Le sujet qui suit n'est pas amusant, mais il fait aussi partie de l'histoire. Le docteur Joseph Guillotin présente aux députés de l'Assemblée Constituante une nouvelle machine servant à exécuter les condamnés à mort. L'engin, mis au point en collaboration avec le chirurgien Antoine Louis, est selon ses inventeurs le moyen "le plus sûr, le plus rapide et le moins barbare." Il sera d'abord appelé 'Louison" ou "Louisette" mais très vite les parlementaires et les journalistes lui donneront le nom de "guillotine" en souvenir du nom de son créateur. Le peuple surnommera la machine: "la veuve". La première exécution aura lieu le 25 avril 1792, elle s'appliquera à un bandit de grand chemin (Nicolas Jacques Pelletier). La guillotine fonctionnera jusqu'en 1977 (Hamida Djandoubi).
Le premier film du Puy du Fou, consacré à François-Athanase Charette de La Contrie, sortira en avant-première au cinéma le 8 décembre prochain, partout en France. Ce long-métrage raconte la vie de François Athanase Charette de la Contrie, dit Charette, héros de l’armée catholique et royale pendant les guerres de Vendée.
Nous serions heureux que tous les membres de PuyStory puissent découvrir avant le grand public notre hommage cinématographique à ce héros vendéen. C’est pourquoi nous vous signalons que des places pour cette projection exceptionnelle sont en vente sur le site internet :
Vaincre ou Mourir, documentaire épique d’inspiration historique.
Vaincre ou Mourir, documentaire épique d’inspiration historique produit par le Puy du Fou et distribué par Studiocanal, est inspiré du Dernier Panache, spectacle du Puy du Fou sacré en 2016 "Meilleure Création Mondiale" par un jury prestigieux lors d’une cérémonie officielle à Los Angeles (Etats-Unis) et qui a déjà émerveillé plus de 10 millions de spectateurs.
(Dernier Panache - Puy du Fou)
Son succès permettra, nous l’espérons, de faire connaitre au plus grand nombre la vie du héros de l’armée catholique et royale pendant les guerres de Vendée, que vous connaissez bien.
Casting trois étoiles, moyens colossaux.
Ce documentaire spectaculaire est servi par un casting trois étoiles : Hugo Becker interprétera Charette, tandis que Jean-Hugues Anglade, Rod Paradot, Constance Gay, Gilles Cohen, Anne Serra, Dorcas Coppin, Francis Renaud ou encore Grégory Fitoussi, lui donneront la réplique.
Il s’appuie par ailleurs sur le savoir-faire artistique et les installations uniques du Puy du Fou : des décors authentiques, 60 000 costumes, 230 chevaux de spectacle, un vivier de milliers d’artistes (cascadeurs, cavaliers, danseurs, escrimeurs...), plusieurs dizaines d’hectares de terrain naturel, des ateliers de construction de décors et de confection de costumes…
Synopsis…
En 1793, voilà trois ans que Charette, ancien officier de la Marine Royale, s’est retiré́ chez lui en Vendée. Dans le pays, la colère des paysans gronde. Ces même paysans font appel au jeune retraité pour prendre le commandement de la rébellion.
(Dernier Panache - Puy du Fou)
En quelques mois, le marin désœuvré devient un chef charismatique et un fin stratège, entraînant à sa suite paysans, déserteurs, femmes, vieillards et enfants, dont il fait une armée redoutable car insaisissable. Le combat pour la liberté ne fait que commencer...
Réalisé par Paul Mignot et Vincent Mottez sur une idée originale de Nicolas de Villiers, Président du Puy du Fou, cette création originale sera distribuée par Studiocanal et les chaînes du groupe Canal+ dès 2023.
Synopsis : 1793. Voilà trois ans que Charette, ancien officier de la Marine Royale, s’est retiré chez lui en Vendée. Dans le pays, la colère des paysans gronde : ils font appel au jeune retraité pour prendre le commandement de la rébellion. En quelques mois, le marin désœuvré devient un chef charismatique et un fin stratège, entraînant à sa suite paysans, déserteurs, femmes, vieillards et enfants, dont il fait une armée redoutable car insaisissable. Le combat pour la liberté ne fait que commencer...
