L'épopée de Jeanne D'arc. *
Née en 1412 à Domrémy, aux marches de la Lorraine, Jeanne est d’abord une enfant simple, bonne et pieuse.
Sa vie bascule lorsqu’à l’âge de treize ans elle entend l’archange Saint Michel lui dire "la pitié qui était au royaume de France " et lui révéler que le Ciel l’a élue "pour apporter aide et protection au dauphin Charles, expulsé de son domaine".
C’est le point de départ d’une course de géant.
Guidée par son Conseil (les voix de Sainte Marguerite et Sainte Catherine), Jeanne parvient à convaincre le sceptique Robert de Baudricourt (représentant du roi à Vaucouleurs) de lui accorder quelques hommes pour l’escorter jusqu’à Chinon, où elle reconnaît Charles VII dissimulé parmi ses courtisans.
Elle le convainc de sa légitimité :
"Le Roi des Cieux vous mande par moi que vous serez sacré et couronné en la ville de Reims, et que vous serez lieutenant du Roi des cieux, qui est Roi de France".
Devenue chef de guerre, elle arrache Orléans aux Anglais en l’espace de cinq jours (8 mai 1429).
Mais Jeanne n’a de cesse d’imposer la volonté du Ciel.
Pour mettre fin à l’anarchie, le dauphin doit être couronné à Reims.
Le sacre de Charles VII a lieu le 17 juillet 1429.
La légitimité de Charles VII consacrée, la mission de Jeanne s’achève.
Blessée devant Paris, trahie par des conseillers royaux perfides et jaloux, vendue aux Anglais par les Bourguignons, abandonnée par le roi désireux de se réconcilier avec le duc de Bourgogne, Jeanne est emprisonnée, injustement jugée par un tribunal ecclésiastique acquis à l’ennemi et brûlée vive à Rouen le 30 mai 1431.
Réaffirmant sans relâche et sans défaillance :
"Mes Voix ne m’ont point trompée…
Les révélations que j’ai eues venaient de Dieu".
Le sacrifice de Jeanne porte rapidement ses fruits.
Par le traité d’Arras (1435), Philippe le Bon, duc de Bourgogne, se rallie à Charles VII.
Le roi de France reprend l’offensive contre les Anglais.
Paris est prit en 1436.
La Normandie reconquise en 1450 et pour finir la Guyenne.
La bataille de Castillon (17 juillet 1453) marque la fin de la guerre de cent ans et des prétentions de l’Angleterre sur la France.
Court-métrage “La Boîte“ réalisé par des Puyfolais (Puy du Fou)
Dans le grenier de ses grands-parents, un petit garçon trouve une boîte enchaînée.
Curieux mais ne pouvant l'ouvrir seul, il demande à son grand père de le faire pour lui.
Tandis qu'il coupe la chaîne, le vieil homme lui conte l'histoire de ses arrières grands-parents, en supposant déjà ce qu'ils pourraient y trouver à l'intérieur...
La chasse au vol.*
Tout comme la chasse à courre, la chasse au vol revêt, sous l’Ancien Régime, une fonction d’apparat.
Le nombre des participants et l’éclat des équipages contribuent au prestige du seigneur.
Ouverte aux femmes ainsi qu’aux plus jeunes, cette chasse se met en branle dans un cortège brillant et coloré.
Des sonneurs de trompe et des tambourinaires accompagnent les valets porte-cages qui transportent les oiseaux.
D’autres valets sont armés de la "chassoir" (longue perche servant à battre les buissons pour débusquer le gibier).
Les chasseurs portent sur des gants de cuir les oiseaux chaperonnés.
On distingue deux types de techniques.
Le bas-vol et le haut-vol.
La première consiste à "jeter" l’oiseau sur une proie terrestre (lièvre, perdrix, faisan…), elle peut se pratiquer dans les bois.
Une fois sa mission accomplie, l’autour revient se poser sur le poing de son maître (d’où le nom d’oiseau de poing).
Le haut-vol, très spectaculaire, se pratique plutôt en plaine et avec des oiseaux dont le mode naturel de chasse est le piqué.
Jeté par le fauconnier, l’oiseau s’élève dans le ciel puis s’abat à grande vitesse pour buffeter sa cible (la heurter violemment de ses ailes ramenées contre sa poitrine et lui labourer le cou de ses serres).
Sa proie tombée au sol, le faucon la lie (la saisit) et commence à la plumer.
Pour s’emparer en douceur du gibier, le fauconnier récompense alors son oiseau d’un morceau de viande.
Quoique de nos jours l’émetteur ait remplacé la campanelle avec une efficacité bien supérieure et que la reproduction des rapaces en captivité soit devenue possible, les techniques de la fauconnerie se sont perpétuées jusqu’à nous dans le respect des traditions ancestrales.