La Place et le Rôle de l’église
L’Église est un acteur essentiel de l’Occident médiéval.
Elle participe à son expansion par l’évangélisation, les pèlerinages et les croisades.
Elle occupe une place centrale dans la société.
C’est elle qui guide les consciences et organise le quotidien des fidèles, prend en charge l’enseignement en créant les universités, assure l’assistance aux pauvres et aux malades.
De plus, sa puissance économique en fait un élément capital du système féodal.
Le haut Moyen-âge occidental connaît une étroite dépendance entre les pouvoirs temporel et spirituel.
A l’époque carolingienne, la carence du pouvoir politique impose aux évêques d’intervenir dans les questions politiques et d’assumer une autorité publique qui leur vaut le titre de "défenseurs de la cité".
Par ailleurs, les ordres monastiques sont pour les souverains de fidèles alliés permettant de pacifier et réguler la vie sociale des royaumes barbares.
Le Bal des Oiseaux Fantômes.*
Revivez la magie du mythique spectacle de Fauconnerie du Puy du Fou "Le Bal des Oiseaux Fantômes" à travers la bande annonce de ce ballet aérien majestueux.
Aliénor se réveille dans les ruines du vieux château et ses souvenirs font surgir les faucons, les hiboux, les aigles et les vautours qui vous frôlent de leurs ailes géantes.
Vous n'oublierez jamais le grand ballet des milans, pélicans, cigognes et marabouts...
Un spectacle unique au monde joué jusqu'à 5 fois par jour !
La Nature au service du Grand Parc.*
Les rosiers sont sensibles à l’oïdium, au mildiou, à la maladie des taches noires et sont parfois victimes des attaques d’insectes ravageurs.
Pour les en prémunir, les jardiniers du Grand Parc utilisent des produits naturels à base de macération végétale (prêle, grande consoude, ail…) qui renforcent les plantes.
Afin de limiter l’emploi de pesticides, ils font appel aux coccinelles (enfin les larves), friandes de pucerons.
(Photo Jérôme Vrignaud - Directeur des Jardins du Puy du Fou).
Contrairement aux coléoptères adultes qui peuvent s’envoler, les larves de la coccinelle ne peuvent pas voler et restent donc mieux en place.
Elles sont dites aphidiphages et consomment à 12°C de 60 à 150 pucerons par jour, faisant d'elles les championnes de la lutte biologique contre les pucerons.
Toutes les opérations de désherbage s’effectuent manuellement.
La légende
Les coccinelles sont appelées familièrement "les bêtes à bon Dieu".
Ce surnom est tiré d’une légende remontant au Xe siècle.
Condamné à mort pour un meurtre commis à Paris, un homme, qui clamait son innocence, a dû son salut à la présence du petit insecte.
En effet, le jour de son exécution publique, le condamné devait avoir la tête tranchée.
Mais une coccinelle se posa sur son cou.
Le bourreau tenta de l’enlever, mais le coléoptère revint à plusieurs reprises se placer au même endroit.
Le roi Robert II (972-1031) y vit alors une intervention divine et décida de gracier l’homme.
Quelques jours plus tard, le vrai meurtrier fut retrouvé.
Cette histoire s’est très vite répandue et la coccinelle fut dès lors considérée comme un porte-bonheur qu’il ne fallait pas écraser.
Photos du Puy du Fou.
Dans la chaleur du soir.
A la table de la "Boussole".... "Mystère de La Pérouse".
Dans le vent !
Vives le gant !
Envoles-toi !
A la pause... la gourmandise !!!
Bien caché, mais trouvé....... Santé !!!
Toujours bien lire la carte...... !!!!
Tout est dans les yeux !!!!
Aventure, honneur et prestige de la France.
Dans la lumière !!
Quand les mains des jardiniers régalent nos yeux de couleurs !!!
J'ai retrouvé mon vélo..... Juste un petit entretien et c'est reparti !!!!
Le tableau de Nicolas Monsiau (1754-1837).*
"Louis XVI donnant ses instructions au capitaine de vaisseau Lapérouse pour son voyage d’exploration autour du monde en présence du marquis de Castries".
