la fortification
Avec la chute de l'empire romain et la mise en place du système féodal, le château fort devient le symbole du pouvoir du seigneur.
Les invasions vikings jouent un rôle important dans le développement du système féodal.
Le royaume est morcelé et affaibli, les envahisseurs ne peuvent plus être anéantis par le roi.
Pour protéger leurs terres, les seigneurs locaux se mettent à construire des fortifications et les villageois viennent se réfugier derrière elles, avec leurs biens les plus précieux.
A l’origine, les palissades en bois ne sont pas très impressionnantes et petit à petit, elles se développent pour devenir après 2 siècles, des forteresses de pierre.
Pour être efficace, la fortification doit répondre à 4 principes de construction et se compse de :
1. La protection.
De fossés (plus rarement de douves) ou des palissades pour ralentir les assiégeants.
Des douves sont des fossés remplis d'eau.
D'épaisses et hautes maçonneries pour les remparts servant à protéger et abriter les défenseurs contre les projectiles de l’attaquant et permettant de frapper l'ennemi au moment où il était arrêté par un barrage.
2. L’échelonnement en profondeur.
Un principe qui permet par la construction d’enceintes doubles, (voire triples ainsi qu’à celle de barbacanes, donjons, réduits défensifs), de continuer la résistance même si l’agresseur à réussi à se rendre maître d’une partie de la place.
Chaque ligne de défense est commandée par la suivante de l’intérieur vers l’extérieur.
3. La sureté des accès
Conception de défenses adaptées à la défense des portes ("trous" dans la muraille) qui sont les points faibles d’une fortification.
Pour y remédier, il faut renforcer les accès par des portes successives (en chicanes), des herses ou pont-levis, tours-portes ensuite les châtelets d’entrée.
4. Le flanquement
C'est l'obligation de recouper (croiser) les vues et les tirs des défenseurs par la construction de remparts suivant un tracé en crémaillère, de tours en saillies et la multiplication des archères de manière à limiter au maximum la présence d’angles morts.