La cabosse est le fruit du cacaoyer pour les fèves de chocolat. C'est une baie qui contient de 15 à 40 graines. Après fermentation et torréfaction, ces graines sont utilisées pour la fabrication du cacao et du chocolat. La cabosse, dans le vieux langage, faisait aussi référence à une contusion, à une bosse ou à une meurtrissure.
Dans le spectacle du "Dernier Panache", on assiste à la "Danse des Cabosses" qui représente des personnes qui n'ont pas eu une vie facile, qui ont subi beaucoup d'épreuves. Charrette aimait danser et la fête. À la vieille d'un combat, la danse et l'amour étaient de bons exutoires à la violence à venir.
À chaque victoire, Charrette organisait un bal, notamment en son quartier général de Legé. Très technique, la "Danse des Cabosses" nécessite de danser... avec des sabots. Et en l’écoutant, même les plus timides et les moins adroits sont pris d’une irrépressible envie de danser !
La messagère Jeanne Marie Andrée Lourdais Née à Domalain le 15 mars 1762, et décédée à La Gaubretière dans la nuit du jeudi le 30 octobre 1856 (95 ans). Fille d'André Lourdais et de Renée Roussel. Marie Lourdais n’était pas originaire du pays. Elle venait de Domalain, une petite paroisse du pays de Vitré (Bretagne), et s’était retrouvée dans le bourg de La Gaubretière où elle tenait une épicerie.
Durant la révolution, profondément religieuse et monarchiste, elle gagna la Vendée afin de secourir les prêtres réfractaires et devint très vite une espionne aux services de Sapinaud et de Charette de La Contrie. Pour accomplir sa mission, elle troque son costume poitevin, un peu lourd, contre la robe accorte et la coiffe coquette des femmes nantaises.
La messagère des chefs vendéens, passait ainsi les postes républicains sans éveiller les soupçons, grâce à sa mine paysanne et au ballot de mercerie qu'elle portait dans sa hotte. Nul ne prêtait attention à cette pauvre femme ployant sous le poids de son lourd baluchon, pas même les Bleus qui la croisaient au détour des chemins sans se douter un seul instant qu’ils laissaient filer la messagère de Charette et de Sapinaud.
Le général Charette, connaissait son audace et son intrépidité, il jugea au premier coup d'œil celle qu'il appela dès lors, à la grande joie de l'humble femme, "Ma Bretonne !". Il l'attacha au service de l'armée et lui confia les missions les plus graves, celles où il faut autant d'adresse et de sang-froid que de courage et de résistance. Il l'envoyait d'un corps d'armée à l'autre, d'une extrémité à l'autre de la Vendée, de Montaigu à Fontenay, de Cholet à Luçon, de Belleville à Noirmoutier.
Elle parcourait parfois quinze lieues (+/- 72 km) en un jour avec des lettres, cachées dans la doublure de sa coiffe, qui valaient pour elle, en cas qu'on les découvrît, un arrêt de mort. Il la chargea même d'y porter une lettre au généralissime d'Elbée. Puis elle rapporta de la même façon la réponse du généralissime à Charette.
Elle chemina sans répit, tantôt à travers les pâtures à demi-submergées du Marais, tantôt parmi les forêts de Grand'Lande ou de Machecoul, ou bien dans les chemins encaissés et les taillis presque impénétrables du Bocage. Après les combats, elle pansait les blessés, leur procurait une bonne cache, les fournissait de fruits, de pain, mendiés chez les fermiers bien pensants et n’eut de cesse de porter secours aux prêtres proscrits, s'oubliant elle-même pour secourir les autres.
Après la guerre, Marie Lourdais fut recueillie par Madame de Buor née Marie-Aimée Baudouyn de Lansonnière (1752-1829) en récompense des nombreux services qu’elle lui avait rendus, et avec laquelle elle revint s’établir à La Gaubretière.
