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30 décembre 2024

Que représente la fête du Nouvel An ?

La fête du Nouvel An est une célébration mondiale marquant le début d'une nouvelle année.

Elle est célébrée dans de nombreuses cultures à travers le monde, avec des traditions et des coutumes variées.

Cette fête est généralement associée à des célébrations festives, des rassemblements sociaux, des repas spéciaux et des traditions culturelles.

Le Nouvel An est une occasion pour les gens de réfléchir à l'année écoulée, d'établir de nouvelles résolutions et de se réjouir des possibilités que la nouvelle année apporte.

Origine et signification

Les origines de la fête du Nouvel An remontent à l'Antiquité, avec des célébrations datant de l'ancienne Mésopotamie et de l'Égypte.

Les Babyloniens célébraient le Nouvel An au printemps, marquant le début de la saison des  plantations.

Les Romains, quant à eux, célébraient le Nouvel An le 1er janvier, sous le règne de l'empereur Jules César en l'honneur du dieu Janus, qui incarnait le début et la fin.

Au fil des siècles, la fête du Nouvel An a évolué et a pris différentes significations.

Au Moyen Âge, les Européens célébraient le Nouvel An avec des festivités et des banquets, accompagnés de musique et de danses.

La pratique de faire des vœux pour la nouvelle année est apparue au Moyen Âge, et elle est toujours populaire aujourd'hui.

Le Nouvel An est devenu un jour férié officiel dans de nombreux pays au début du XXe siècle, avec l'adoption du calendrier grégorien.

Aujourd'hui, la fête du Nouvel An est célébrée dans le monde entier avec des traditions et des coutumes variées, reflétant la diversité des cultures et des histoires.

Elle est devenue une occasion de faire le bilan de l'année passée, de réfléchir aux erreurs commises et de se fixer des objectifs pour l'année à venir.

C'est également un moment pour se réunir avec ses proches, partager des moments de joie et d'espoir pour l'avenir.

Traditions et coutumes

Les traditions et coutumes associées à la fête du Nouvel An varient considérablement d'une culture à l'autre.

La fête du Nouvel An est ainsi riche en symboles, chacun ayant sa propre signification.

Dans certains pays, il est coutume de manger des plats spéciaux, comme des lentilles pour la prospérité  et l'abondance pour l'année à venir, ou du raisin pour la chance.

La présence de fruits et de légumes de saison peut également refléter les souhaits de bonne santé et de fertilité.

Dans d'autres, les gens se rendent à la messe de minuit ou font des vœux en jetant des pièces de monnaie dans une fontaine.

Certaines traditions populaires incluent également le port de vêtements neufs symbolise un nouveau départ et la possibilité de laisser derrière soi les difficultés de l'année écoulée,  l'envoi de cartes de vœux et la décoration de son domicile avec des lumières et des guirlandes.

Les douze coups de minuit à la cloche symbolisent la fin d'une année et le début d'une autre.

Les feux d'artifice et les défilés sont également des éléments récurrents de la fête du Nouvel An dans de nombreux pays.

Célébrations en famille

Pour de nombreuses familles, la fête du Nouvel An est une occasion de se réunir et de partager un repas convivial.

C'est un moment privilégié pour passer du temps ensemble, pour partager des souvenirs, se raconter des anecdotes, jouer à des jeux et se souhaiter une bonne année.

La préparation et le partage de ces repas contribuent à renforcer les liens familiaux et communautaires.

Les enfants sont souvent ravis par la fête du Nouvel An, avec la promesse de cadeaux, de desserts spéciaux et de la possibilité de rester éveillés tard.

Les familles organisent souvent des jeux de société, des films en famille ou des sorties pour profiter de l'atmosphère festive.

La musique, la danse et les boissons sont souvent au rendez-vous, créant une ambiance animée et festive.

Le réveillon du Nouvel An est également une occasion pour les gens de se réunir dans des bars, des restaurants ou des clubs pour célébrer l'arrivée de la nouvelle année.

Feux d'artifice et réveillon

Les feux d'artifice sont un élément emblématique et incontournable des célébrations du Nouvel An dans de nombreuses cultures à travers le monde.

Ces spectacles pyrotechniques illuminent le ciel et créent une atmosphère magique et festive.

Les feux d'artifice symbolisent la joie, l'espoir et la fin d'un cycle pour un nouveau départ en éclairant le ciel nocturne avec des couleurs vives et des motifs complexes.

La tradition de l'utilisation de la pyrotechnie pour marquer le début d'une nouvelle année est profondément enracinée dans l'histoire et a évolué au fil des siècles.

Les spectacles pyrotechniques sont conçus pour créer un sentiment d'émerveillement et de célébration, marquant la transition entre l'année passée et l'année à venir.

La pratique des feux d'artifice a ses origines en Chine, où ils étaient initialement utilisés à des fins rituelles et religieuses.

Les premiers feux d'artifice étaient composés de poudres explosives et de dispositifs rudimentaires, et leur usage s'est répandu progressivement dans d'autres régions du monde, notamment en Europe et en Amérique du Nord.

Au fil du temps, les feux d'artifice ont été raffinés et perfectionnés, et sont devenus un élément essentiel des festivités du Nouvel An dans de nombreux pays.

