11 décembre 2019
L'eau à bord.*
L'eau douce est conservée dans des barriques qui prennent place dans la cale.
Au bout de quelques jours, cette eau commence à "se faire" en devenant rousse et glaireuse.
Son odeur et son goût repoussant ne rebutent pas les gros vers qui y pullulent.
Par la suite, l'eau reprend un aspect à peu près normal, mais son pourrissement se renouvelle peu de temps après.
Il faut, dit-on, trois cycles pour que l'eau redevienne potable et, comme elle ne le redevient en fait jamais, elle est à l'origine des "fièvres putrides" qui déciment les équipages.
La conservation était difficile.
Elle avait parfois si mauvaise odeur qu'il fallait :
"fermer les yeux et se boucher les narines"
pour la boire.
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