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14 février 2025

La Saint Valentin.

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Je souhaite à tous les amoureux une bonne Saint-Valentin et aux célibataires une année pleine de rencontres !

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La date à laquelle nous fêtons la Saint-Valentin est un héritage de la Rome Antique.
Dès l'Antiquité, le milieu du mois de février était associé avec l'amour au travers de fêtes célébrant le mariage (en Grèce) ou la fertilité (à Rome).

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Les romains fêtaient cette fête des Lupercales (fête de Lupercus, le dieu de la fertilité) donnée en l’honneur du dieu des troupeaux et des bergers.
C’était une fête de purification et de fécondité qui marquaient la fin de l’hiver autour du 15 février.
Les Luperques, prêtres du dieu Lupercus, sacrifiaient un bouc au dieu dans la grotte du Lupercal (au flanc du Mont Palatin), où, selon la légende, la louve allaita les fondateurs de Rome Romulus et Rémus.
Ensuite, les jeunes gens issus de familles nobles sont enduits du sang du sacrifice dans un cérémonial qui symbolise la purification des bergers.
De la peau du bouc, on faisait des lanières, imbibées de sang.
Le rituel le plus marquant était la course des Luperques, où des hommes poursuivaient les femmes et les flagellaient avec les lanières pour assurer aux femmes la fécondité et une grossesse heureuse.
Nous sommes donc très loin de l'esprit de la Saint-Valentin.

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Mais revenons à la Saint-Valentin.
Considérée comme la fête des couples déjà formés autant que la fête de ceux qui recherchent l'âme sœur, la Saint-Valentin est également la fête de l'amitié.
Un saint nommé Valentin...
L’empereur romain Claude II le Cruel (213-271) était engagé dans des campagnes militaires sanglantes.
Éprouvant des difficultés à recruter des soldats, l’empereur avait interdit ces mariages en constatant que les Chrétiens, une fois mariés, refusaient de s’engager dans les légions militaires pour ne pas quitter leur famille.
Valentin était un prêtre chrétien et il s'attira la colère de l'empereur Claude II qui venait d'abolir le mariage.

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En effet, Valentin encourageait les jeunes fiancés à venir le trouver en secret pour recevoir de lui la bénédiction du mariage.
En représailles des conversions au christianisme et à la célébration de mariage, Valentin fut arrêté et emprisonné.
Après différents tourments et tortures, il sera condamné à être décapité un 14 février, probablement en l'an 268 après Jésus-Christ.
On vénère la plupart de ces reliques à Rome, dans l’église Sainte Praxède.
Saint Valentin serait donc mort en défenseur de l’amour et du mariage.

 

En 494, le pape Gélase Iᵉʳ (492-296) décida que cette journée serait consacrée au prêtre Valentinus (patron des amoureux).
La fête des Lupercales fut interdite et fut remplacée en instaurant tout à la fois une fête de la purification (la Chandeleur) et une fête de l'amour et de la fécondité (la Saint-Valentin) passant de la lanière de peau de bouc au bouquet romantique et aux symboles que nous connaissons aujourd'hui (Cupidon, les roses, le cœur).
Depuis 1496, Saint-Valentin est officiellement le Saint Patron des Amoureux, sur ordre du pape Alexandre VI (1431-1503).

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Saint Valentin doit à son nom, santé et vigueur.
Les fiancés, les jeunes gens à marier, ceux qui craignent les atteintes de la peste, les personnes qui sont sujettes à l’épilepsie et aux évanouissements sont placés sous son patronage.

14 février 2025

L'évolution du Château Fort (1/7).

Le château-fort, qu’on bâtit en pierre à partir du XIe siècle, ne diffère guère de la motte carolingienne et par conséquent du "Castellum" romain.

Il est presque toujours construit sur une hauteur et entouré d’un fossé plein d’eau et d’une enceinte de murs épais et élevés.

La porte d’entrée est un véritable fort avancé.

Elle comprend un pont-levis de fer, qu’on peut manœuvrer de l’intérieur au moyen de chaînes, et une grille ou herse de fer qui descend à volonté.

