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21 juillet 2022

Le drapeau belge

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Le 21 juillet voit fleurir le drapeau belge sur les façades.
Mais connaissez-vous son histoire ?
En 1787, nos ancêtres, opposés aux multiples réformes de l’empereur Joseph II, adoptèrent un insigne circulaire afin de manifester leur mécontentement : la cocarde.
Elles étaient de toutes les couleurs, mais les cocardes brabançonnes étaient les plus nombreuses et ne finirent pas s’imposer.
Le blason du duché de Brabant était tricolore.
Un lion d'or (jaune) sur fond de sable (noir), griffes et dents de gueules (rouge).
Les couleurs du Brabant prirent le pas sur toutes les autres, car elles avaient l’avantage de se retrouver dans celles du comté de Flandre, du comté de Namur, du comté de Hainaut, du marquisat d’Anvers etc.
En 1789, lors de la révolution brabançonne, ces trois couleurs furent nettement associées. Elles ne seront pas oubliées ; au contraire, elles réapparurent en 1830.
Jean-Baptiste Madou nous les montre dans les différentes œuvres qu’il a consacrés à notre révolution.
Le 26 août 1830, dans une maison située à l’angle de la rue du Marché aux Herbes et de la rue de la Colline, Madame Abst confectionna les deux premiers drapeaux belges.

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L’un flotta sur l’hôtel de ville, l’autre fut porté à travers la ville par le journaliste Lucien Jottrand et l’avocat Édouard Ducpétiaux, en tête de la 1ʳᵉ Compagnie de la Garde Bourgeoise.
Le Gouvernement provisoire, puis le Congrès national, approuvèrent ces trois couleurs et décidèrent de les placer horizontalement : le rouge en haut, le jaune au centre et le noir en bas (article 125 de la Constitution).
En date du 23 janvier 1831, un arrêté du Gouvernement provisoire adopta la disposition verticale, mais le rouge se trouvait du côté de la hampe.
Le 12 octobre 1831, Charles Rogier, chef du jeune gouvernement belge, se prononça définitivement pour le noir attenant à la hampe.
On peut supposer qu’il agissait par analogie avec la France et par sympathie pour ce pays.
On peut aussi supposer que le modèle horizontal faisait trop « hollandais ».
Quoi qu’il en soit, les deux dispositions allaient encore cohabiter quelque temps.
En 1832, des drapeaux d’honneur, semblables à celui confectionné par Madame Abst, furent remis à une centaine de communes.
Ce n’est qu’en 1838, lors de fêtes commémorant la révolution, que les drapeaux à bandes horizontales disparaîtront définitivement.

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Le NOIR c'est le charbon, symbole de notre riche passé industriel.
C'est aussi la crise économique et les faillites récentes, les problèmes linguistiques et communautaires, le Vlaams Blok et le racisme.
Le JAUNE, c'est l'or de la couronne royale, portée successivement par six grands souverains.
Ce sont aussi les étoiles figurant sur le drapeau de l'Union européenne qui a choisi Bruxelles comme capitale.
L'éclat du diamant et du sable de nos plages du Nord ...
Le ROUGE, comme le sang répandu en 1830 qui a donné son indépendance à la Belgique.
Comme nos satanés Diables rouges, dignes représentants de notre football à l'étranger.
Comme le sang nouveau illustré par la naissance d'Elisabeth qui assurera la continuité et la modernité de notre dynastie.
Comme notre jeunesse, désireuse d'exprimer sa belgitude et soucieuse de grandir dans un pays uni et solidaire.

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La Fête nationale belge est célébrée le 21 juillet, depuis une loi du 27 mai 1890.
Cette journée commémore la prestation de serment du 21 juillet 1831, au cours de laquelle le premier roi des Belges Léopold de Saxe-Cobourg-Gotha jure de rester fidèle à la Constitution.
Le serment du roi marquait le début d'une Belgique indépendante, sous le régime d'une monarchie constitutionnelle et parlementaire.

L'hymne national belge.

O Belgique, ô mère chérie,
À toi nos cœurs, à toi nos bras,
À toi notre sang, ô Patrie !
Nous le jurons tous, tu vivras !
Tu vivras toujours grande et belle
Et ton invincible unité
Aura pour devise immortelle :
Le Roi, la Loi, la Liberté ! (ter)

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Genèse de la Brabançonne.

Un soir, après les chaudes journées de septembre 1830, quelques jeunes gens entrent dans le café de 'l'Aigle d'or', rue de la Fourche à Bruxelles.
On offre aux jeunes patriotes le salon du premier pour se reposer.
C'est au milieu des paroles généreuses, des rires et des refrains de ces jeunes soldats de la liberté que l'un deux, un certain Jenneval, se met à réciter les vers d'un texte, qu'il avait composé et qui traduit les aspirations des révolutionnaires à ce moment-là.
C'est ainsi que l'on raconte la naissance de l'hymne national belge en 1830.
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