La carpe !
En parcourant la vallée fleurie du Puy du Fou, on longe quelques points d'eau où s'agitent des carpes.
Le nom scientifique de la Carpe est Cyprinus carpio de la famille des Cyprinidés.
À l'origine, l'aire de répartition de la carpe en Europe semblait varier selon les conditions climatiques, si bien qu'il est difficile de la reconstituer avec précision.
La carpe commune est originaire d'Asie centrale où l'on rencontre la plus grande diversité.
Elle a été introduite en Italie par les Romains puis disséminée au cours du Moyen-Âge par les moines.
Aujourd'hui, la carpe est répandue dans toute l'Europe jusqu'à l'Oural, mais elle est inexistante dans le Nord-Est et le Nord-Ouest de la Scandinavie.
Cela vaut dans la même mesure pour la carpe d'élevage.
La carpe est identifiable aux orifices près des yeux qui permettent de trouver sa nourriture, mais également à sa bouche protractile pourvue de quatre barbillons et les nageoires dorsale et anale.
Sa forme est caractéristique des cyprinidés (la plus grande famille de poissons d'eau douce).
La carpe sauvage a le corps allongé, tandis que le dos de la carpe d'élevage (miroir, cuir, commune, à écailles linéaires) est plus haut.
Toutes les variétés ont le dos allant du gris-bleu au noir, les flancs brunâtres ou jaune-vert et le ventre jaune d'or.
Il existe environ 1500 espèces et sous-espèces de carpes à travers le monde.
Outre, l'espèce sauvage, il existe en Europe au moins quatre variétés de carpes d'élevage.
La carpe commune ou écaillée qui possède des écailles sur tout le corps sauf sur la tête.
La carpe miroir qui ne possède que quelques rangées de grandes écailles brillantes.
La carpe cuir dont le corps est totalement dépourvu d’écailles.
L′amour blanc affectionne plutôt les eaux calmes (lacs, étangs, grandes rivières).
Il est très tolérant vis à vis de la température de l′eau qui peut varier de 0º à 38ºC et sur la quantité d'oxygène dissout (mini 0,5 ppm).
Il peut atteindre 45 kg (cas exceptionnels) et est utilisé par de nombreux gestionnaires d′eaux closes et privée pour limiter la prolifération des végétaux.
On retrouve aussi la fameuse carpe Koïs pure produit japonais.
C'est au début du XIXème siècle, qu'ils remarquèrent une couleur rouge apparaître sur certains poissons, notamment sur leurs joues.
En reproduisant ces poissons, la première carpe Koï, une Kohaku (rouge et blanche) naquit et depuis de nombreuses autres variétés sont apparues.
Là-bas, on en a même fait un culte.
Les Koïs sont un porte bonheur, un signe de force et de longévité car, d′après la légende, la plus âgée compterait déjà plus de 200 ans ...
Mais revenons à notre carpe traditionnel qui évoluent près de la surface de l'eau ou à une profondeur moyenne.
Ce poisson peuple aussi bien les lacs et les étangs que les fleuves et les rivières.
D'une manière générale, la carpe s'adapte facilement aux conditions de son habitat, aussi extrêmes soient-elles.
Même si elle supporte par exemple des eaux pauvres en oxygène, elle préfère un milieu optimal tel qu'eaux dormantes ou rivières à faible courant.
La carpe recherche la chaleur et les fonds sableux ou vaseux.
Sa prédilection pour Les zones à flore aquatique abondante la pousse vers les herbiers touffus, les parterres de nénuphars ou autres.
Chaleur et végétaux revêtent la même importance pour sa reproduction.
Bien que la carpe fraie en général en mai et juin, la période de reproduction varie selon les conditions climatiques.
Au cours des étés très la carpe peut frayer deux fois.
Dès que la température de l'eau atteint 18°C, les poissons se rapprochent des berges réchauffées de leur habitat, où les femelles cherchent un endroit assez touffu pour pondre.
