfbehrt, Inglerii).
La poignée, d’une bonne dizaine de centimètres, délimitée en général par deux gardes plates parallèles (hjölt), est tout à fait caractéristique, encore que la garde supérieure admette diverses sortes de variantes et de décorations, de même que le fourreau.
Le fourreau est en bois, doublé de fourrure et recouvert de cuir.

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Tous les Vikings surfaient les vagues et plongeaient dans la bataille avec une arme en main.
La plupart du temps, la hache viking était leur arme de choix.

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La hache est de plusieurs types.
Dotée d’un manche court ou long, le fer plus ou moins large (en fonction de la richesse du propriétaire), courbe et éventuellement terminé par une pointe ou des "cornes", c’est-à-dire un fer courbe terminé par deux pointes (snaghyrnd), un très long manche (bolöx).

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Le fer est souvent rehaussé d’incrustations (màl) d’argent (silfrrekinn).
C’est l’arme type du Viking et une arme redoutable entre ses mains.
Il s’en sert comme arme de jet (handöx) ou arme d’assaut.
Les haches vikings offraient un énorme avantage d’amplitude à ceux qui les maniaient.
Elles étaient généralement portées à la taille, tenues en place à l’aide d’une ceinture.

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La lance est soit un javelot, soit un épieu, qui variait de 90 cm à 3 m de long et qui, par conséquent, se déclinait en de nombreux styles les rendant parfaits pour le combat au corps-à-corps.
Dans le premier cas, il constitue une arme de jet.
Dans le second cas, il est une arme d’estoc que l’usage des étriers permet d’utiliser avec force.
Le fer, en forme de losange, est fixé au manche par des clous qui ont une valeur religieuse et juridique.

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Un guerrier fabriquait traditionnellement lui-même son bouclier, le personnalisant pour correspondre à son style de combat ainsi qu’à sa taille.

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Un bouclier viking ne pouvait être ni trop gros, ni trop petit, puisqu’il aurait rendu son porteur trop lent ou trop exposé, respectivement.

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Le bouclier est rond et mesure environ un mètre de diamètre.
Il est fait de bois peint et est cerclé de métal.
Au centre, une plaque de fer protège la poignée.
La poignée était généralement faite de bois et parfois de métal.
C’était un objet de grand prix et il aurait également comporté des images aux motifs mythiques.

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Les Vikings ont rapidement découvert que l’arc (bogi) et les flèches (örr), qui étaient à l’origine utilisés pour la chasse, pouvaient par ailleurs devenir une manière efficace de vaincre leurs adversaires.
Un archer viking compétent pouvait tirer, en moyenne, douze flèches par minute avant que l’inévitable combat au corps-à-corps ne débute.

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Profitant de cette compétence, les guerriers vikings déchaînaient souvent un barrage de flèches depuis leurs navires avant de débarquer et d’engager leurs adversaires en combat direct.

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Le Viking porte pour se protéger une cuirasse de cuir ou de laine et un bonnet de cuir bouilli.
La cotte de mailles à anneaux de métal entrelacés, autre forme d’armure préférée du moment, était réservée aux plus riches, puisque le fer était très recherché et coûtait les yeux de la tête.

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Le casque viking était de confection relativement simple.
La tête est protégée par un bonnet de cuir bouilli.
Cependant, le casque peut aussi être en métal.

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Il est alors conique (bol simple) et prolongé par une protection nasale métallique faisant saillie au centre.
Le casque (hjàlmr) ne porte pas de cornes (cet usage remonte à des temps très anciens et avait un sens purement décoratif ou rituel), non plus que de pointes ni d’ailes !
La dernière forme d’armement se trouvant dans la vaste ceinture d’outils de massacre des Vikings était le couteau.

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3 août 2021

Dans le Vieux Château du Puy du Fou.

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1 août 2021

Le fort de l'An Mil.*

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Commencée au IVème siècle avec St HILAIRE (300-368) l'évangélisation du Poitou dura plusieurs siècles.
Au VIIème siècle l'influence de St PHILBERT (617-684) à Noirmoutier est prépondérante.
C'est le premier âge du monachisme (mode de vie de personnes qui ont prononcé des vœux de religion).
Puis de nouvelles abbayes vont se créer, vers la fin de la période avec Luçon, Saint Michel-en-l'Herm, Maillezais, Nieul-sur-l'Autize...
Dans les lieux de culte, les gens vont chercher réconfort, sens spirituel, instruction, soin des malades...

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C'est en ayant à l'esprit tout le climat bouillonnant de ces 3 ou 4 siècles de Moyen âge, que le Puy du fou a imaginé ce FORT DE L'AN MIL et son village protégé.

