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14 mars 2025

L'évolution du Château Fort (2/7)

A partir du XIIIème siècle, les mœurs s’affinent, le désir du confort reparaît, et le châtelain ne se contente plus des chambres superposées, généralement sombres, du donjon.

A celui-ci s’ajoutent des corps de logis plus habitables, et de plus en plus vastes.

Ainsi la physionomie du château féodal se trouve déjà sensiblement modifiée.

Ensuite, l’art de la guerre progressant sans cesse, et la science du mineur devenant dangereuse pour l’assiégé, le château commence à se resserrer, à diminuer la longueur du mur d’enceinte, difficile à défendre quand il est attaqué de plusieurs points à la fois.

On donne aux murailles des corps de logis une épaisseur considérable, au moins dans les parties orientées vers l’extérieur du château, de telle façon que ces corps de logis deviennent eux-mêmes le rempart.

Leur pied est construit obliquement, de façon à faire ricocher les projectiles qu’on laisse tomber du haut des mâchicoulis ou des galeries de bois jeté en surplomb au-dessus des fossés.

Au XIVème siècle, l’artillerie apparaît, mais elle est trop faible encore pour constituer un danger véritable.

Les premières bombardes mises en service ne lancent, en général, que des balles de pierre d'environ  60 centimètres et 250 kg, absolument impuissantes contre des murs maçonnés.

On ne peut les projeter au-delà de 300 mètres.

Le service de ces premières pièces est de l’ordre de 10 coups par heure.

Dès le XIVème siècle, quelques bombardes de gros calibre deviennent menaçantes pour les châteaux.

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