Les oeufs sont déposés sur des plantes aquatiques.
Pour se reproduire, les cyprinidés des rivières aiment les zones inondées.
Lors des crues, ils vont s'accoupler à pas plus de 40 cm de profondeur sur les berges herbeuses immergées.
Les carpes apprécient les moules zébrées qui s'agglutinent en amas dans les fonds.
Les femelles pondent 200000 œufs par kilo de leur poids chaque œuf fait de 1,6 à 2,0 mm de diamètre.
À l'instar d'autres espèces, il n'est pas rare que la ponte s'effectue sur plusieurs jours et en des endroits différents.
Autre particularité des carpes est que la femelle peut accepter jusqu'à 15 mâles différents durant une même phase de reproduction.
Il est donc tout à fait possible d'observer ce phénomène si l'on en prend le temps et que l'on se trouve au bon endroit, puisque la carpe n'est absolument pas farouche en période de reproduction.
Rien ne semble pouvoir déranger l'accouplement de ces poissons.
Les œufs éclosent après 3 à 5 jours d'incubation.
Les larves se nourrissent de plancton dans un premier temps.
Dès qu'ils atteignent 2 cm de long, les alevins sont déjà capables d'aller fouiller les fonds pour trouver leur nourriture et ils commencent à adopter le comportement adulte.
La carpe d'élevage mesure de 40 à 60 cm et pèse de 2 à 5 kg. Sa taille maximum est de 1,20 m pour un poids de 30 kg.
Ce poisson peut vivre très longtemps, jusqu'à 50 ans selon les sources connues.
La saison idéale pour pêcher la carpe va de mars à décembre.
On relève cependant des différences selon les milieux aquatiques.
Dans les eaux courantes, elle dure de mars à la mi-avril, puis de juillet à décembre.
Tout dépend de la fraie qui est variable selon le temps.
On entend souvent dire que les carpes deviennent actives au crépuscule, préférant se réfugier à de plus grandes profondeurs dans la journée.
Ce n'est vrai qu'en partie, dans la mesure où il s'agit d'un poisson assez capricieux en général.
Elle passe l’hiver enfouie dans la vase et s’active au printemps.
Ses mœurs sont dictées par une quantité de facteurs liés à l'habitat.
7 novembre 1793 : Département Vengé.*
Un changement imposé par la Convention montagnarde.
En 1793 commence la Terreur.
Les Montagnards, un groupe de députés de l'Assemblée constituante, mettent en place une dictature révolutionnaire de crise et décident d'une levée en masse pour renflouer l'armée.
Une décision qui passe mal dans les campagnes.
En Vendée, une révolte paysanne éclate.
C'est le début de la guerre de Vendée, qui oppose républicains et royalistes (1793-1796).
Prêts à tout pour ramener le calme, les Montagnards jurent de supprimer la Vendée.
Le 7 novembre 1793, le département est nommé "Vengé".
Un nom issu de "vengeur", autre appellation du bourreau qui manœuvre la guillotine...
C'est entre 1793 et 1795, que la Vendée sera nommée "Vengé".
La Vendée porte à cette époque le n° 79.
Parler de génocide vendéen était et est pourtant justifié.
C'est Bertrand Barrère qui demandait à la tribune, en avril 1793, d’exterminer les Vendéens, répondant à trois lois votées à l’unanimité par la Convention, cette assemblée de furieux :
– La loi du 1er août 1793 qui " conceptualise l’anéantissement matériel de la Vendée et la déportation des femmes, des enfants, des vieillards".
– La loi du 1er octobre 1793 qui a pour objectif de "régler définitivement la question vendéenne".
– La loi du 8 novembre 1793 qui "débaptise la Vendée, laquelle devient le département Vengé".
Cette dénomination imposée par décret de la Convention à la fin de l’année 1793 devait effacer de la mémoire des hommes celui de "Vendée", entaché de tous les crimes aux yeux des révolutionnaires.