Décorations et festivités

La fête du Nouvel An est souvent associée à une ambiance festive et à des décorations colorées et éclatantes.

Des lumières scintillantes, des guirlandes, des ballons et des confettis illuminent les rues, les maisons et les lieux publics, créant une atmosphère joyeuse et magique.

Les arbres de Noël sont souvent utilisés pour décorer les maisons et les bureaux, symbolisant la joie et la célébration.

Les familles et les amis se réunissent pour décorer ces arbres et partager des moments précieux.

Des illuminations lumineuses et des projections de lumière ornent les bâtiments et les monuments emblématiques, transformant les paysages urbains en tableaux féériques.

Ces décorations contribuent à créer une ambiance festive et à attirer l'attention sur les célébrations du Nouvel An.

Des défilés de chars et des spectacles de rue animent les villes et les villages, offrant aux spectateurs des divertissements variés.

Les chars colorés, les costumes extravagants et la musique entraînante créent une ambiance festive et participative.

Musique et chansons du Nouvel An

Chansons traditionnelles

De nombreuses cultures ont des chansons traditionnelles associées à la célébration du Nouvel An.

Ces chansons peuvent être des chants religieux, des hymnes patriotiques ou des airs populaires qui reflètent l'esprit festif de la nouvelle année.

Musique festive

La musique joue un rôle essentiel dans les célébrations du Nouvel An.

Des musiques entraînantes et festives sont souvent jouées dans les rues, les bars et les discothèques pour créer une ambiance joyeuse et festive.

Chansons de comptage à rebours

Une tradition populaire dans de nombreux pays consiste à jouer des chansons de comptage à rebours pour accompagner le passage à la nouvelle année.

Ces chansons sont généralement entraînantes et encourageantes, créant une atmosphère d'anticipation et d'excitation.

Musique de fond

La musique peut également servir de fond sonore aux célébrations du Nouvel An, créant une ambiance relaxante et contemplative pour certaines personnes.

Des mélodies douces et mélancoliques peuvent être jouées pour marquer la fin d'une année et le début d'une nouvelle.

Résolutions pour l'année nouvelle

Le Nouvel An est souvent perçu comme une période de renouveau et de nouveaux départs, propice à motiver à atteindre ses rêves.

C'est un moment où les gens se tournent vers l'avenir avec espoir et anticipation.

La fin d'une année et le début d'une nouvelle offrent l'occasion de réfléchir sur le passé, d'identifier les domaines à améliorer et de se fixer de nouvelles résolutions.

La fête du Nouvel An représente symboliquement la fermeture d'un chapitre et l'ouverture d'un nouveau.

Cette période encourage les individus à se débarrasser des vieux schémas de pensée et des habitudes négatives pour embrasser de nouvelles perspectives et de nouvelles opportunités.

Le concept de renouveau est profondément enraciné dans de nombreuses cultures et traditions du monde entier.

Les célébrations du Nouvel An sont souvent associées à des rituels et des symboles qui favorisent la chance, la prospérité et le bonheur pour l'année à venir.

Des traditions comme le nettoyage de la maison pour chasser les énergies négatives, l'échange de cadeaux pour symboliser la générosité et la bonne fortune, ou le partage de repas festifs pour unir la famille et les amis, contribuent à créer un sentiment d'optimisme et de renouveau.

La période du Nouvel An est un moment pour se fixer de nouvelles ambitions, se fixer des objectifs ambitieux et se préparer à une nouvelle année pleine de possibilités.

Ces résolutions peuvent être de nature personnelle, professionnelle ou sociale.

Elles représentent un engagement à améliorer sa vie et à atteindre ses objectifs.

Les résolutions les plus courantes incluent l'arrêt du tabac, la perte de poids, l'apprentissage d'une nouvelle compétence ou la pratique d'un sport.

Il est important de se fixer des objectifs réalistes et atteignables pour augmenter les chances de réussite.

Souhaits et vœux de bonne année

Les souhaits et vœux de bonne année sont un élément essentiel de la fête du Nouvel An.

Les gens s'échangent des messages de vœux, des cartes postales ou des appels téléphoniques pour exprimer leur affection et leurs meilleurs vœux pour l'année à venir.

Les souhaits les plus courants incluent "Bonne année", "Meilleurs vœux", "Joyeux Nouvel An" et "Tout le meilleur pour l'année à venir".

Ces vœux expriment l'espoir de bonheur, de santé, de réussite et de prospérité pour la nouvelle année.

Le Nouvel An à travers le monde

La fête du Nouvel An est célébrée de manière diverse et riche à travers le monde, chaque culture ayant développé ses propres traditions, coutumes et symbolismes uniques.

Ces variations témoignent de la diversité des cultures et des traditions qui façonnent notre planète.

En Occident, la fête du Nouvel An est généralement célébrée le 1er janvier, marquant le début de l'année civile.

Cependant, dans certaines cultures, le Nouvel An est célébré à des dates différentes, telles que le Nouvel An lunaire en Chine, le Nouvel An hindou (Diwali) en Inde et le Nouvel An islamique (Mouloud) dans le monde musulman.

Les célébrations peuvent aller de la simple réunion de famille à des festivals extravagants avec des défilés, des feux d'artifice et des spectacles musicaux.

