Sous le Sable de l'arène
A travers l'Empire romain, plus de 250 amphithéâtres romains nous sont connus.
Ils ont souvent laissé d'impressionnants vestiges.
Citons des exemples comme Fréjus, d'Arles et de Nîmes, Xanten, etc....
Sanglants les spectacles donnés dans les amphithéâtres étaient diversifiés et proposaient :
des combats de gladiateurs (munera)
des chasses (venationes)
des batailles navales, ou naumachies (naumachiae)
L'amphithéâtre romain le plus célèbre est celui de Rome.
Un soin tout particulier avait été apporté dans la composition des mécanismes d'accès à l'arène.
Les fauves et les hommes surgissaient au niveau de l'arène et cela pour le plus grand plaisir des spectateurs.
Cet amphithéâtre, construit au 1er siècle av. J.-C., doit peut-être son nom à la proximité d'une statue "colossale" du Soleil.
C'était un immense ovale de 188 mètres sur 156 qui dressait ses quatre étages à 57 mètres de hauteur.
Il pouvait recevoir entre 50.000 et 70.000 spectateurs.
Le schéma présenté représente une très petite partie des aménagements du Colisée ...
La galerie (1) permet aux spectateurs d'accéder aux gradins (2) dont les plus proches de l'arène sont réservés aux notables : le "podium".
Trois séries de gradins, séparés par des couloirs de circulation, surplombent le podium.
La troisième plate-forme, tout en haut, est une simple terrasse sans sièges, réservée aux esclaves et aux étrangers.
On accède aux gradins par des galeries voûtées et des escaliers en pentes, les "vomitoria" car ils "dégorgent" le public avant et après le spectacle.
Un parapet et un filet de protection (3) protègent le public des incursions des fauves ...
L'amphithéâtre est protégé du soleil et de la pluie par un immense "velum" (manœuvré par les marins de la flotte militaire de Misène).
L'arène (du mot latin "arena", sable (4)), est construite au-dessus d'un vaste labyrinthe de galeries voûtées, de murs, de cellules, d'escaliers, de cages ...
Elle est constituée d'un plancher épais recouvert de sable, reposant sur un réseau de poutres et de madriers.
Dès leur arrivée au Colisée, les fauves sont introduits dans la galerie (5).
Celle-ci, au dernier sous-sol, court tout autour de l'arène et donne sur des cages de fer (6) qui n'ont que 3 côtés.
La porte en fer (7), selon sa position, ferme la cage ou obstrue la galerie (5).
Ainsi, chaque fauve est conduit dans sa cage.
La porte est refermée et libère la galerie pour le fauve suivant.
Un simple mais ingénieux système d'ascenseur (8), avec un contrepoids et un cabestan, hisse la cage au niveau supérieur.
La cage n'ayant que 3 côtés, le fauve peut s'échapper vers l'escalier (9) et accéder à l'arène dès l'ouverture de la trappe (10).
Le supplice des prisonniers commence.
Histoire Puy du Fou (3)
Les Puy du Fou étaient catholiques, et guerroyaient contre les Protestants puissants dans ce Haut Bocage.
Par mesure de sécurité, il fallut abandonner le château et se réfugier dans un autre domaine.
Vraisemblablement, le Puy du Fou fut incendié pendant ces guerres, la haute toiture qui couvrait les combles éclairés par les lucarnes à frontons, dont quelques-unes subsistent encore, s'effondra.
Tant bien que mal, le Puy du Fou fut recouvert d'une économique toiture de tuiles romaines en usage dans le pays.
La construction de la galerie de droite n'eut pas lieu, et les grandes arcades de celle de gauche, bouchées par des murs de maçonnerie.
La fortune des du Puy du Fou amenuisée par les guerres ne permettait plus l'achèvement de ce château.
Comme beaucoup de grands seigneurs de cette époque troublée, chargés d'honneurs très onéreux, et malgré de grands mariages, les du Puy du Fou se ruinèrent.
Pour payer les troupes levées sur ses terres et équipées à ses frais, payer aussi l'achat de la seigneurie de Mallièvre et la réfection de l'église des Epesses, Gabriel du Puy du Fou vendit peu à peu ses domaines.