C'est le 18 brumaire an II (8 novembre 1793), que la Convention nationale vote un "décret relatif au ci-devant département appelé la Vendée, lequel se nommera désormais le département Vengé" (article Ier).
Au même moment, plusieurs communes ou lieux vendéens sont rebaptisés.
Le texte prévoyait d’autre part de confisquer tous les biens des rebelles pour les distribuer aux patriotes locaux (article IV), mais aussi aux réfugiés républicains venus des frontières de l’Est (article V) et aux familles pauvres, que les autres départements étaient invités à envoyer en Vendée pour y recevoir une propriété (article VI).
Ce nom de "Département Vengé" n’a guère connu de succès dans la pratique, pas plus que les noms déchristianisés des communes vendéennes.
On le trouve cependant sur quelques cartes, extraite d’un triptyque "des départements Vengé, des Deux-Sèvres et de la Vienne".
Cet événement est un des épisodes de la Guerre de Vendée, commencée en 1793 opposant le pouvoir central et une région où le vote par la Convention nationale d'une levée en masse de 300.000 hommes pour combattre les ennemis de la Révolution française, le 24 février 1793 provoquant ainsi un soulèvement populaire.
CONVENTION NATIONALE du 18 brumaire an II (8 novembre 1793).
Décret relatif au ci-devant département appelé la Vendée, lequel se nommera désormais le département Vengé.
La Convention Nationale, décrète les articles :
I. Le département ci-devant appelé de la Vendée se nommera désormais le département Vengé.
II. Toutes les séparations des héritages, soit sellés ou haies, seront détruits par les anciens ou nouveaux propriétaires, dans l'espace de six mois, et seront remplacés par de simples bornes.
III. Deux représentants du peuple se transporteront à Nantes et dans toutes les villes de la Vendée, y prendront l'état des héritages possédés ci-devant par les rebelles et tous ceux qui, ayant pris part à la guerre de la Vendée n'ont point abjuré leur erreur.
IV. Ces héritages seront distribués à des cultivateurs restés fidèles dans le pays, et qui ont droit à des indemnités.
V. Aux réfugiés de l'Allemagne qui ont abandonné leurs propriétés pour cause de patriotisme.
VI. Les départements enverront dans la Vendée, près des représentants du peuple, une famille de cultivateurs infortunés par canton, pour y recevoir une partie de terre à y cultiver en propriété.
Les départements leur fourniront les moyens de ce rendre dans le pays, et les frais avancés par eux leur seront remboursés par le trésor national.
VII. La Convention Nationale charge les représentants qu'elle nommera des mesures de détail, et enjoint aux départements de mettre la plus grande diligence dans l'exécution de celles qui leur sont confiées.
Le château de la Ménardière
Le vocable "Saint-Pierre-du-Chemin" témoigne de l'existence ancienne de la bourgade.
En effet, Saint-Pierre évoque les premiers siècles de l'ère chrétienne, célébrant le chef des Apôtres.
Quant au "chemin", il n'est que le vestige des deux voies romaines qui se croisaient en ces lieux.
La plus remarquable était celle de Nantes à Rom (Vienne).
De nombreux lieux-dits permettent d'en tracer l'itinéraire.
À l'occasion du chantier de la "route stratégique" reliant la Rochelle à Saumur, on a trouvé une borne milliaire qui permet de dater cette voie de l'époque de Tacite.
Des écrits attestent aussi l'existence d'un hypocauste, système de chauffage d'une villa romaine.
On a également trouvé sur le site des tuiles à rebords.
Le nom des habitants de la commune est, tout simplement, "LES PÉTROVICINIENS", évoquant, comme il se doit le Grand Apôtre et les voies romaines.
Des écrits attestent que Saint-Pierre du Chemin fut chef-lieu de doyenné (avec 31 paroisses) jusque vers 900.
Pierre Bressuire, un savant bénédictin, est né à Saint Pierre du Chemin vers la fin du XIIIème siècle.