Les traditions du Nouvel An varient considérablement d'un pays à l'autre.

En Chine, par exemple, les familles se réunissent pour un repas festif et font des visites de courtoisie à leurs amis et à leurs proches.

En Inde, Diwali est célébré avec des lumières et des décorations, et les gens s'offrent des cadeaux.

Dans les pays musulmans, le Nouvel An islamique est marqué par la prière et la réflexion.

Malgré la diversité des traditions, le Nouvel An est une occasion universelle pour se réjouir, se souvenir du passé et célébrer l'espoir d'un nouvel avenir.

C'est un moment privilégié pour les familles et les amis de se réunir, de se souhaiter le meilleur et de partager des moments de joie et de bonheur.

Résumé sur les valeurs du Nouvel An

Le Nouvel An, au-delà d'une simple date sur le calendrier, revêt une signification profonde et symbolique pour de nombreuses cultures à travers le monde.

C'est une période de transition, de renouveau et d'espoir, marquant la fin d'un cycle et le début d'un nouveau.

Ce passage symbolique offre l'occasion de réfléchir sur le passé, de célébrer les réalisations et de se projeter vers l'avenir avec optimisme.

La signification du Nouvel An varie selon les cultures et les traditions, mais certains thèmes universels émergents.

La notion de "renaissance" est omniprésente, symbolisant un nouveau départ, la possibilité de se réinventer et de laisser derrière soi les difficultés du passé.

On y retrouve aussi le désir de "prospérité" et de "bonheur" pour l'année à venir, des aspirations communes à tous les êtres humains.

Le Nouvel An est également une occasion de "renforcer les liens" avec ses proches et de partager des moments précieux.

Les familles se réunissent, les amis s'échangent des vœux et les communautés célèbrent ensemble l'arrivée de la nouvelle année.

Cette période est souvent associée à la "joie" et à la "fête", des sentiments qui contribuent à créer un sentiment de communauté et de solidarité.

En conclusion, le Nouvel An est une célébration multidimensionnelle qui transcende les frontières culturelles.

Il représente un moment unique pour se reconnecter à ses valeurs profondes, se projeter vers l'avenir avec optimisme et profiter de la compagnie de ses proches.

C'est une occasion de célébrer la vie, de renouveler ses espoirs et de s'engager à vivre une année pleine de bonheur et de réussite.

 

Résumé sur la fête de Nouvel An (Fichier en PDF).

27 décembre 2024

Chevaliers de la Table Ronde

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25 décembre 2024

La buche de noël

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La coutume d'allumer une bûche dans l'âtre, la veille de Noël, existait à travers toute l'Europe.
En France, la coutume dit qu'on doit placer dans l'âtre autant de bûches qu'il y a d'habitants dans la maison.
Ce geste cérémoniel, dérivé des diverses célébrations païennes associées au solstice d'hiver, subsiste dans les campagnes.
Après l'avoir décorée de verdure, on la met en place avec cérémonie en l'allumant avec un morceau de la bûche de l'année précédente qui a protégé la maison des incendies et de la foudre.
Elle doit brûler pendant 12 heures.
Allumée dans la pièce à vivre, elle apporte chaleur et lumière à la veillée.
Le bois brûlé la veille de Noël revêt une signification particulière.
Son feu est un hommage solennel au soleil.

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Le feu ne doit pas s'éteindre volontairement sous peine de catastrophes, aussi laisse-t-on tout le temps quelqu'un à l'heure de la messe de minuit.
On s'occupe des bûches avec les doigts, aucun instrument de fer ne doit approcher le feu.
Si le feu fait beaucoup d'étincelles, la moisson sera bonne l'été suivant.
Les cendres doivent être précieusement conservées.
Elles protègent de l'orage, guérissent des maladies et fertilisent la terre.
C'est pour continuer à célébrer ce rituel que la bûche de Noël a vu le jour sous la forme d'un délicieux dessert qui aurait été inventé par un pâtissier en 1945.

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23 décembre 2024

Le Château Renaissance

 

20 décembre 2024

La nuit de noël

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J'attendais toujours avec impatience les fêtes de Noël.
Autrefois, pendant une période appelée l'Avent, on nous incitait déjà à préparer avec ferveur cette grande fête religieuse dite "fête carillonnée".
Chez nous, le soir de Noël, des hommes vigoureux venaient poser l'énorme bûche dans la grande cheminée.
Selon le rite habituel, le maître de la ferme, répandait sur la grosse bûche quelques gouttes d'eau bénite avec un peu de sel.

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La bûche devait "tenir" le feu pendant plusieurs jours.
Quand elle était entièrement consumée, on mettait de côté quelques charbons afin de protéger la ferme du feu et de l'orage durant toute l'année.
Avec la bûche enflammée, la joie était entrée dans la grande cuisine où l'on préparait à réveillonner avant la messe de minuit.

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C'était alors la traditionnelle "soupe grasse" suivie du "bouilli" (pot au feu) que l'on retrouvait encore le soir du premier de l'an.
Le repas se prolongeait avec mes frères et mes sœurs, j'apprenais à chanter les Noëls poitevins, ces vieux Noëls, la plupart abandonnés maintenant.
Quelle ne fut pas ma grande joie, lorsque pour la première fois, on m'autorisa à assister à la messe de minuit.