Cette scène représente Louis XVI donnant ses ordres à Lapérouse, inspiré par De Castries, son ministre de la marine.
Le globe terrestre, les cartes suggèrent une séance de travail.
Louis XVI donnant ses instructions :
" Vous devez prendre la tête d’une expédition géographique, commerciale et scientifique et allez reconnaître de nouvelles terres, découvrir de nouvelles populations, créer de nouveaux comptoirs dans l’océan Pacifique à la suite de Cook.
Vous partirez avec deux bateaux spécialement armés et vous serez accompagné des plus éminents scientifiques de notre temps.
Ils seront équipés des instruments les plus récents.
Vous dresserez des cartes précises, prélèverez des échantillons de la flore et de la faune des terres découvertes et en échange, donnerez des plantes utiles aux indigènes.
Vous serez particulièrement attentif à la santé de vos hommes et trouverez, toujours à la suite de Cook, comment empêcher le scorbut.
Vous serez aussi attentif à ne pas violenter les populations avec lesquelles vous échangerez et commercerez pour le plus grand bénéfice du royaume de France."
Cette peinture très officielle paraît, dès l'abord, aussi consciencieuse que conventionnelle.
Elle marque, à l'évidence, l'intérêt que Louis XVI portait à la découverte du monde et aux sciences nautique et géographique.
On sait qu'il avait étudié avec soins les résultats du voyage de Bougainville en 1766-69 et des trois grandes explorations de James Cook de 1771 à 1779.
Il avait même recommandé à la Marine française, durant la dernière guerre, de ne jamais nuire au célèbre navigateur anglais.
Mais au contraire, de lui apporter toute l'aide qu'il pourrait solliciter.
Néanmoins, il entendait bien, la paix conclue, encourager nos marins à participer hardiment aux voyages de découverte et au développement des sciences pour une meilleure connaissance de notre univers.
Il avait choisi sur une liste des meilleurs officiers, le Capitaine de Vaisseau Galaup de Lapérouse (Albi 1741-1788), recommandé par le Maréchal de Castries (1727-1801), ministre de la Marine, pour sa forte personnalité, son courage, ses qualités de chef, de marin et d'organisateur ayant déjà beaucoup navigué et s'étant distingué dans plusieurs combats.
Il avait de très beaux états de service.
Enfin, il s'intéressait aux sciences et appréciait les courants humanistes en faveur à cette époque.
On peut penser qu'en 1785, Nicolas Monsiau avait effectivement "couvert l'évènement".
C'est en 1817 que ce tableau a été commandé, puis exposé au Salon, à l'initiative sans doute, du Lieutenant Général de Castries (1756-1842) fils du Maréchal.
Ils avaient tous deux suivi le futur Louis XVIII en exil en 1791, et le Maréchal était mort près de lui en 1801.
Ils avaient sûrement évoqué ensemble les préparatifs et les résultats remarquables acquis par La Pérouse avant sa disparition mystérieuse au-delà de l'Australie en 1788.
Bien qu'inachevé, ce voyage tragique avaient eu un grand retentissement dans le monde :
savants et marins vantaient à l'envi le courage, la loyauté et la générosité, l'expérience et les connaissances maritimes et scientifiques, mais aussi la délicatesse et les sentiments humanitaires de Lapérouse et de ses officiers, tant à l'égard de leurs équipages que des peuplades visitées.
Trente-deux ans de bouleversements insensés, de vandalisme et de destructions se sont écoulés depuis l'événement.
Dans la mémoire des hommes, bien des souvenirs se sont effacés, à commencer par les subtilités des modes, toujours fugaces.
Monsiau a pu se renseigner sur les costumes masculins de ses personnages civils.
L'uniforme de Lapérouse est conforme à l'Ordonnance de 1764 et confirme la permanence de cet uniforme traditionnel.
Quant au Ministre, il se pourrait que ce Maréchal, dans son rôle de grand chef des officiers de plume, se soit avisé de porter l'uniforme "gris de fer" que ces Messieurs s'étaient donné vers 1750, au temps des "Ports de France" de Vernet.