Mars 1793, 600 paroisses de quatre départements au sud de la Loire se soulèvent par refus de la "levée en masse" et pour défendre leurs "bons prêtres", persécutés par le régime révolutionnaire.
C’est le début des guerres de Vendée.
Derrière des chefs issus du peuple (Cathelineau, Stofflet…) et d’anciens officiers (La Rochejaquelein, Bonchamps, Charette…), une armée de paysans va résister avec foi et courage.
Ceux que Napoléon qualifiait de "géants de la Vendée" combattront les Bleus durant trois ans.
Œuvre crayon lithographique, Deveria (Achille-Jean-Marie), imprimée chez Lemercier, 1838. Travot est représenté tenant à la main une feuille sur laquelle est écrit : "Travot pacificateur de la Vendée ". Sur le socle "Le général Travot, H. Maindron ". Refusée par le jury au Salon de Paris de 1836, cette statue en bronze a été inaugurée le 26 août 1838 à la Roche-sur-Yon. L'affiche de souscription comportant la liste des personnes qui ont participé à l'érection de ce monument, est conservée aux Archives Départementales de la Vendée (cote T.369). Cette œuvre a été envoyée à la fonte par les Allemands lors du second conflit mondial (1944). Jean-Pierre Travot. Né à Poligny en 1767, mort à Chaillot en 1836. Engagé dans un régiment d'infanterie (1786), il prend part aux campagnes révolutionnaires.
Vainqueur de Charette à la Brussière (janv. 1796), il le fait prisonnier (mars 1796). Général de division (1805), il participe aux guerres de l'Empire. Après avoir remporté les victoires d'Aizenay et de Saint-Gilles (mai 1815), il livre bataille à Rocheservière et pacifie le marais vendéen. Pair de France en 1815, il se retire à Lorient après l'abdication de Napoléon V. Arrêté en 1816, condamné à vingt années de réclusion, il est interné au Fort de Ham. Atteint de folie, il est gracié en 1819.
"J'ai lu une histoire de la Vendée, si les détails, les portraits sont exacts Charette est le seul grand caractère, le véritable héros de cet épisode marquant de notre révolution, lequel, s'il présente de grands malheurs, n'immole pas du moins notre gloire. On s'y égorge, mais on ne s'y dégrade point, on y reçoit des secours de l'étranger, mais on n'a pas la honte d'être sous sa bannière et d'en recevoir un salaire journalier pour n'être que l'exécuteur de ses volontés. Oui, Charette me laisse l'impression d'un grand caractère, je lui vois faire des choses d'une énergie, d'une audace peu communes, il laisse percer du génie. "
Napoléon Ier, cité par Emmanuel de Las Cases, Le Mémorial de Sainte-Hélène.
Lors de sa deuxième expédition pour l’Amérique, que Christophe Colomb (1451-1506) découvre le petit archipel, le 4 novembre 1493, qu’il baptise "Los Santos", en référence à la fête de la Toussaint qui venait d’être célébrée. Ce groupe d'îles est situé dans les Antilles, entre la Basse-Terre (Guadeloupe) et la Dominique. L’archipel des Saintes a fait l’objet, à partir du 16ème et pour 3 siècles, d’illustres batailles de possession entre la France et l’Angleterre. La bataille des Saintes se déroule du 9 avril au 12 avril 1782.
Photo Nade
La flotte britannique, dirigée par George Rodney (13.02.1718-24.05.1792), fut envoyée sur place les contrecarrer et attaquer la flotte française, dirigée par le comte de Grasse (13.09.1722-11.01.1788), qui protégeait un convoi marchand et qui se préparait à envahir la Jamaïque. Le 07 avril 1792, la flotte française se composait de 35 navires de ligne, dont 2 armés de 50 canons, et un grand convoi de plus de 100 navires de transport. Le 9 avril, de Grasse ordonne au convoi se réfugier en Guadeloupe et fait mettre ses navires en ordre de bataille pour couvrir leur retraite.