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L'église était située à une lieue (4,8 km) de notre demeure.
Je partais avec ma famille, les yeux lourds de sommeil, dans la nuit noire et très froide.
Des voisins nous rejoignaient et les groupes se formaient.
Les femmes, enveloppées de leur grande cape de laine, parlaient peu et suivaient avec peine les hommes, coiffés de chapeaux à fond aplati, qui faisait claquer leurs sabots teintés sur la terre gelée et qui, pour la circonstance, portaient la blouse de cérémonie.

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Au loin, s'envolait le carillon de Noël.
Dans l'église obscure, éclairée seulement par quelques luminaires, on apercevait, dans la nef, toujours à la même place, la crèche peuplée de personnages sculptés par les gens des hameaux.
Avec les enfants de mon âge, je venais contempler le petit Jésus entouré Marie et de Joseph.
L'âne, le bœuf, les moutons, avec leurs bergers, parmi la pierre et la mousse, au milieu des branchages, faisaient notre admiration.
Pendant l'Office, les assistants engourdis dans leurs vêtements attendaient le "Minuit Chrétien" chanté par le "ténor" du village.
Mais peu à peu, nous succombions au sommeil et déjà la ferveur était réduite lorsque commençaient les deux autres messes basses auxquelles nous avions l'habitude d'assister.

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Au retour, de très modestes cadeaux nous attendaient dans les sabots placés devant la cheminée.
Il y avait aussi des pipes en sucre, des noix, des noisettes de la dernière récolte.
On nous servait un bol de lait chaud et nous allions nous coucher rapidement.
Autrefois, dans la joie de Noël, les fêtes de famille se prolongeaient plusieurs jours.
Les anciens attachaient également une grande importance à la température de ces journées.
Ils croyaient que le temps des premiers mois de l'année dépendait du temps des fêtes de Noël.

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Cependant, de toutes les maximes, la plus simple et la plus vraie était sans doute
"Noël au balcon, Pâques au tison".
À la fin de l'année, deux autres journées étaient très attendues.
Celle du "Premier de l'An" qui permettaient les échanges de vœux entre parents et amis.
Nous les enfants, nous étions bien gâtés.
Nous recevions des gâteaux, des friandises et parfois des sous pour étrennes.
Et puis, quelques jours plus tard, les réjouissances de l'Épiphanie venaient terminer les fêtes de Noël.

Jacques Maupillier (garde)

18 décembre 2024

Au Café de la Madelon.

 

 

 

 

 

 

16 décembre 2024

Excalibur, l'épée magique du roi Arthur.

Octobre 2024, la célèbre Chouette d'or,  d'une valeur estimée à plus de 150 000 euros, a enfin été retrouvée, après 31 ans de chasse au trésor.

Une personne a bien résolu les 11 énigmes pour s'emparer de la statue incrustée de diamants.

Lancé en 1993 par Max Valentin (Régis Hauser de son vrai nom) et Michel Becker, la chasse à la chouette d'or est devenue un phénomène pour des générations de chercheurs.

Régis Hauser, à l'origine du projet, est mort en avril 2009, seize ans jour pour jour après l'enfouissement de la contremarque de la chouette, dans un coffre quelque part en France.

En avril 2025, le Puy du Fou renoue avec cette aventure en lançant une grande chasse aux trésors destinée à retrouver l'épée du Roi Arthur d'une valeur de 250.000 euros.

Grâce à la carte au trésor et aux 12 énigmes calligraphiées avec enluminures, trouvez en premier l’emplacement exact du coffre enterré.

Pour participer à grande enquête, inscrivez-vous sur :

Exkalibur : la chasse au trésor la plus épique du monde – Puy du Fou

Mais que représente cette épée ?

Excalibur, l'épée magique du roi Arthur, est l'un des objets les plus emblématiques de la légende arthurienne.

Selon la légende, Excalibur a été forgée par la fée Viviane et offerte à Arthur par la Dame du Lac.

Elle est souvent décrite comme étant une épée extrêmement puissante, capable d'infliger des dégâts considérables et de projeter des sorts magiques.

Excalibur est fréquemment associée à la notion de droit divin et de légitimité du roi Arthur.

Sa possession symbolise son autorité et sa capacité à diriger son peuple.

L'épée est également censée posséder des pouvoirs magiques, lui permettant de vaincre ses ennemis et de protéger son royaume.

Dans certaines versions de la légende, Excalibur est capable de guérir les malades et de ressusciter les morts.

L'épée est un symbole fort de l'univers arthurien.

Elle incarne la puissance, la justice et la légitimité du roi Arthur.

Excalibur est aussi un élément crucial de la quête du Graal, car elle est nécessaire pour atteindre le Saint Graal.

Son rôle dans la légende est complexe et multidimensionnel, et elle continue de fasciner et d'inspirer les lecteurs et les spectateurs des siècles après sa création.

 

 

L'épée Excalibur, l'arme légendaire du roi Arthur, est un symbole puissant qui incarne la royauté, la chevalerie et les valeurs morales d'une époque révolue.