On ne sait rien de son enfance, mais il semblerait qu’il ait passé sa jeunesse à l’abbaye de Maillezais.
Selon les historiens, "c’est un savant de premier ordre et un écrivain éminemment moral et religieux".
Il est l’auteur de cinq ouvrages importants traitant de la morale et de la description du monde.
Malheureusement, il ne reste aucune trace de ses manuscrits.
En 1351, il devient secrétaire du roi Jean le Bon.
Il est mort en 1362 à Paris.
À cette époque (XVème) aurait été construite l’église dont il reste encore, de nos jours, la façade.
En 1403, apparaissent les premiers seigneurs de la Ménardière en la personne d'André Grignon ainsi que la première construction du château.
Les guerres en ont détruit la plus grande partie mais ont épargné une tour que nous pouvons encore admirer.
Elle renferme un magnifique escalier de granit.
Au bout d'une allée ombragée de 1100 m se dresse dans la campagne vendéenne, la silhouette du château de la Ménardière.
Un petit porche permet de franchir les douves et donne accès à la façade ornée d'une porte ouvragée.
Datant du 15ème siècle, ce monument a conservé de sa splendeur originelle un majestueux escalier.
D'élégantes balustrades et des clés de voûtes armoriées en complètent la décoration.
A droite de l'entrée principale s'ouvrait une autre porte, sans doute celle d'origine.
Il n'en subsiste qu'un entourage de pierre blanche, mais qui est une véritable dentelle.
La famille propriétaire jusqu'au siècle dernier était de la lignée d'Asnières de la Châtaigneraie.
L'un des héritiers eut le mérite de redonner un peu de splendeur au logis et introduisit dans la région le peuplier d'Italie.
Les propriétaires actuels en sont Mr et Mme Du Plessis de Grenédan.
Ils ont mené à bien une belle opération de sauvetage de l'édifice.
Ils ont remis en valeur le logis par une restauration et en ont fait un Gîte de France de caractère.
Grâce à eux, le site, promis aux ronces et aux éboulis, a repris vie.
Et les soirs de fête, on peut encore entendre les cors et les cris d'une meute imaginaire poursuivant quelque cerf dans la forêt.
Le château de la Ménardière est intégré à une ferme.
Situé sur un domaine agricole et sur une terre noble à la fois, il constitue la synthèse architecturale entre le château et la métairie.
Construit au XVème siècle, il a d'abord appartenu aux seigneurs de GRIGNON.
À la suite d'une sentence en 1579, il fut démoli, puis reconstruit début XVIIème.
Jean d'Asnières de la Chataigneraye et sa famille en furent alors les heureux propriétaires.
Celui-ci introduisit un certain nombre de peupliers d'Italie sur le domaine.
Durant la Révolution, le château fut incendié par des colonnes infernales.
La femme du dernier des d'ASNIÈRES a possédé le château et fonda aussi un hôpital à Saint Pierre du Chemin.
Mais revenons sur son histoire.
Le château de la Ménardière fut habité, presque constamment, jusqu'à la révolution, par des familles importantes et fortunées.
Il devait être à cette époque une des plus belles demeures de cette partie de Vendée.
La Ménardière fut évidemment fondée par les MESNARD dès le 14ème siècle.
On sait seulement que dès 1403, André GRIGNON, fils de Jean GRIGNON, déjà seigneur de Breuil Bastard, à la Tardière, est seigneur de la Ménardière.
Le dernier des GRIGNON de la Ménardière fut François GRIGNON.
Celui-ci fut assassiné vers 1529 par Gilles et Jacques de Faubert, seigneurs de la Vergne à Secondigny.
Ces derniers furent condamnés à être décapités et leurs biens confisqués.
Cette sentence fut rapidement suivie de lettres de grâces.
François GRIGNON était alors père d’une fille mariée depuis quelques années à Louis BIGOT.
Tout fait penser, que François GRIGNON fit construire la tour et l'escalier de la Ménardière.
