La Fauconnerie au Puy du Fou.*
Les Vikings et le Bal des Oiseaux Fantômes mettent en scène des rapaces en nous rappelant l’importance de la fauconnerie et la valeur des oiseaux de chasse au Moyen-âge.
L’aigle pêcheur fait l’objet d’un présent de noces pour le jeune seigneur de l’an mil tandis qu’un chevalier revenant de croisade et probablement rempli d’espérances matrimoniales, offre à sa belle dans un geste plaisamment anachronique, un oiseau exotique qu’on ne découvrira qu’avec le "Nouveau Monde", le cara-cara.
Quant à Aliénor du Puy du Fou, la femme "moitié oiseau, moitié sirène", elle nous rappelle que la fauconnerie est aussi une passion féminine.
Les deux spectacles proposent des exercices de chasse au vol.
Dans les Vikings, l’aigle pêcheur fait la démonstration de ses talents halieutiques en s’abattant sur une proie jetée au milieu de l’étang.
Puis un aigle des steppes, particulièrement agressif, s’élance sur un villageois traîné par un cavalier nordique.
Pour obtenir cette attaque spectaculaire, le villageois est "acharné", c’est-à-dire qu’un appât (morceau de viande, de "chair") est fixé dans sa tenue.
Au Bal des Oiseaux Fantômes, dans une chorégraphie minutieusement ordonnée, les oiseaux de poing s’élancent et se posent au gré des appels des fauconniers, puis deux faucons sont incités à fondre alternativement sur des leurres tournoyants, avant qu’un aigle lâché de la "Licorne volante" (un ballon situé à 200m d’altitude) n’exécute un impressionnant piqué suivi d’un gracieux atterrissage au centre de la scène.
Le décor (avec ses cages à blasons d’équipage) et les personnages (maîtres fauconniers, fauconniers-cagiers, dresseur de buses avec son furet) contribuent à ressusciter, le temps d’un spectacle, l’atmosphère du cérémonial très codifié mais exaltant des anciennes chasses au vol.