Origine Légendaire d'Excalibur

L'origine d'Excalibur est enveloppée de mystère et de légende.

Selon les récits les plus courants, l'épée fut forgée par la Dame du Lac, une déesse ou une fée qui vivait dans un lac enchanté.

On raconte que la Dame du Lac remit l'épée à Arthur, le désignant ainsi comme le roi légitime de la Grande-Bretagne.

Cette origine divine accorde à Excalibur une puissance et une signification particulières, la transformant en un symbole de la volonté divine et de la légitimité du règne d'Arthur.

L'épée est souvent décrite comme étant dotée d'une gaine magique, qui protégeait son porteur de tout mal.

La légende affirme que la gaine possédait également un pouvoir de guérison, capable de soulager les blessures et de restaurer la santé.

Cette dimension mystique ajoute à l'attrait d'Excalibur et contribue à sa place centrale dans la littérature et la culture populaires.

Le Mythe d'Arthur et de l'Épée dans la Pierre

L'histoire d'Arthur et de l'épée dans la pierre est l'une des histoires les plus célèbres du mythe arthurien.

Selon la légende, après la mort du roi Uther Pendragon, le royaume de Bretagne se retrouve sans souverain.

Afin de déterminer le successeur légitime, une épée magique, Excalibur, est plantée dans une pierre.

Il est annoncé que celui qui parviendra à retirer l'épée de la pierre sera le véritable roi.

Aucun des nobles du royaume n'est en mesure de la retirer, jusqu'à ce qu'un jeune homme nommé Arthur, qui est considéré comme un simple paysan, arrive sur les lieux.

Arthur, sans hésitation, retire l'épée de la pierre, révélant ainsi sa destinée à devenir le roi.

Cette scène emblématique illustre la puissance de l'épée et le pouvoir qu'elle confère à celui qui la manie.

L'épée devient un symbole de légitimité, de destin et de la volonté divine qui guide le choix du roi.

La Signification de l'Épée pour le Roi Arthur

Pour le roi Arthur, Excalibur représente bien plus qu'une simple arme.

C'est un symbole de son pouvoir, de sa légitimité et de sa mission de protéger son royaume.

L'épée est un symbole tangible de la puissance divine qui le soutient, lui permettant de guider son peuple et de maintenir l'ordre dans le royaume.

Elle incarne également le courage, la justice et les vertus de la chevalerie, des qualités qui sont essentielles pour un dirigeant.

En tant que roi, Arthur a le devoir de protéger son peuple et de maintenir la paix.

Excalibur est un outil essentiel pour atteindre cet objectif, lui permettant de vaincre ses ennemis et de protéger son peuple des forces du mal.

L'épée représente également le lien entre Arthur et son peuple, lui permettant de se connecter avec eux et de les inspirer avec son leadership.

Le mythe d'Arthur et Excalibur est une histoire inspirante qui démontre l'importance du leadership, du courage et de la justice.

Les Pouvoirs Magiques Attribués à Excalibur

Dans la légende arthurienne, Excalibur n'est pas seulement une arme, mais un objet doté de pouvoirs magiques.

On lui attribue la capacité de guérir les malades, de protéger son porteur des blessures et de vaincre n'importe quel ennemi.

L'épée est un symbole de la force et de la puissance divine, capable d'accomplir des prouesses impossibles à l'homme ordinaire.

La légende raconte qu'Excalibur a été forgée dans une forge magique et était capable de trancher à travers la pierre et le métal, comme si le métal était du beurre.

On raconte également qu'Excalibur possédait une puissance magique, capable d'intimider les ennemis et d'inspirer la loyauté.

Les pouvoirs magiques d'Excalibur ne se limitent pas à sa force physique.

L'épée est aussi censée apporter la sagesse, la justice et la compassion à son porteur, des qualités essentielles pour un roi.

Ces pouvoirs magiques confèrent à Excalibur une dimension mystique et la rendent encore plus puissante et plus fascinante.

Le Rôle d'Excalibur dans les Batailles d'Arthur

Excalibur est un élément central dans les nombreuses batailles d'Arthur.

L'épée, symbole de son autorité royale et de son pouvoir, est un outil essentiel pour protéger son peuple et maintenir la paix.

On la voit à l'œuvre dans des combats contre les envahisseurs, les forces du mal et les ennemis du royaume.

L'épée est décrite comme étant capable de trancher à travers l'armure la plus résistante, de vaincre les guerriers les plus puissants et de repousser les attaques les plus féroces.

Excalibur représente la force physique et le courage d'Arthur, lui permettant de remporter de nombreuses victoires décisives.

L'épée est un symbole de la puissance et de la détermination du roi, capable de surmonter les défis et de protéger son royaume des forces du mal.

De plus, l'épée n'est pas seulement un outil de guerre, mais aussi un symbole de paix et d'ordre.

Arthur utilise son épée pour maintenir la justice et la stabilité dans son royaume, et son utilisation est toujours justifiée par la défense du bien et la protection de son peuple.

La Dame du Lac et la Restitution d'Excalibur

La légende raconte qu'après la mort d'Arthur, Excalibur est retournée à sa propriétaire d'origine : la Dame du Lac.

Cette restitution de l'épée symbolise la fin du règne d'Arthur et le retour de l'épée à sa source divine.