Photo Nade
Baptisée le Trafalgar antillais, elle sera le point final à la Guerre d’Indépendance de l’Amérique. Malgré la défaite de la flotte française, commandée par le Comte de Grasse, l’Angleterre lors du traité de Versailles, en 1783, reconnait l’indépendance des Etats-Unis et est obligée de restituer à la France certains territoires.
Après Yorktown, l'indépendance des jeunes Etats-Unis était assurée, cependant la France et la Grande-Bretagne s'affrontaient toujours dans les Caraïbes à propos des territoires coloniaux. La victoire des Saintes redora le blason de la Royal Navy dans les Antilles, mais ce ne fut que provisoire. Au début d'avril 1782, elle rencontra effectivement celle de l'amiral de Grasse au nord de la Dominique, près d'un groupe d'îles appelé les Saintes.
Après quelques manœuvres initiales et affrontements mineurs, la bataille proprement dite eut lieu le 12 avril, opposant les 36 navires anglais aux 30 français restant. Au début de l'engagement, les deux flottes se positionnèrent parallèlement l'une à l'autre. Les Britanniques lâchèrent de meilleures bordées, afin de briser la ligne de la flotte française. La manœuvre fut couronnée de succès car une partie de l'armement anglais était équipée de nouveaux systèmes de mise à feu.
La ligne française présentait également un certain relâchement et Rodney exploita un brusque changement de direction du vent pour l'enfoncer et tirer sur les bâtiments placés de part et d'autre et sur courte distance, leurs canons (des caronades) étaient particulièrement efficaces. D'autres navires britanniques imitèrent leur capitaine et les Français perdirent toute formation, durement éprouvés au cœur de la mêlée. Quelques bâtiments français tentèrent de virer de bord ce qui rompit l'ordre de bataille.
Le combat fut particulièrement acharné et dura plus de cinq heures. Grasse, ayant épuisé toutes ses munitions, fit tirer une dernière salve en chargeant quelques canons avec sa vaisselle d'argent puis se rendit. Son vaisseau n'était plus qu'un ponton sanglant et démâté. Le César (74 canons), capturé par les Britanniques, explosa à la tombée de la nuit. Ce sacrifice n'avait cependant pas été inutile car le reste de l'escadre put s'enfuir. De Grasse et son navire amiral se rendirent en fin de journée.
400 hommes de son équipage avaient été tués. Quatre autres vaisseaux français furent également capturés. La victoire aurait pu être totale si Rodney, amiral assez conservateur, avait organisé une poursuite plus vigoureuse du reste de la flotte française. Il n’a jamais été élucidé si Rodney a coupé les lignes françaises par tactique ou si ce n’est pas plutôt le vent qui a induit la manœuvre. La question de savoir pourquoi les navires français n’ont pas été poursuivis reste aussi sans réponse.
Les pertes furent : Britanniques, aucun navire perdu, 1000 morts ou blessés. Français, 4 navires capturés, 1 détruit, 5000 morts, blessés ou prisonniers. De retour à Versailles, de Grasse pour se justifier accusa ses deux chefs d’escadre Vaudreuil (1724-1802) et Bougainville (1729 - 1811) d’avoir désobéi à ses ordres. D’où un Conseil de guerre ordonné par Louis XVI (1754 - 1793). Trois cent quatre survivants vont témoigner à Lorient, où chacun essayera de justifier sa conduite. Après trois mois de délibérations, seul Bougainville est condamné, tous les autres officiers sont absous.
De Grasse est le grand perdant de ce procès, il lui sera interdit de monter sur un vaisseau et il subira pendant plus d’un siècle l’opprobre de la Marine française. En revanche, les Américains et Washington lui rendirent toujours hommage.
Photo Nade
Charette de la Contrie (1763 - 1796) embarqué sur le "CLAIRVOYANT" participe à la bataille des SAINTES. De Grasse donnera l’ordre à la frégate "l’Astrée", commandée par La Pérouse (1741 - 1788), de le prendre en remorque et de le convoyer aux Antilles.
Un changement imposé par la Convention montagnarde. En 1793 commence la Terreur. Les Montagnards, un groupe de députés de l'Assemblée constituante, mettent en place une dictature révolutionnaire de crise et décident d'une levée en masse pour renflouer l'armée. Une décision qui passe mal dans les campagnes. En Vendée, une révolte paysanne éclate.