Les armes des GRIGNON y sont nombreuses et toutes en premières places.
Louis BIGOT qui en 1531 est veuf de Catherine GRIGNON descend d'un maire de Poitiers en 1372.
Sa famille est riche.
Les nouveaux seigneurs de la Ménardière sont donc les BIGOT.
Ils possèdent en outre la seigneurie de la Girardie à Sérigné où ils édifieront une fort belle demeure.
La Ménardière passe à leur second fils François BIGOT.
Il est catholique et capitaine d'une compagnie d'ordonnances du Roi Charles IX.
En mai 1574, il assiège le château de la Forêt-sur-Sèvre, occupé par les protestants parmi lesquels se trouve son gendre, René BASTARD de la Cressonnière.
Les protestants paraissent les moins nombreux et disposés à se rendre.
François BIGOT vient se présenter en tant que parlementaire.
Il est tué.
Il se trouvait alors entre les deux ponts du château et ce meurtre était "contre tout droit de guerre".
On ne se gêna pas pour accuser René Bastard d'avoir voulu faire assassiner son beau-père.
Il était pressé de le voir disparaître et lui reprochait d'avoir donné La Girardie à sa fille cadette Anne.
Sa propre femme Charlotte BIGOT était l'aînée des deux sœurs et il estimait que son père aurait du lui donner la Girardie en plus de La Ménardière.
Le 7 novembre 1579 René BASTARD sera condamné à mort par la Cour des Grands Jours de Poitiers.
La sentence ordonne que les châteaux de La Ménardière et de la Cressonnière, tous deux appartenant à René BASTARD soient rasés…
Ce n'est que deux ans plus tard que René BASTARD fut tué dans un combat près de Richelieu.
La Ménardière sera jusqu'à la Révolution la résidence principale des héritiers de René BASTARD.
Ces derniers seront des personnages riches et puissants.
Son fils Henry BASTARD sert Henri IV avec fidélité. Il sera chevalier de l'ordre du Roi et Gouverneur de Maillezais.
Sa femme Louise de PONTLEVOYE lui porte le charmant château de la Blandinière près de Mauléon et d’autres biens.
Mais les BASTARD sont restés protestants et, à la génération suivante, les deux fils d'Henry BASTARD suivront Soubise dans sa révolte contre Louis XIII.
L'aîné sera tué lors de la bataille de Mareuil.
La Ménardière et la plus grande partie de l'héritage des BASTARD va revenir à la fille aînée Louise.
Comme la plupart de ses frères et sœurs, elle est née à la Ménardière.
Elle a épousé Louis MAISTRE qui est seigneur de la Papinière et d'Aizenay.
Leurs descendants, les MAISTRE puis les LA TOUR vont vivre à la Ménardière.
En 1784, leur héritière, Henriette-Catherine de La Tour épouse Louis-Henri d'ASNIERES, seigneur de Lucques.
C'était un voisin qui résidait au petit château de Lucques à la limite de Menomblet et de Saint-Marsault.
C'est peu de chose à côté de la Ménardière et les d'ASNIERES vont désormais habiter la Mesnardière.
HENRI D'ASNIERES, était marquis d'Asnières, seigneur baron de Palluau et Aizenay, ancien mousquetaire noir et maréchal de camp, né au château de La Ménardière de Saint-Pierre-du-Chemin, le 3 décembre 1737, de parents demeurés secrètement protestants.
Marié à Paris en 1773 avec Jeanne-Rose DIGEON, aussi protestante.
Il mourra à Paris en 1814 où il avait émigré en octobre 1791.
Il fait la campagne de 1792 dans la 2e compagnie d'ordonnance comme chef d'escadron, rejoint l'armée de CONDÉ le 20 août 1793, est capitaine du 1er escadron de la 2e division de cavalerie noble en 1794 à Dubno, en Volhynie, puis séjournera à Hambourg.