De chaque côté de cette porte s’élèvent des tours percées d’étroites meurtrières.

Le donjon, formidable, à la fois citadelle et habitation seigneuriale, s’élève au milieu d’une enceinte souvent très étendue, formée par un mur crénelé, un chemin de ronde et des tours.

Lorsque le terrain s’y prête, ce rempart enferme une double cour.

La haute-cour, autour du donjon, et la basse-cour, où sont bâtis les édifices accessoires (écuries, greniers et celliers).

En cas de siège, c’est dans la basse-cour que vient camper la population du fief.

Le défaut de ces premiers châteaux forts réside dans la longueur du rempart, dont la défense représente un front de bataille très étendu et nécessite une garnison nombreuse.

Nous verrons le château fort se resserrer continuellement, jusqu’à sa disparition.

Le seul engin d’attaque sérieux, au XIIe siècle, est le trébuchet, machine encombrante et peu transportable, qui lance des boulets de pierre ou des barils pleins de matières incendiaires à une distance de 150 à 200 mètres.

12 février 2025

Dans le Monde Imaginaire De La Fontaine

 

 

 

 

 

10 février 2025

Augustin de Monti

"Anne Georges Augustin de Monti", né en 1753 à Nantes et décédé en mai 1788 à Vanikoro, était un officier de marine et navigateur français qui a joué un rôle crucial dans plusieurs expéditions maritimes avant celle de "La Pérouse (1741-1788)".

Le 1er février 1770, à 17 ans, le chevalier "de Monti" entra à Brest dans la compagnie des Gardes-Marines pour y suivre des études d'officier.
Il a été formé dans des disciplines variées, notamment la géographie, les sciences et la navigation.

Son expertise technique en navigation l'a aidé à mener des études sur les routes maritimes et ses expériences ont façonné ses compétences en tant qu'explorateur.

Il a également écrit des rapports et des analyses sur ses voyages.

Ses publications ont été respectées dans le domaine de la recherche maritime et ont contribué à la connaissance de la cartographie et des distances maritimes.

A son époque, les cartes de l'océan Pacifique étaient incomplètes et imprécises et cette situation a incité des explorateurs à entreprendre de nouvelles expéditions.

En mai 1772 le chevalier effectua sa première campagne et par la suite ne cessa de naviguer.
Le 4 avril 1777 il est fait enseigne de vaisseau, le 23 mars 1778, lieutenant d'infanterie.
Nommé lieutenant de vaisseau en 1781, il reçut la Croix de Saint-Louis le 31 octobre 1784, par anticipation, pour ses mérites exceptionnels et pendant l'expédition, il fut nommé lieutenant de 1ʳᵉ classe le 30 juin 1786.

De Monti refusera un commandement pour participer à l'expédition "La Pérouse".

Le chevalier de Monti partit donc le 1er août 1785 avec "Jean-François Galaup de La Pérouse" pour une aventure maritime exceptionnelle qui se termina tragiquement moins de trois ans plus tard, au large des Nouvelles Hébrides sur les récifs de l'île de Vanikoro dans le Pacifique Sud.

Cette expédition, voulue par "Louis XVI (1638-1715)"  qui arma à ses frais les deux vaisseaux, comportait deux navires, La Boussole et l'Astrolabe et devait découvrir des parties du monde inexplorées, en particulier dans le Pacifique.

Leur démarche était motivée par le désir de comprendre le monde naturel et chaque découverte pouvait enrichir les savoirs de l'époque.

L'expédition a permis de cartographier de nouvelles régions du Pacifique et de nombreuses îles auparavant inconnues ont été découvertes.

La récolte de ressources naturelles était également cruciale car les spécimens de la flore et de la faune étaient importants pour la science.

Les naturalistes ont documenté des espèces inédites de plantes et d'animaux et les échantillons recueillis sont devenus des références pour les chercheurs et ont servi à l'enrichissement des collections européennes.

Un des objectifs était aussi d’établir des relations avec d’autres nations et de documenter leurs modes de vie et traditions en incluant des échanges culturels et commerciaux.