Le retour d'Excalibur à la Dame du Lac est un événement important dans le mythe arthurien.

Il marque la fin de l'ère d'Arthur et l'arrivée d'une nouvelle ère.

La restitution de l'épée représente la fin d'un cycle et le début d'un nouveau.

La scène de la restitution d'Excalibur est souvent décrite comme une cérémonie mystique, où Arthur rencontre la Dame du Lac dans un lac enchanté.

Cette scène est chargée de symbolisme et de significations.

Le retour de l'épée à la Dame du Lac symbolise le cycle de la vie et de la mort, et le fait que la puissance divine est toujours présente dans le monde.

Cette légende offre un exemple de la façon dont un roi peut être tenu responsable de l'utilisation de son pouvoir et de la nécessité de restituer ce pouvoir à la source d'où il provient.

Excalibur comme Emblème de l'Idéal Chevaleresque

L'épée Excalibur est inextricablement liée aux idéaux de la chevalerie.

Elle représente les valeurs de courage, de loyauté, de justice et de compassion, des qualités que les chevaliers étaient censés incarner.

L'épée est un symbole de la quête du bien et de la lutte contre le mal, un thème central de la littérature arthurienne.

Le chevalier qui porte Excalibur est considéré comme un défenseur des faibles et un champion de la justice.

Le mythe d'Arthur et d'Excalibur inspire des générations de lecteurs et de spectateurs à travers le monde.

L'épée représente le potentiel de chaque individu à devenir un héros, à lutter pour le bien et à incarner les valeurs de la chevalerie.

Excalibur est un symbole puissant qui nous rappelle l'importance d'être courageux, loyal, juste et compatissant, des qualités qui nous guident encore aujourd'hui.

L'Importance d'Excalibur dans la Culture Populaire

Excalibur est un symbole qui transcende le temps et les frontières.

Son influence s'étend bien au-delà de la littérature arthurienne et s'est intégrée dans la culture populaire moderne.

L'épée a inspiré de nombreux films, livres, jeux vidéo, et œuvres d'art.

Elle est souvent utilisée comme symbole de puissance, de royauté, et de courage.

L'épée Excalibur est devenue une icône reconnaissable dans le monde entier.

Elle représente un idéal de chevalerie, de justice et de courage, et inspire les gens à travers les époques.

Son histoire continue d'être racontée et réinterprétée dans de nombreux médias, témoignant de sa puissance et de son impact durable sur la culture populaire.

La Leçon d'Humilité et de Leadership dans le Mythe d'Excalibur

L'histoire d'Excalibur nous offre une leçon d'humilité et de leadership.

Malgré sa puissance, l'épée n'est pas une garantie de succès.

Arthur a dû apprendre à utiliser son pouvoir avec sagesse et compassion pour mener son peuple vers le progrès.

Le mythe nous rappelle que le véritable pouvoir réside dans le cœur et non dans l'épée.

Le mythe d'Arthur et d'Excalibur met en lumière les responsabilités du leadership.

Un dirigeant doit être capable de guider son peuple avec justice et compassion, en utilisant son pouvoir pour le bien de tous.

La légende d'Excalibur est un récit inspirant qui nous rappelle que la puissance doit être utilisée avec sagesse et que le véritable leadership est fondé sur l'humilité, la justice et le courage.

 

13 décembre 2024

A Saint Philbert-le-Vieil du Puy du Fou.

 

 

 

 

13 décembre 2024

11 décembre 2024

Mais qui est "Las Cases" ?*

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Dans le spectacle Le Dernier panache, Napoléon s’adresse à Las Cases :

"Écrivez Las Cases : j’aurais voulu avoir à mes côtés ce Charette, il me donne l’impression d’un grand caractère, il laisse percer du génie" ...

Mais qui est  ce Las Cases ?

Marie Joseph Emmanuel Auguste Dieudonné, comte de Las Cases était un historien français.

Il est l’un des compagnons d’exil de Napoléon à Sainte-Hélène.

Le nom de Las Casas en Espagne (dans l’entourage de Christophe Colomb), et en France (dans les armées de Louis XII et de François Iᵉʳ) apparaît tout au long de l’histoire.

Il est né le 21 juin 1766 dans le château Las Cases, paroisse de Couffinal, actuelle commune de Blan (Tarn), situé entre Castres et Revel.

Il a été baptisé le 22 juin dans la proche paroisse de Belleserre, l’église de Couffinal étant en travaux.

Il est décédé le 14 mai 1842 à Passy.

Il appartenait à une famille qui se vantait de compter parmi ses ancêtres, (l’apôtre des Indiens), le vénérable Bartolomé de Las Cases (Séville 1484-1566 Madrid) de l’Ordre des Prêcheurs.

L’antique famille de Las Cases s’était illustrée au XIIe siècle dans la lutte contre les Maures.

Napoléon dictant ses mémoires  Jean Baptiste Mauzaisse 1841 Malmaison 15X21.

Cette famille primitivement française est passée en Espagne vers l’an 1095 avec le comte Henri de Bourgogne, venu aider le roi de Castille et Léon, Alphonse VI, à combattre les Musulmans.

Son fils Alphe Henriques remporta la bataille d’Ourique contre 5 rois maures en 1139.