Son frère cadet, Jean d'Asnières, marquis d'Asnières-La Châtaigneraie, aussi ancien mousquetaire noir, officier des gardes françaises.
En 1791, il devient dans l'armée des princes, colonel de la 7e brigade des compagnies nobles d'ordonnance.
Il quittera le service dès le 31 décembre 1792. Né à La Ménardière le 23 mars 1739.
Sa femme, Armande-Catherine DE MONTMORIN, épousée en 1784, était catholique.
Il mourra à La Ménardière en 1824.
C’est à cette époque, que les d’ASNIERES remanient profondément l’architecture du château et de ses dépendances.
Leur fils Jean d'ASNIERES se trouve à la tête d'une fortune considérable.
Il obtient l'érection en marquisat d'ASNIERES-LA CHATAIGNERAIE, de ses terres du Petit château de Vouvant, de La Chataigneraie, de la Ménardière, Saint-Pierre-du -Chemin et Menomblet.
Jean d'ASNIERES épouse en 1784 Mademoiselle Catherine de Montmorin.
Ils habitent la Ménardière où vont naître leurs enfants.
La Révolution arrive et Jean d'ASNIERES émigre.
Sa femme et ses enfants demeurent d'abord à la Ménardière puis se retirent en Normandie.
Le château est incendié lors du passage des colonnes infernales.
Mais qu'en est-il réellement sur la femme et les enfants……?
Une légende dit que le propriétaire de l'époque voyant les colonnes infernales s'approchant du château, prit la fuite laissant femme et enfant à leur triste sort.
L'épouse sera malheureusement torturée, violée et comme ses enfants, sacrifiée…
Certains soirs de pleine lune, il n'est pas rare de voir le fantôme bienveillant de la maîtresse de maison à la fenêtre de la tour (attendant le retour de son époux ou veillant sur ses hôtes en guettant l'arrivée des bleus)..., et d'entendre les rires des enfants jouant dans le grand escalier.
Légende ou réalité…., je vous laisse juge….
Toutes les terres de Jean d'ASNIERES ont été confisquées comme biens d'émigrés.
Elles seront mises en adjudication le 9 Pluviôse an IV (29 janvier 1796).
Grâce à un prête-nom, la citoyenne Catherine Arnaude de Montmorin, femme de Jean d'ASNIERES a le droit de racheter le "ci-devant château de la Ménardière, incendié".
Ainsi La Ménardière revient aux d'ASNIERES.
On peut penser qu'ils procédèrent à quelques réparations sommaires afin de pouvoir y faire quelques séjours mais en temps normal ils habitent Paris.
Le dernier des d'ASNIERES à posséder la Ménardière sera le comte Raymond d'ASNIERES qui épouse Mlle MORIN de BANNEVILLE.
Cette dernière meurt veuve en 1881.
Elle a fondé à Saint-Pierre-du-Chemin un hôpital.
Elle sera inhumée dans la chapelle de ce dernier ainsi que son mari.
On y transportera également les corps de ses beaux-parents.
La Ménardière a été achetée en 1869 par Edmond SAVARY de BEAUREGARD, de la branche du Chastenay à La Chataigneraie, qui s’intéressait essentiellement aux terres qui l’entouraient.
Le château ne fut pas habité par sa famille et tomba en ruines.
La Ménardière passera par héritage à ses descendants directs, les LA BARRE de NANTEUIL, puis les du PLESSIS de GRENEDAN qui la restaureront partiellement à partir de 1998.
Débutée au 14ème siècle, la construction du château se poursuivit au 15ème, notamment avec l'escalier.
De style gothique flamboyant, il est classé comme le plus bel escalier au patrimoine de France.
Il est caractéristique de la fin du 15ème siècle.
Le Roi Charles VIII (régnant de 1483 à 1498) avait 21 ans quand il épousa la duchesse Anne de Bretagne, mariage qui devine une réussite sentimentale.