Une collaboration internationale était recherchée pour renforcer la diplomatie française.

Toutes leurs observations et découvertes ont contribué à l'accroissement des savoirs sur le Pacifique sud, malgré une communication avec la France limitée et difficile et l'absence de courriers réguliers ayant rendu compliqué la transmission d'informations.

Nous possédons heureusement le compte rendu du voyage de "La Pérouse" jusqu'en Australie, celui-ci ayant pris soin d'envoyer en France, à l'occasion de ses escales, les documents qu'il avait rédigés.

Si la plupart des travaux scientifiques des savants embarqués disparurent dans le naufrage, les notes du chef d'expédition nous parlent abondamment de l'exploration et des hommes qui y participèrent.

Les navires La Boussole et L'Astrolabe ont été construits pour des explorations et symbolisaient l'ambition maritime de la France au XVIIIe siècle.

Partie de Brest, l'expédition de La Pérouse a débuté le 1er août 1785.

Ces navires étaient bien équipés pour un long voyage d'exploration, mais les tempêtes et les mers agitées ont souvent perturbé l'expédition.

Les membres de l'équipage ont dû naviguer dans des conditions extrêmes, compromettant leur sécurité et menaçant même la mission.

Ces défis ont mené à des retards et à des pertes de matériel.

Les techniques de navigation de La Pérouse ont innové le domaine marin et son héritage influence encore les pratiques modernes.

"Anne-Georges-Augustin de Monti" ne fut pas un simple participant dans cette expédition.
Il était lieutenant de vaisseau sur l'Astrolabe, second du commandant "Paul Antoine Marie Fleuriot de Langle (1744-1787)", qui, le 9 décembre 1787 mourut tragiquement, massacré avec plusieurs de ses compagnons par les habitants de l'île de Maouna (Îles Samoa).

Il lui fut confié temporairement la fonction de capitaine sur l'Astrolabe jusqu'en janvier 1788 et l'arrivée à Botany Bay, en Australie, leur dernière escale.
Là il embarqua comme second sur La Boussole.

C'est donc comme second de "La Pérouse" sur la Boussole que "Anne-Georges-Augustin de Monti" allait connaître son tragique destin sur les récifs de l'île de Vanikoro quelque temps plus tard.

Il avait 34 ans.
Le 7 février 1788 le comte de "La Pérouse" confia une lettre adressée au ministère de la Marine à des navigateurs anglais et d'après les dernières lettres reçues, il comptait revenir en France fin 1788.

Ce furent les dernières nouvelles reçues de "La Pérouse" et de ses compagnons.

Le 10 mars 1788 les deux bâtiments lèvent l'ancre enfin pour leur dernier voyage, et aucun contact n’a été établi par la suite.

"Anne-Georges-Augustin de Monti" fut nommé capitaine de vaisseau le 14 avril 1788, mais il ne fut jamais mis au courant de sa promotion.

Les chercheurs ont également examiné des journaux de bord et des correspondances de l'époque. Ces documents ont permis de mieux comprendre les parcours suivis et les événements entourant la disparition.

La disparition de La Pérouse reste un sujet de débat fascinant.

Malgré de nombreuses recherches, les circonstances précises de l'événement demeurent floues.

Les théories abondent notamment des naufrages accidentels ou des attaques par des indigènes et ce mystère continue d'attirer les historiens et les chercheurs.

L'absence de preuves tangibles souligne l'importance d'une exploration supplémentaire dans cette région.

Les chercheurs ont par ailleurs examiné des journaux de bord et des correspondances de l'époque et ces documents ont permis de mieux comprendre les parcours suivis et les événements entourant la disparition.

Après la disparition de La Pérouse, plusieurs expéditions furent menées pour le retrouver.

Les gouvernements français et britannique ont mobilisé des navires pour explorer les zones supposées de naufrage.

Des navigateurs comme d'Entrecasteaux ont joué un rôle essentiel dans les recherches.

Ils ont effectué des relevés cartographiques et recueilli des témoignages locaux sur d'éventuels naufrages.