Aidé par un combattant de la maison de Bourgogne, pour le récompenser, il lui donna "todas las Casas" : toutes les demeures des Maures entourant le lieu de la bataille.

De là viennent l’origine des armoiries, la devise : Semper Paratus et le nom de Las Casas.

En 1200, le chevalier Carlos de Las Casas fixé à Séville, fut désigné pour accompagner Blanche de Castille en France lorsqu’elle épousa, le 12 mai 1200, Louis VIII le père de St Louis.

Il se fixa dans l’Agenais et son nom de Las Casas fut francisé en Las Cases.

Après avoir fait de bonnes études à Vendôme (aujourd’hui lycée Ronsard) chez les Oratoriens, Emmanuel de Las Cases est admis en 1780 à l’École militaire de Paris.

En 1782, à 16 ans, il entra dans la marine à Brest, où sa petite taille (1,60 mètre) le fait remarquer.

Comme aspirant, il suit les cours de l’École d’application navale avec Charette, où il se spécialise dans les techniques de la cartographie.

Embarqué à bord de l’Actif faisant partie de la flotte de la Motte-Picquet (1720-1791), il participe au blocus de Gibraltar (1779-1783) et à divers combats contre les navires anglais.

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Il sert, durant les dernières années de la Guerre d’Indépendance américaine, brillamment dans la marine du roi, en particulier aux Antilles où il côtoie Charette à la Martinique en 1785.

Au rétablissement de la paix, il devait faire partie de l’expédition de La Pérouse mais, alors à St Domingue, il arriva trop tard à Brest  pour le départ !

Ce qui le sauva d’une mort certaine.

En avril 1789, Emmanuel de Las Cases, de retour à Brest, est nommé lieutenant de vaisseau, à 23 ans.

Lorsque survient la Révolution, il choisit en 1791 d’émigrer et de rejoindre l’armée de Condé à Coblence où il retrouve Charette.

Il y est déçu par l’accueil qui lui est fait et par les querelles entre émigrés.

Après la dissolution de cette armée, suite à la bataille de Valmy du 20 septembre 1792, Las Cases se rend en Angleterre fin décembre 1792.

Il participe à la préparation de l’expédition de Quiberon mais il n’y débarque pas en juillet 1795, car il était resté à Londres pour y être opéré d’une hernie.

Il participe avec l’armée des émigrés, emmenée par le Comte d’Artois (futur Charles X) à l’expédition de l’Ile d’Yeu d’août à novembre 1795 où Charette ne put les rejoindre.

Puystory_5529Après l’échec de cette expédition, il peut rembarquer et revenir en Angleterre.

A Londres, il travaille à la rédaction d’un atlas géographique et donne des leçons.

C’est à cette occasion qu’il noue une fidèle amitié avec l’épouse du riche baronet Thomas.

Clavering, une jolie lady française, née Claire Gallais, baptisée à Angers Saint-Maurille, le 4 novembre 1770.

La publication, sous le pseudonyme de A. Lesage, de son Atlas historique, généalogique, chronologique et géographique remporte un franc succès à Londres en 1799.

Cet ouvrage connaîtra le même succès en France, puisqu’à partir de 1803, une édition paraîtra chaque année.

De mai à septembre 1812, Las Cases effectue une mission d’inspection des dépôts de mendicité et des prisons qui lui fera proposer d’utiles réformes à Napoléon.

Au printemps 1814, il participe à la défense de Paris comme chef de bataillon à la 10e légion, sous les ordres du général Moncey.

Après la première abdication de Napoléon (1769-1821) signée par l’Empereur le 12 avril à Fontainebleau, il refuse de siéger au Conseil d’Etat et rejoint Londres.

Au retour de l’Aigle de l’Ile d’Elbe, Las Cases est aux Tuileries dès le 20 mars 1815.

Dès le 24 mars 1815, il retrouve ses fonctions de chambellan et de conseiller d’Etat.

Après la défaite de Waterloo, le 18 juin, il reste au service de l’Empereur et sollicite l’honneur de partager son exil.

Le comte de Las Cases et son fils recevant la lettre de Napoléon Lithographie de Langlumé 1821.

Marquis d’Ancien Régime, officier de marine émigré pendant la Révolution, devenu chambellan et comte de l’Empire puis conseiller d’État durant les Cent Jours, Emmanuel de Las Cases ne présenterait dans l’épopée napoléonienne qu’un intérêt restreint s’il ne s’était attaché à son maître proscrit et n’avait publié en 1823, deux ans après la mort de l’Empereur, « Le Mémorial de Sainte-Hélène »  qui fut peut-être le livre le plus lu du XIXe siècle.

Le 7 août 1815, Napoléon et sa suite dont Las Cases et son fils Emmanuel Pons de Las Cases (1800-1854), page de l’Empereur, montent à bord du Northumberland à destination de Sainte-Hélène où ils resteront dix-huit mois jusqu’à leur expulsion vers le Cap, le 31 décembre 1816.

Au cours de la traversée, Las Cases avait noté, dès le 9 septembre 1815, les premiers souvenirs de Napoléon, qui étaient remis en ordre en fin de journée par son fils Emmanuel Pons.

