La Fée Viviane.*
La fée Viviane ou Niniane, Nyneve selon les sources (fille de Dyonas) , est aussi appelée Dame du Lac.
Elle est née dans le château de Camper (forêt de Brocéliande) et réside dans un palais de cristal (mythique royaume subaquatique).
Elle donne l’épée Excalibur au roi Arthur et guide le roi mourant vers Avalon après la bataille de Camlann.
Après la mort de sa mère Ygraine, Viviane eut soin de Morgane, faisant d’elle une magicienne, tandis que Merlin l’enchanteur prit soin de l’éducation de son demi-frère, le futur roi Arthur.
Fée dont l'apparition se perd dans la nuit des traditions armoricaines, c'est elle qui enleva le jeune Lancelot dans son château des profondeurs, et fait de lui un chevalier accompli.
Elle s'adonne à la haute magie Dame du lac, elle est belle comme toutes les Fées et séduit aussi Merlin.
Après avoir été initiée à ses enchantements (ex : danser sur l'eau sans se mouiller et à faire jaillir une rivière à sa volonté), elle enferme Merlin à tout jamais le dans un lieu magique de la forêt de Brocéliande, afin de le garder pour elle seule.
Les Fées.*
Les fées sont des êtres imaginaires, de sexe féminin, douées d’un pouvoir surnaturel et intervenant pour le bien ou pour le mal dans la vie des hommes.
Ce sont des femmes remarquables par la grâce, l’esprit, la bonté, l’habilité.
Les bonnes fées, personnes qui procurent à quelqu'un un soulagement, amélioration, bien-être comme par magie.
Les fées semblent bien appartenir au monde celtique.
C’est dans les cycles d’Arthur et de la Table ronde qu’apparaissent Mélusine, Viviane, Morgane.
Sous l’influence des croyances chrétiennes, les fées, en dépit de leur origine païenne, se christianisent plus ou moins.
On les voit recommander aux chevaliers le respect des observances de l’Eglise.
Les croyances se rapportant à elles, ont durés de longs siècles.
Merlin (Chevalier de la Table Ronde).
L’origine du nom de Merlin est incertaine et pourrait remonter à l’époque des druides celtiques.
Le nom de Merlin est connu sous différentes appellations.
Merlinus en latin, Myrddin ou Myrdhin en gallois, Merzhin ou Mellin en breton, Marzhin en cornique (langue celtique), furent successivement employés pour désigner le même personnage.
Tous ont été formé par association des mots "mori" et "dun" qui signifient respectivement "mer" et "forteresse" en langue celte, pour arriver à "mori-dunon" soit "la forteresse de la mer".
La forme actuelle "Merlin" est apparue aux environs du XIIème siècle.
Merlin, né d'une rencontre entre le Diable et une humaine (vierge dévote), est un personnage légendaire généralement vu comme un enchanteur, magicien et druide bénéfique commandant aux éléments naturels et aux animaux.
Il a aussi le don de la prédiction.
Pouvoir reçu de Dieu pour servir de contrepouvoir au don du diable, à savoir le pouvoir de connaître le passé.
Le don de la prédiction se retrouve beaucoup auprès des figures mythiques.
On l’associe parfois à Merlinus Ambroisius un personnage historique de descendance royale.
Merlin est l'un des personnages-clé de l'histoire du Roi Arthur et des Chevaliers de la Table Ronde.
Son rôle dans le cycle arthurien est d'aider à l'accomplissement du destin du royaume de Bretagne (royaume mythique regroupant l'actuelle Angleterre, le Pays de Galles et la Bretagne continentale).
Grâce à une sagesse légendaire, il devient l'ami et le conseiller du roi Uther Pendragon.
Selon la légende, Merlin tomba éperdument amoureux de la fée Viviane et lui confia le secret pour se lier un homme à jamais.
Viviane utilisa cette magie sur Merlin endormi et l’enferma pour l’éternité dans une geôle magique (réalisation de 9 cercles).
On dit encore que Merlin l’enchanteur vit toujours dans une autre dimension, enfermé dans la forêt de Brocéliande située en Bretagne (France).
Le Saint Graal
Le nombre des chevaliers de la Table Ronde varie selon les moments et les récits, pouvant aller de 12 à 150 voir plus.
Ces chevaliers sont unis par des sentiments de fraternité indissolubles.