Il entreprit d'importantes constructions à Amboise, dont l'aile dite "de Charles VIII" et la chapelle Saint-Hubert (Gothique flamboyant).
Mais toutes proportions gardées, faisons quelques comparaisons entre le château d'Amboise et le modeste château de la Ménardière…
Les clés de voûte de l'escalier de la Ménardière présentent des similitudes avec celles de la chapelle Saint Hubert d'Amboise.
Il y a une ressemblance avec la balustrade du haut de l'escalier de la Ménardière avec celle de la lucarne d'Amboise.
Les restes de sculptures de l'ancienne porte d'entrée de la Ménardière présente des similitudes avec cette même lucarne d'Amboise (Deux pinacles, et traces d'un fleuron).
Revenons sur l'histoire.
Charles VIII part pour l'Italie en 1494, d'où il ramènera des artistes et des artisans qui furent les premiers à diffuser le courant artistique de la Renaissance en France.
C'est la fin de l'art gothique.
Charles VIII meurt à Amboise en 1498 en se fracassant le crane contre le linteau d'une porte trop basse… comme on le faisait à l'époque….
Les remaniements du 18ème siècle seront :
A l'extérieur…
L'accès principal du château a été redéfini dans l'axe de la tour.
Une plantation d'une avenue menant au château sur plus d'un kilomètre.
La modification du porche d'entrée et du pigeonnier (colombier).
Réduction de la grande cour en construisant deux petits bâtiments terminés par des frontons triangulaires.
Percement d'une nouvelle porte centrale et suppression de la porte flamboyante donnant accès à l'escalier.
A l'intérieur…
Le salon de forme carrée a été transformé pour réaliser une plus grande symétrie dans le salon octogonal actuel.
Pour cela, on modifie la place et le style de la cheminée pour la mettre au centre de mur.
On perce de nouvelles portes hautes.
On coupe les quatre angles de la pièce en bouchant le passage vers l'escalier.
Ce passage ne sera réouvert qu'en l'an 2000 avec une porte dissimulée dans le mur.
En 1997, la tour d'escalier octogonale du logis était le seul élément encore couvert d'une toiture.
Aujourd'hui, après restauration, le château est un très grand gîte de caractère, entièrement indépendant.
RDC : salon de 50 m² décoré, grande salle à manger, cuisine (congélateur), salle d'eau/wc, 1 chambre (2 lits 90 jumeaux), wc.
Escalier gothique monumental.
Etage : 3 chambres (1 lit 160) - (1 lit 140) - (2 lits jumeaux 90, 1 lit 90), 1 salle de bains, 1 salle d'eau, 2 wc.
Téléphone illimité sur fixes en France.
Jardin clos de 1000 m² avec terrasse (salon de jardin, barbecue).
Piscine semi-enterrée ouverte d'avril à septembre. Abri voiture, ping-pong, VTT, mini-billard.
Ferme à proximité.
Pièce d'eau avec barque et cannes à pêche.
Construit au 15ème siècle, remanié au 18ème, ce château (grâce à son imposant escalier est inscrit aux Monuments historiques) a été partiellement restauré en 98/2000.
L'escalier de la Ménardière est un escalier gothique monumental.
C'est grâce à celui-ci que le château est répertorié au Monuments Historiques de Vendée dont la directrice elle-même a déclaré comme sans nul doute le plus bel escalier gothique de Vendée.
En 2014, il a été le cadre du tournage de plusieurs scènes du film "meurtres à Guérande" diffusé sur FR 3 le 14 février 2015, rediffusé régulièrement.
La maquette de ce château et le moulage d'une des clés de voûte de l'escalier sont présentés à la Chabotterie (haut lieu touristique de la Vendée).
Il se situe en Sud Vendée, dans une zone riche en ressources touristiques à une trentaine de kilomètres du célèbre parc d'attractions du Puy du Fou.
Renseignements et réservation sur :
https://www.gites-de-france.com/fr/pays-de-la-loire/vendee/chateau-de-la-menardiere-h85g010410
ALOUETTE Radio
Alouette est une radio Vendéenne fondée Vendée par Philippe de Villiers.