Jusqu'à nos jours, il n'aura été de cesse de chercher à expliquer la disparition des deux frégates et de leurs équipages et de connaître la réalité du sort des marins dont certains ont survécu au naufrage.

Quelques dates sur les recherches :

1791 : Première expédition, commandée par "Antoine d'Entrecasteaux (1637-1793)"  ne découvrit rien.

1827 : Le capitaine irlandais, "Peter Dillon (1788-1847)", découvrit le lieu du naufrage de La Pérouse  et ramena des objets attribués à l'Astrolabe.
1828 : "Jules Dumont Durville (1790-1842)" s'y rendit, construisit un monument et récupéra de nombreux objets et débris sur le corail.
Des insulaires lui racontèrent le naufrage, l'existence de survivants qui auraient construit un camp et fini par repartir après avoir construit un ou des bateaux.

1964 : Des travaux furent menés par la Marine nationale qui permirent de repérer la deuxième épave dans la faille.

1990 : Troisième campagne de fouilles ; 600 objets sont remontés du site de la faille.

Alain Conan, président de l’association Salomon, plongeur et explorateur des épaves de l’expédition La Pérouse dans les eaux du Vanikoro (îles Salomon), est venu en Vendée, rencontrer la famille de Monti au château du Fief-Milon (près du Puy du Fou), berceau du second de La Pérouse.

Les armes de la chevalière du maître de maison étaient les mêmes que celles gravées sur une fourchette retrouvée dans les vestiges de La Boussole.

Augustin de Monti, officier de la Royale, avait embarqué sa vaisselle en expédition

1999 : Découverte du campement des naufragés.

2005 : Découverte d'un sextant appartenant au vaisseau de" La Pérouse".

En résumé, "Anne-Georges-Augustin de Monti" a joué un rôle clé dans l'exploration maritime.

Il a apporté des avancées dans la cartographie et l'étude des mers inconnues et son travail a amélioré la compréhension des routes maritimes.

De Monti a élargi les horizons de la science de son temps et son rôle dans l'expédition de La Pérouse a permis d'élargir notre compréhension des territoires oubliés.

Ses compétences en communication ont permis d'établir des relations diplomatiques et cela a enrichi les connaissances sur les cultures observées.

Il a aidé à la coordination des efforts entre les différents membres de l'équipage et sa capacité à gérer les ressources était essentielle à la réussite de l'expédition.

Son héritage continue d'inspirer les explorateurs et chercheurs contemporains.

 

7 février 2025

Au Secret de Lance du Puy du Fou

 

 

 

 

 

5 février 2025

La Villa Agricole Romaine

Pendant toute la longue période romaine, la seule agriculture importante est concentrée autour des grandes et luxueuses villas.

A la fois fermes et habitations de plaisance, ces villas comportent, en ordre principal, une demeure patricienne, construite à la mode romaine, avec les différences nécessitées par le climat du Nord.

Autour de cette villa se disséminent le logis réservé aux hôtes, les habitations des esclaves et du personnel, les bâtiments d'exploitation, la boulangerie, les écuries et le pigeonnier constitué par une haute tour percée à sa partie supérieure d'une multitude de petits orifices.

Un mur d'enceinte enferme le tout, et l'eau y est souvent amenée par de petits aqueducs.

Leurs dimensions sont considérables.

Les Romains introduisent en Gaule leur matériel agricole, et notamment leur charrue à roues.

L'exploitation est surtout assurée par les esclaves, bien que l'esclavage n'ait jamais pris dans les Gaules le même développement qu'en Italie et en Orient.

Et ceci explique pourquoi le rendement des terres est au 2ème siècle, à peine la moitié de ce qu'il est aujourd'hui.

La main-d'œuvre esclave est la plus onéreuse et la moins productive de toutes.

Il faut en moyenne six esclaves pour accomplir l'ouvrage que fait un seul ouvrier salarié.

Dans l'ensemble, on estime la surface exploitée de la Gaule du 2ème au 4ème siècle  à environ 25 % de la superficie totale.

3 février 2025

Dans les jardins du Puy du Fou.

 

 

 

 

 

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