Les douze chevaliers principaux de la Table Ronde sont :
- SIR GERAINT surnommé : Le Chevalier Secourable
- SIR KAY surnommé : Le Chevalier Humble
- SIR BEDIVERE surnommé : Le Chevalier Chevaleresque
- SIR GAUVIN surnommé: Le Chevalier Charitable
- SIR TRISTAN surnommé : Le Chevalier Honorable
- SIR GARETH surnommé : Le Chevalier de Confiance
- SIR GAHERIS surnommé : Le Chevalier Sincère
- SIR LAMORAK surnommé : Le Chevalier Noble
- SIR PERCEVAL surnommé : Le Chevalier Courageux
- SIR BORS DE GANIS surnommé : Le Chevalier Vertueux
- SIR GALAHAD surnommé : Le Chevalier Loyal
- SIR LANCELOT du Lac surnommé : Le Meilleur Chevalier du Monde
N'oublions pas la place centrale du Roi Arthur
La Table Ronde se trouve à la cour de Camelot du Roi Arthur, dont le royaume s'étend sur les deux Bretagnes et le Portugal.
Elle est créée suite à la révélation de Merlin l'Enchanteur à Arthur.
La vision de Merlin est que : Le Saint Graal apparaît une fois aux chevaliers de la Table Ronde, recouvert d'un tissu blanc au milieu d'une lumière éblouissante.
Lorsque les chevaliers voient cette lumière, ils restent tous sans voix et une odeur épicée se répand.
Il fallait fonder une assemblée des chevaliers les plus preux afin de retrouver le Graal.
Le Graal est un élément essentiel à l'harmonie entre les hommes.
Il faut qu'un chevalier de la Table Ronde le trouve et regarde ce qu'il contient pour que le monde continue à fonctionner.
Selon la légende, le Graal est le calice dans lequel le Christ aurait bu lors du dernier repas avec les apôtres.
Ce calice aurait contenu son sang après la crucifixion.
Chevaliers de la table ronde.*
La légende du roi Arthur et de ses chevaliers s'est constituée et développée durant des siècles et a débuter au Ve siècle.
A cette époque, l'Empire romain, chaque jour plus affaibli, abandonne la Grande-Bretagne pourtant menacée par les invasions sanguinaires des Saxons.
D'après les romances médiévales, le roi Arthur ou Arthur Pendragon est un seigneur breton qui aurait organisé la défense de l’île face aux envahisseurs.
Cette légende est principalement inspirée par le folklore et l'invention littéraire, et son existence historique d'Arthur n'est pas attestée.
Cette légende sera reprise par le roi d'Angleterre Henri I (1100 - 1135) désirant rallier les Celtes de son royaume et pacifier ses nouvelles conquêtes en Pays de Galle.
L'épopée arthurienne circule alors dans tout le pays, puis en Europe.
Chrétien de Troyes y fait allusion en France en 1120 dans " Conte du Graal ".
Le roi d’Angleterre exploite donc la légende du roi Arthur pour se constituer une ascendance glorieuse.
C'est vers 1150 que la Table ronde est mentionnée pour la première fois dans Le Roman de Brut, œuvre d'un moine anglo-normand, Robert Wace (v. 1110-v.1170).
A l’époque, la chevalerie constitue un compagnonnage guerrier, marqué par certains rites d’initiation comme l’adoubement, et l'esprit de caste rejoint alors l'exaltation du mérite personnel.
Cet ordre avait pour but de mener la quête du Graal (la coupe qui a recueilli le sang du Christ après la crucifixion) et d'assurer la paix du royaume.
C'est grâce à Merlin que le roi Arthur est au cœur de la plus brillante chevalerie.
Utilisant ses dons d'enchanteur et de magicien, il eut révélé à Arthur la nécessité de créer une assemblée faite des chevaliers les plus preux afin de retrouver le Graal La légende du Saint Graal apparaît pour la première fois à la fin du XIIe siècle dans le roman de Chrétien de Troyes :Perceval ou le Conte du Graal.
Le mot graal est un nom commun, employé, semble-t-il, dans l'Est de la France pour désigner des ustensiles domestiques : vase, mortier ou écuelle.
Au XIIIe siècle, le Graal devient la coupe qui a servi à l’Eucharistie, et qui a recueilli le sang du Christ sur la Croix.
Ce sera la version la plus largement diffusée en France et en Angleterre, notamment à travers les grandes compilations du cycle du Graal.
Mais d’où vient la table ?
Selon le témoignage d'un autre moine anglo-saxon, Layamon, auteur lui aussi d'un Roman de Brut à la fin du XIIe siècle, raconte que le roi Arthur, effrayé par une querelle sanglante de préséance entre plusieurs chevaliers, se rendit en Cornouailles pour commander une "table ronde" de mille six cents places ainsi, plus personne ne pourra se sentir relégué au second plan.
A la table ronde, un siège était toujours laissé inoccupé, car il était réservé au chevalier qui trouverait le Graal.