Dans son grand journal, Las Cases a consigné, au jour le jour, les propos de l’Empereur.

Il a pris, sous sa dictée, le récit des campagnes d’Italie et noté les persécutions dont l’illustre captif était l’objet de la part de ses geôliers, dont le gouverneur Hudson Lowe.

La campagne de France de Jean-Louis Ernest Meissonnier (1815/1891) - 1864 - Musée d'Orsay.

Las Cases sut se faire apprécier de Napoléon par ses manières affables, son érudition et sa disponibilité.

Les dictées qui continuèrent jusqu’en novembre 1816 sont à l’origine du "Mémorial de Sainte-Hélène". 

Dans l’édition du Mémorial de 1830, à la date du 6 novembre 1816, Las Cases cite les paroles de Napoléon à propos de Charette :

"J’ai lu une histoire de la Vendée, si les détails, les portraits sont exacts,

Charette est le seul grand caractère, le véritable héros de cet épisode marquant de notre Révolution… Charette me laisse l’impression d’un grand caractère, je lui vois faire des choses d’une énergie, d’une audace peu commune et laisse percer le génie".

Je lui disais avoir beaucoup connu Charette dans mon enfance, nous avions été garde de la marine, ensemble à Brest, nous y avions partagé longtemps la même chambre, mangé à la même table et il avait fort surpris par ses exploits et sa brillante carrière tous ceux de nous qui avaient été liés avec lui"… 

Le 24 novembre 1816, Las Cases confie à son serviteur James Scott une lettre clandestine pour le Prince Lucien et une pour Lady Clavering, chargée de la lui transmettre.

Puystory_5526Il y dénonce les conditions de détention de l’Empereur.

Malheureusement, le serviteur en informe Hudson Lowe et le 25 novembre 1816, Las Cases et son fils sont arrêtés et retenus prisonniers.

Le 16 décembre, le gouverneur remet à Las Cases une lettre de Napoléon, signée du 11, avec sa signature accompagnée de "Votre dévoué".

Après qu’Emmanuel Pons ait pu en recopier certains passages, elle est confisquée par Hudson Lowe.

Las Cases et son fils sont expulsés et quittent l’île de Sainte-Hélène le 30 décembre 1816 pour le Cap, où ils restent en quarantaine, pendant 7 mois1/2 avant de regagner l’Europe.

Arrivés en Angleterre en novembre 1817, ils sont refoulés puis conduits à Ostende.

La France, les Pays-Bas et l’Autriche refusant de leur donner l’asile, Las Cases et sa famille s’installent en décembre 1817 à Francfort, puis au pays de Bade à l’été 1818.

Après la mort de Napoléon, le 5 mai 1821, l’autorisation de rentrer en France est accordée à Las Cases dans les derniers jours de juillet 1821 et il arrive à Paris le 16 août. Il s’installe à Passy.

En 1822, il récupère ses manuscrits notamment la lettre de Napoléon et son "Grand Journal" confisqué par Hudson Lowe où se trouve consigné jour par jour tout ce qu’a dit et fait Napoléon, durant dix-huit mois, du 20 juin 1815 au 25 novembre 1816.

Il publia en 1823 ce Mémorial dont le retentissement fut si grand qu’il fut réimprimé en 1824, 1830, 1835, 1840 et surtout 1842 avec illustrations de Nicolas Charlet qui lui  rapporta 3 millions de francs (+/- 9,5 millions €).

Il fut traduit en de nombreuses langues et enfin, il valut à Las Cases un siège de député.

Emmanuel de Las Cases 1766/1842 Lithographie de Delpech - 1840.

La légende napoléonienne doit beaucoup à cet ouvrage.

En juillet 1831, Las Cases fut élu député de l’arrondissement de Saint-Denis et siège à gauche jusqu’en mai 1834.

Il est réélu en 1839 jusqu’à sa mort en 1842.

Aveugle en 1840, il ne put accompagner le prince de Joinville à Sainte-Hélène pour le Retour des Cendres de Napoléon ; c’est son fils Emmanuel Pons qui le remplaça.

Le 15 décembre 1840, il était présent aux Invalides, lors de la cérémonie.

Il mourut le 14 mai 1842, après avoir eu la satisfaction de voir rendre à la France les restes mortels de l’homme à qui il avait donné des preuves d’un attachement et d’un dévouement qui honorent toujours sa mémoire.

En 2005, le "Grand Journal" tenu par Las Cases à Ste Hélène, prémices du Mémorial a été découvert à la British Library par Peter Hicks.

Il est paru en octobre 2017 sous le titre "Le Mémorial de Sainte-Hélène - Le manuscrit retrouvé" aux Editions Perrin – en collaboration avec la fondation NAPOLEON.

 

BIBLIOGRAPHIE

LAS CASES le mémorialiste de Napoléon - Comte Emmanuel de Las Cases - Arthème Fayard - 1959

Las Cases l’abeille de Napoléon - Jean-Pierre Gaubert - Loubatières - 2003

LAS CASES le Mémorialiste de Napoléon nous dit… - Jean-Pierre Gaubert - 2017

 

Pour découvrir en détails LAS CASE, je vous donne rendez-vous sur la page de  : lauragais-patrimoine.fr

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