La station avait pour nom "Alouette FM", car son émetteur était localisé au..... MONT DES ALOUETTES.
Le baptême d' "Alouette F.M." se fera dans la nuit du vendredi 28 au samedi 29 novembre 1981 et restera gravé dans les mémoires vendéennes et puyfolaises pendant très longtemps.
Aux douze coups de minuit, sonnés aux cloches d'une église de village, la station du Pays des Alouettes est entrée dans l'histoire des radios libres par la grande porte de l'enthousiasme collectif.
Il était minuit.
L'heure où les aiguilles se rencontrent en parfaite harmonie.
L'heure des promesses les plus folles et des ivresses de légende, quand, Jean-Philippe, le directeur d'Alouette F.M. proclama "urbi et orbi" la naissance de la radio au pays.
Dans le grand studio de la rue des Pierres Fortes, en compagnie d'une centaine de personnes curieux venus des quatre coins du Bocage, des Mauges et de la Gâtine, animateurs et journalistes mélangés ont fêté la première seconde d'antenne comme il se devait.
Un laps de temps historique puisque "Alouette F.M." (sauf intempérie grave) ne s'arrêtera plus, diffusant vingt-quatre heures sur vingt-quatre ses programmes à hauteur de genêts en fleurs et de moulins inspirés.
Les appels téléphoniques, cette nuit-là ont pris d'assaut la station. Le premier émanait d'une Puyfolaise (honneur au Puy du Fou), en la personne de Jacqueline Jallier, toujours prompte à manifester son enthousiasme.
De La Rochelle à Nantes, des Sables-d'Olonne à Angers, ce fut un véritable délire d'appels téléphoniques.
Pas un interlocuteur qui ne cachait sa joie d'entendre enfin la "radio au pays".
Pour la première fois sans doute des auditeurs pouvaient s'exprimer librement, accueillant avec une émotion contenue, les paroles familières qui "sortaient" des tuners et des postes.
La fête dura ainsi toute la nuit.
Les boulangers et les pâtissiers du pays emplissaient leurs fours en écoutant "Alouette".
Au petit matin, Guillaume, à l'antenne, eut la chance de goûter les premiers croissants chauds grâce à l'obligeance de l'un d'entre eux.
La ligne était ouverte.
Désormais les ailes des vieux moulins des Alouettes brasseront des ondes fraternelles !
1ère Radio du Grand Ouest, c’est aujourd’hui une station à vocation régionale couvrant onze départements.
En 2008, Alouette compte 415 600 auditeurs quotidiens.
Elle se place en 2ème position du Groupement des radios Indépendantes (GIE) en audience.
Positionnement d'Alouette par départements couverts.
2ème station musicale en Loire Atlantique.
1ère toutes stations confondues en Vendée.
1ère station musicale en Maine et Loire.
Seconde station musicale en Deux-Sèvres.
En région : Dans les Pays de la Loire, Alouette est Leader toutes radios confondues sur les 25-34 ans et deuxièmes derrière RTL sur les 35-49 ans dans cette même région (Source : radio-actu résultat septembre 2008).
La programmation d'Alouette est soft-dynamique avec les hits du moment et les hits qui ont marqués les 20 dernières années.
Alouette à invité plus de 90 artistes dans son Grand studio.
Ces artistes sont invités le matin de 7h à 9h et nous font découvrir leurs nouveaux albums.
Ecouter maintenant Radio Alouette en direct.
Liste des fréquences
|
|
|
Mise à jour janvier 2009: 4 REGIONS 12 DEPARTEMENTS 34 FREQUENCES Depuis le 4 décembre 2008, 2 nouvelles fréquences en Mayenne: à Laval: 95,9 à Mayenne: 89,5 (source alouette.fr).
Elle est aussi diffusée sur le net, le satellite, le câble,iphone,ipod