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24 juillet 2017

Rome et les Chrétiens

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Les débuts du Christianisme passèrent inaperçus.
Les Romains, en général, étaient tolérants envers les autres religions...
Pourtant, à partir du règne de Néron (37-67), l'opinion publique fut très hostile aux Chrétiens.
On leur reprochait de faire "bande à part", de fuir les jeux du cirque, de célébrer des cérémonies mystérieuses où ils égorgeaient des enfants dont ils buvaient le sang.
On les traitait "d'ennemis du genre humain".
On méprisait leur culte dont le dieu était mort sur une croix comme un esclave !

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On se demandait pourquoi ces adeptes du Christ refusaient de se battre, de sacrifier aux dieux de l'Etat et même de participer au culte impérial.
Bien vite, une rumeur les désigna comme, un danger pour la société et l'Etat.
Ce qui autorisa toutes les persécutions.
Les persécutions des 1er et 2ème siècles.
Elles furent intermittentes et locales.
Néron (37-68), en 64, accusa les Chrétiens de Rome d'avoir incendié la ville et leur infligea d'atroces supplices.
On les crucifiait enduits de matières inflammables et la nuit, on les embrasait pour éclairer les jardins de l'empereur !

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Sous Marc-Aurèle (121-180), en 177, les Chrétiens de Lyon furent martyrisés.
Le vieil évêque Pothin (87-177) et l'esclave Blandine (162-177) subirent avec héroïsme d'horribles tortures.
Ainsi, la pauvre jeune fille fut livrée aux bêtes fauves qui l'épargnèrent.
Puis elle supporta le fouet, la chaise de fer rougie au feu.
Comme un souffle de vie s'échappait encore de ses lèvres, on l'enferma dans un filet et on la jeta dans les cornes d'un taureau.
Selon un contemporain, "elle paraissait ne rien sentir, tout entière à son espoir, poursuivant son entretien intérieur avec le Christ.
Les persécutions du 3e siècle.

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Elles devinrent systématiques.
Septime-Sévère (145-211) se contenta d'interdire les conversions au christianisme.
Décius (201-251) et Valérien (200-260), en 250 et 258, déclenchèrent une terrible répression.
Les prêtres devaient être exécutés, les fidèles obligés d'abjurer et de sacrifier aux dieux sous peine de mort.
Dioclétien (244-311) et Galère (260-311) firent, entre 303 et 306, la dernière et la plus violente attaque contre les Chrétiens.
Les martyrs furent nombreux dans tout l'empire.
Mais l'Eglise survécut à la tourmente.
Le triomphe du christianisme.
En 313, les deux empereurs Constantin (272-337) et Licinus (263-325) accordèrent enfin aux Chrétiens un édit de tolérance appelé l'Édit de Milan.

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"Chacun pouvait adorer à sa manière, la divinité qui se trouvait dans le ciel".
Désormais, à l'abri des persécutions, ils purent s'organiser au grand jour et même bénéficier de l'appui des empereurs (tous les successeurs de Constantin furent chrétiens à l'exception de Julien dit l'Apostat).

Enfin, en 392, l'empereur Théodose (347-395) fit du christianisme la religion officielle de l'État romain.

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