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Puissant, majestueux, contreforté (muni d'un contrefort) aux angles par 4 gros chênes venus tout exprès de la forêt de Mervent, ce donjon a été fait à l'ancienne, avec colombages, torchis et accès au 1er niveau.
La partie haute, couverte en lauzes (pierres – Ardoise épaisse), aménagée pour la défense, s'appuie sur des hourds qui flanquent les parties verticales.

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La partie basse est protégée par une palissade de pieux, au sommet de la motte.
La passerelle de bois, qui enjambe le fossé en eau, en est le seul accès possible.
Il est entouré d'une double protection : palissade de pieux effilés et d'un fossé en eau.

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Pour y accéder, il faut franchir l'une des passerelles de bois au nord.
L'ensemble est composé de 5 à 6 chaumières (couvertes en chaume) s'ordonnançant harmonieusement autour d'une petite place.
L'architecture des 3 habitations principales (Maison du Village (voir décor du spectacle Vikings), Maison du Forgeron, Maison du Tisserand) est différente, témoignant ainsi de plusieurs époques.

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La demeure du Tisserand paraît plus récente avec ses colombages et sa superbe cheminée latérale.
Les 3 autres constructions sont des cabanes ouvertes aux deux extrémités (Forge, Atelier de tissage actuellement animalerie et la Cabane au bétail actuellement la Bijouterie-Coutellerie).
Il y a bien sûr le point d'eau, la chapelle (qui ne se visite pas) imaginée sur les bases d'un FANUM (temple gallo-romain) mais ayant l'allure d'une croix grecque, sans oublier le clocher (inaccessible) à l'ossature superbe.

SH109185L'ensemble mérite vraiment le détour, même si ce village paraît un peu vidé de ses habitants (seul le forgeron est encore là, affairé autour de son enclume...).

Puy du Fou 2011 - 4424Sans doute la population a-t-elle fui, devant l'arrivée des NORMANDS ...

Mais venez donc voir de l'autre côté de la palissade, il s'y passe des choses étonnantes. 

1. La maison du village.

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C'est une maison mixte qui abrite les animaux à droite, et les personne à gauche.
Au centre, le foyer où l'on cuit les aliments à l'étouffé.
La fumée s'échappe au faîtage du toit de chaume à ciel ouvert.

2. Le Puits du village.

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C'est un puit à balancier, qu'une seule personne pouvait manœuvrer grâce à un contrepoids qui équilibre la charge à la remontée (aujourd'hui disparu pour des raisons de sécurité).

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Le seau s'accrochait au bout d'une corde et c'est en tirant sur celle-ci qu'on pouvait le faire descendre et remonter. 

3. L'atelier de tissage. 

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C'est une activité qui a toujours été primordiale.
C'est la raison pour laquelle l'atelier est au centre du village.
L'excavation du sol était destinée à maintenir le degré d'humidité nécessaire à la solidité des fils travaillés.
Le métier lui-même était vertical à deux barres et on y tissait le lin et la laine.
Aujourd'hui, elle sert de cabane pour le bétail.

4. La maison du tisserand. 

 

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La demeure du Tisserand paraît plus récente avec ses colombages et sa superbe cheminée latérale en briques, où l'on pouvait cuire des aliments à feu vif.
Avec l'apparition du bas-fourneau, cette bâtisse est devenue la maison du forgeron. 

5. La forge.

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Le métal est rendu malléable par de multiples "réchauffes" dans un foyer activé au bois.
On peut alors le façonner sur l'enclume, pour en faire une épée, un fer à cheval, une pointe de flèche, un couteau, un récipient ou tout autre objet…. 

6. La maison du forgeron. 

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Maison typique, rafistolée au cours des siècles, avec ses murs en moellons bien alignés.
Les forts chaînages d'angle, le pignon en colombage et la souche de la cheminée perçants le faîtage en son centre.
Les ouvertures d'éclairage ne laissent passer que peu de lumière. 

7. La cabane au bétail. 

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Très harmonieuse avec ses bas murets, sa charpente incurvée et son faîtage de charme hérissé.
A l'origine, elle abritait les grands animaux et sa partie supérieure servait de grenier à fourrage.

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Aujourd'hui, elle abrite la bijouterie et la coutellerie.

8. La petite chapelle. 

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La construction utilise les structures d'un temple gallo-romain (Fanum), en les modifiant d'un plan cruciforme  aux allures d'une croix grecque avec absidiole (chapelle secondaire).
Les longues baies d'éclairage ont surtout une fonction défensive.
La chapelle est prolongée sur sa gauche par deux bâtiments accolés à usage de sacristie et de remise. 

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Vu des tribunes, le mur de façade conserve encore des éléments du portique du Fanum (Poignons de poutre en avancée sous le chaume).
Si vous observez bien le fronton, on remarque le réemploi de sculptures anciennes (Croix mérovingienne – Chrisme latinisé avec l'alpha et l'oméga et un chapiteau du VIème siècle).
Elle ne se visite pas et sert pour le spectacle "Vikings". 