D'abord en 1643 le Bois-Niard de Chambretaud, en 1645, l'important marquisat de Combrende, en 1653 Curzon, puis Fromenteau, et enfin le 5 juillet 1659, ce fut le tour du Puy du Fou.
De l'immense fortune de cette famille, il ne restait plus que Pescheseul, où il mourut en 1653, le dernier mâle du nom.
Le Puy du Fou fut acquis par Claude Boylesve, né presque pauvre à Angers en 1611 mort en 1673.
Il devint secrétaire du fameux surintendant Fouquet (1615-1680).
Il fit une fortune scandaleuse, dont il essaya de faire oublier l'origine en se répandant en donations de toutes sortes.
Il fit meubler et décorer magnifiquement l'église des Epesses et élever le beau rétable du 17ème siècle qui orne aujourd'hui le chœur.
Mais bien mal acquis ne profite jamais.
A la mort de Claude Boylesve, ses sept enfants recueillirent un maigre héritage.
Le Puy du Fou passa à sa fille Gabrielle (1664-1738), qui épousa François-Pierre de la Forest d'Armaillé (1658-1702).
Un de ses descendants, ruiné à son tour, vend le Puy du Fou, le 24 décembre 1788, au comte de Marconnay.
La Révolution approchant et avant d'émigrer, il vendit cette terre du Puy du Fou au marquis Godard de Belbœuf (1730-1808), pour le compte de son beau-père Clément-Charles-François de l'Averdy (1724-1793), qui fut ministre des Finances de Louis XVI (1754-1793) et porta sa tête sur l'échafaud le 23 novembre 1793.
Il ne vint sans doute jamais au Puy du Fou, et lors de l'incendie du 31 janvier 1794, par la Colonne Infernale de Boucret (1764-1820), il est fort possible que c'était un château vide qui brûlait.
Monsieur de l'Averdy n'avait certainement pas eu le temps de le meubler.
Seule la grande galerie échappa à l'incendie.
L'année suivante le nouveau régisseur, Lelièvre, la transformera pourra en faire son habitation.
Quant aux officiers de justice qui gravitaient autour du Puy du Fou retenons le notaire de la châtellenie, Gabriel-Vincent Chenuau (1755-1821) qui fut adhérant aux idées nouvelles de la Révolution.
Il devint aux Epesses, l'émule du proconsul Jean-Baptiste Carrier (1756-1794), de Nantes, et ses victimes y furent nombreuses.
Pendant que sa fortune à la faveur des acquisitions des Biens Nationaux, devint considérable.
Parmi ses victimes, il faut compter Charles-Joachim Girault, de la Limouzinière, dernier sénéchal du Puy du Fou.
Il s'efforça de protéger ce domaine de la rapacité de Chenuau, Charles-Joachim Girault (1742-1794), de la Limouzinière fut membre du Comité établi par les Vendéens aux Epesses, et fut massacré sur l'ordre de Chenuau, au bourg de Chambretaud où il était caché au début de juin 1794.
Le 14 novembre 1799, les Vendéens du Haut-Bocage sous les ordres du marquis de Grignon de Pouzauges (1775-1799), battirent au Puy du Fou, une colonne républicaine.
Les descendants de Monsieur Grignon de l'Averdy, vendirent le Puy du Fou en 1949.
"Epica Awards" et le Puy du Fou.
La campagne de publicité des "tableaux" du Puy du Fou vient de remporter la médaille de bronze des
"Epica Awards",
récompensant l'art dans la publicité.
Delacroix, Géricault, Velasquez…
Autant de grands noms de la peinture qui ont inspiré la nouvelle campagne de communication du Puy du Fou :
"Les Tableaux".
Et les équipes du Grand Parc ont su s’entourer des plus grands spécialistes afin de transmettre la romance spectaculaire, la puissance de l’action et l’émotion des spectacles du Puy du Fou.
Photo-peinture, décors grandioses et personnages épiques, cette collection de 5 "tableaux" tranche totalement avec les codes habituels des parcs de loisirs.
Passez de l’autre côté de l’objectif et découvrez en exclusivité le making-of de cette campagne exceptionnelle (Voir la Vidéo).