Les costumes, reflets d’un rang social.*
Le costume reflète la place de chacun dans la société.
En variant les tissus, les broderies et les galons, l’individu se détermine socialement.
Dans la sphère villageoise du Fort de l’an Mil, les disparités sont atténuées.
De condition plus ou moins similaire, la majeure partie des habitants portent la même tenue.
Pour les hommes, celle-ci se compose de braies en lin (pantalon long) et de chausses.
Par-dessus, on enfile un bliaud (Tunique).
C’est une longue tunique qui s’arrête à mi-cuisses et mi-bras pour faciliter les travaux manuels.
C’est sur ce vêtement qu’on affiche sa richesse avec des broderies ou des galons.
En hiver, les plus humbles portent une chape, manteau à capuche à large pan.
Les nobles préfèrent la cape maintenue à l’aide d’une fibule sur l’épaule droite.
Le seigneur et le jeune chevalier en sont pourvus lors de la cérémonie de l’adoubement.
Les femmes portent une longue robe composée d’une tunique plus large en bas et d’une bande de toile positionnée par-dessus et resserrée à la taille.
Les plus aisées s’ornent de belles ceintures et ajoutent de riches galons.