9. La Stèle. 

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On aperçoit une stèle funéraire du VIIème siècle rappelant la présence du cimetière auprès de la chapelle. 

10. Le clocher.

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Construit à côté de l'église, il abritait une petite cloche de bronze que l'on sonnait lors des offices et qui servait de tocsin dès que l'ennemi approchait.
Pour des raisons de spectacle, cette cloche a été déplacée et se trouve au sol. 

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Elle mentionne l'année de construction du Fort de l'An Mil.
Ce clocher de 9 mètres de haut est couvert en bardeaux (lattes de bois).

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Auparavant, il était surmonté d'une girouette représentant un coq en cuivre (retirée pour des raisons de spectacle).

11. La maison du pêcheur.

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Située un peu à l'écart du village, cette bâtisse est très simple.
Constituée d'un simple bardage de bois et de son toit en chaume.
Elle permet au pêcheur d'étendre et de réparer ses filets, mais aussi d'entretenir son embarcation.
Et pour finir notre visite, sortons du village.

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Pour le confort des visiteurs du grand parc, plusieurs petites constructions.
A commencer par les toilettes abritées dans un bâtiment en pierres.

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Ensuite les petits pavillons aux fines décorations (engoulant, et croix celtique) servant d'endroit réservés au pique-niques.

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Et un espace rafraîchissement pour les chaudes journées d'été.

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Mais comment étaient construites les maisons des Vikings ?
Les maisons vikings étaient adaptées à la région et donc construites avec les matériaux à disposition dans le proche environnement.
La tourbe est le plus ancien et le plus commun des matériaux de construction, naturellement isolant.
Les bâtiments situés à l'intérieur des forteresses circulaires avaient de solides murs de madriers qui ont nécessité de grosses quantités de chêne.

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La maison viking était généralement une maison longue nommée halle.

Une assise de pierres empêchait les poutres les plus basses des murs des maisons en bois de pourrir en les isolant du sol humide.
Cette assise pouvait parfois supporter un plancher de madriers surélevé qui permettait une certaine isolation tout en protégeant un éventuel plancher de bois de la décomposition.
Les pierres des assises, avec les trous laissés par les poteaux de bois, sont souvent les seuls vestiges des habitats vikings.

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Plusieurs techniques pouvaient être employées au sein d'une même construction.
Les murs en bois pouvaient être construits de différentes manières.
A colombage avec des remplissages en argile roidie de claies à l'intérieur d'un châssis de chêne.
Avec une alternance de planches horizontales et de poutres verticales.
En bois debout.
En entrecroisement de poutres horizontales et d'encoignures, en cloisonnage avec des remplissages d'argile et de fumier.
Les clous étaient couramment utilisés pour l'assemblage de certains éléments en bois.

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Les murs étaient construits directement sur le sol sans qu’on construise de fondations.
Les contours des murs étaient délimités et, généralement, la tourbe de l’intérieur de la maison était prélevée pour ensuite servir à la construction des murs.

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Les murs de tourbe ont généralement une épaisseur de 1 à 1,2 m.
Au bas du mur, de grosses pierres ou galets sont placés le long des bords intérieur et extérieur du mur.
Des mottes de tourbe et d’autres pierres étaient déposées en alternance sur les côtés intérieur et extérieur.
De la terre était utilisée pour combler les espaces entre les couches.
À intervalles réguliers, des blocs de tourbe étaient placés perpendiculairement au mur afin de le solidifier.
La section supérieure du mur était érigée avec des blocs en cale et des mottes de tourbe entre les couches.
À l’extérieur, une légère inclinaison vers l’intérieur était appliquée au mur pour qu’il supporte mieux le poids de la toiture.

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À l’intérieur, le mur se rétrécissait légèrement jusqu’à sa mi-hauteur, puis s’inclinait vers l’intérieur jusqu’à ce que les lignes verticales du haut et du bas du côté intérieur se rejoignent.
Les deux principaux types de charpente étaient les maisons à toiture en poutres de bois et les maisons à chevrons, qui comprenaient tous deux plusieurs sous-catégories.

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La toiture était généralement faite de trois couches.
Traditionnellement, le toit de chaume est surmonté d'un lit d'argile où des iris sont plantés.
Les racines, ou plutôt rhizomes, de l'iris aident à mailler les extrémités du roseau ensemble dans le chaume et enlèvent l'excès d'humidité de la crête.

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A l’extérieur de la maison se retrouvait de la tourbe dont le coté gazonné était vers le bas et sur laquelle de la terre avait été compactée, puis une nouvelle couche de tourbe y était déposée, côté gazonné vers le haut.
Il était également fréquent de placer de petites branches ou des brindilles sous la tourbe pour empêcher les chevrons de pourrir.

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