C'est le début de la guerre de Vendée, qui oppose républicains et royalistes (1793-1796). Prêts à tout pour ramener le calme, les Montagnards jurent de supprimer la Vendée. Le 7 novembre 1793, le département est nommé "Vengé". Un nom issu de "vengeur", autre appellation du bourreau qui manœuvre la guillotine... C'est entre 1793 et 1795, que la Vendée sera nommée "Vengé".
La Vendée porte à cette époque le n° 79. Parler de génocide vendéen était et est pourtant justifié. C'est Bertrand Barrère qui demandait à la tribune, en avril 1793, d’exterminer les Vendéens, répondant à trois lois votées à l’unanimité par la Convention, cette assemblée de furieux : – La loi du 1er août 1793 qui " conceptualise l’anéantissement matériel de la Vendée et la déportation des femmes, des enfants, des vieillards". – La loi du 1er octobre 1793 qui a pour objectif de "régler définitivement la question vendéenne". – La loi du 8 novembre 1793 qui "débaptise la Vendée, laquelle devient le département Vengé".
Cette dénomination imposée par décret de la Convention à la fin de l’année 1793 devait effacer de la mémoire des hommes celui de "Vendée", entaché de tous les crimes aux yeux des révolutionnaires. C'est le 18 brumaire an II (8 novembre 1793), que la Convention nationale vote un "décret relatif au ci-devant département appelé la Vendée, lequel se nommera désormais le département Vengé" (article Ier). Au même moment, plusieurs communes ou lieux vendéens sont rebaptisés.
Le texte prévoyait d’autre part de confisquer tous les biens des rebelles pour les distribuer aux patriotes locaux (article IV), mais aussi aux réfugiés républicains venus des frontières de l’Est (article V) et aux familles pauvres, que les autres départements étaient invités à envoyer en Vendée pour y recevoir une propriété (article VI). Ce nom de "Département Vengé" n’a guère connu de succès dans la pratique, pas plus que les noms déchristianisés des communes vendéennes. On le trouve cependant sur quelques cartes, extraite d’un triptyque "des départements Vengé, des Deux-Sèvres et de la Vienne".
Cet événement est un des épisodes de la Guerre de Vendée, commencée en 1793 opposant le pouvoir central et une région où le vote par la Convention nationale d'une levée en masse de 300.000 hommes pour combattre les ennemis de la Révolution française, le 24 février 1793 provoquant ainsi un soulèvement populaire. CONVENTION NATIONALE du 18 brumaire an II (8 novembre 1793). Décret relatif au ci-devant département appelé la Vendée, lequel se nommera désormais le département Vengé.
La Convention Nationale, décrète les articles : I. Le département ci-devant appelé de la Vendée se nommera désormais le département Vengé. II. Toutes les séparations des héritages, soit sellés ou haies, seront détruits par les anciens ou nouveaux propriétaires, dans l'espace de six mois, et seront remplacés par de simples bornes. III. Deux représentants du peuple se transporteront à Nantes et dans toutes les villes de la Vendée, y prendront l'état des héritages possédés ci-devant par les rebelles et tous ceux qui, ayant pris part à la guerre de la Vendée n'ont point abjuré leur erreur. IV. Ces héritages seront distribués à des cultivateurs restés fidèles dans le pays, et qui ont droit à des indemnités. V. Aux réfugiés de l'Allemagne qui ont abandonné leurs propriétés pour cause de patriotisme. VI. Les départements enverront dans la Vendée, près des représentants du peuple, une famille de cultivateurs infortunés par canton, pour y recevoir une partie de terre à y cultiver en propriété. Les départements leur fourniront les moyens de ce rendre dans le pays, et les frais avancés par eux leur seront remboursés par le trésor national. VII. La Convention Nationale charge les représentants qu'elle nommera des mesures de détail, et enjoint aux départements de mettre la plus grande diligence dans l'exécution de celles qui leur sont confiées.