De Page à Roi (Excalibur)
Revenons au Ve siècle, à la naissance de la légende du Roi Arthur.
Dans les légendes celtiques, Excalibur était une épée magique, fille des anciens dieux, qui leur permit d'accéder enfin au repos.
Elle avait la réputation d'être incassable et de trancher toute matière.
Dans la légende, le roi Uther Pendragon meurt sans héritiers, et les deux Bretagne divisées sombrent dans le chaos.
Le trône du royaume de Bretagne étant vacant est convoité par de nombreux nobles qui se battent fréquemment pour se l’approprier.
Devant cette discorde, le magicien Merlin convoque les barons et chevaliers du royaume à Logres.
Des joutes sont organisées afin de trouver un successeur au roi, le vainqueur sera proclamé roi.
Dans la nuit apparaît mystérieusement un bloc de granit dans lequel est plantée une épée à la garde ornée de dragons.
Elle portait une inscription mentionnant que celui qui parviendrait à l’en retirer deviendrait le roi de toute la Bretagne.
Tous les barons et chevalier tentèrent leur chance, mais sans aucun succès.
Suite à un concours de circonstances, un jeune page nommé Arthur, considéré comme le fils illégitime d'Uther, réussit à la retirer de son socle, et devint donc le roi de Bretagne.
Plus tard, Merlin l’Enchanteur révéla qu’Arthur était le digne fils d'Uther Pendragon, renforçant ainsi sa légitimité sur le trône.
Avec Excalibur à ses côtés, le roi Arthur réunit et pacifia les deux Bretagne, avant de créer la confrérie des Chevaliers de la Table Ronde.
Cette confrérie permettra de rallier à lui les derniers opposants et correspond à la naissance mythique de l’Angleterre moderne.
A la mort d’Arthur, Excalibur fut jetée par Bedivere dans un lac magique qui entoure l’île Avalon (insula Avallonis endroit où fut forgée l'épée et où est emmené Arthur après son dernier combat à Camlann).
Lorsque l’épée fut jetée dans le lac, un poing fait d’eau l’attrapa et l’enfonça au plus profond des eaux.
Ce poing d’eau était celui de l’esprit de Viviane (Grande prêtresse du culte de la Déesse sur l'île sacrée d'Avalon), satisfaite d’avoir enfin récupéré l’épée, qu’on ne verra plus jamais par la suite.