Il aura fallu à l’équipe du Puy du Fou pas moins de vingt années de travail pour parvenir à faire voler 110 oiseaux simultanément, une prouesse unique au monde. Ils s’échappent d’un gigantesque ballon gonflé à l’hélium installé à près de 200 mètres du sol.
Ce spectacle est réalisé avec les différentes espèces de rapaces de l’Académie de Fauconnerie du Puy du Fou, l’un des premiers centres d’Europe qui compte pas moins de 350 oiseaux. Buses, chouettes, faucons, aigles, vautours, milans, pélicans et cigognes dessinent un ballet fantastique au-dessus des spectateurs.
Le ballon gonflé à l'hélium culminent à 200m et les trappes, permettant l'envol des aigles, sont télécommandées depuis le sol.
L'académie de fauconnerie compte environ 400 rapaces de 55 espèces différentes. Il a fallut à l'équipe des fauconniers de la patience et de la rigueur pour faire évoluer simultanément 110 oiseaux d'espèces différentes (Buses, chouettes, faucons, aigles, vautours, milans, pélicans et cigognes).
Avec ses 70 cm de haut, le grand-duc est le plus grand des rapaces nocturnes d'Europe.
Poids : 2 à 2,5 kg pour le mâle, et 2,5 à 3,3 kg pour la femelle ;
Longueur : 65 à 70 cm ;
Envergure : 160 à 180 cm
Longévité : plus de 20 ans en liberté.
Il fait le double de son congénère le hibou moyen duc.
Aristocratique, sa silhouette est massive, sa tête, piquée de deux gros yeux rouge-orangé est surmontée d'aigrettes de 8 cm environ (normalement horizontales et un peu repliées vers l'arrière),
que l'oiseau dresse verticalement s'il est excité ou dérangé. Rappelons que ces aigrettes n'ayant aucun rôle dans l'audition.
Mimétique aux branchages, son plumage est brun-roussâtre dessus, taché et rayé de brun noir.
Le dessous est plus clair, fauve avec des stries longitudinales et des zébrures transversales de couleur brun foncé.
Son célèbre son : un « bouhou » ou un « ouhouhou-ou-ouhouhouhouhou » (d'où son nom latin, Bubo bubo) audible de loin, ainsi que toutes sortes d'autres bruits.
Ce bel oiseau vous pouvez le rencontrer au Bal des Oiseaux Fantômes.
La taille moyenne du condor des Andes est de 105 cm, pour une masse de 11 kg (mâle) à 13 kg (femelle).
Son envergure peut atteindre 3,50 mètres.
Le condor peut vivre 90 ans.
Il atteint sa maturité sexuelle vers 6-7 ans, et la femelle ne pond qu'un œuf tous les deux ans.
Iil atteint parfois les 6 000 mètres d'altitude.
Comportement
Les condors sont sociables, et vivent en groupe,le mâle dominant est l'apu, qui donne le signal de la curée.
Dans la croyance populaire, Selon la croyance populaire, ses ailes larges et ses serres fortes lui permettent de s'envoler avec une proie d'un poids significatif.
On dit qu'il réussit même à prendre son envol avec de jeunes enfants, ou de petits animaux de ferme Le condor inspire le respect des peuples d'Amérique du sud et nourrit nombre de légendes.
En réalité, le condor ne peut pas s'envoler avec une proie, ses serres ne le lui permettent pas.
Il se nourrit exclusivement de proies mortes au sol.
Alimentation
C'est un charognard se nourrissant de cadavres d'espèces diverses, notamment de vigognes ,d'alpaga et lamas.
Sur les côtes, son alimentation est complétée par des charognes de phoques et de poissons morts, d'œufs d'oiseaux de mer, etc.
En effet, son orteil postérieur est situé beaucoup trop haut pour pouvoir se refermer, ce qui l'empêche d'attaquer, de maintenir au sol ou bien encore de déchiqueter une éventuelle proie.
Si cet oiseau mange trop, il ne pourra pas s'envoler et il devra digérer à terre.
Comme la plupart des oiseaux charognards, il ne porte pas de plume sur la tête, pour ne pas se salir.
En moyenne, il se nourrit de 900 g de viande par jour.
Chasse
La chasse au condor est une tradition dans les ANDES.
La technique de chasse est originale : on amène une vache, un âne ou un cheval en altitude, et on l'abat dans une cuvette géologique assez profonde et pentue.
Après plusieurs jours de guet, le condor est attiré par la cadavre, et approche.
Il se pose au fond de la cuvette pour son repas. Les chasseurs le laissent se gaver pour l'alourdir, puis sortent de leur position de guet en criant et courant vers le fond de la cuvette.
Quand les chasseurs sont assez proches, ils jettent un filet sur le condor et l'emportent comme trophée.
Cette technique exploite le fait que le condor utilise un vol plané plutôt qu'un vol battu.
Lorsqu'il est au fond de la cuvette, il doit faire des efforts énormes pour réussir à décoller et monter plus fort que la pente de la cuvette qui l'entoure.
Il est obligé de se poser plusieurs fois, ce qui laisse aux chasseurs du temps pour approcher.
Le vengeur des INCAS
Chaque année, au Pérou, le condor, oiseau-roi de la cordillère des Andes, livre contre le taureau un combat rituel.
Le taureau, qui incarne l'Espagnol, a toujours le dessous, car la fête du YAWAR symbolise la revanche des Indiens sur les CONQUISTADOR.
Un dialogue imaginaire entre deux personnages
médiévaux, la fauconnière Céleste Maupillier et la belle Aurore du Puy du Fou vient animer les ruines du Vieux Château qui sert de cadre à ce somptueux vol libre de rapaces et oiseaux rares dressés. Postés aux quatre coins des ruines, les dresseurs costumés attirent des oiseaux de proie (aigles, buses, hiboux, faucons, vautours) en faisant tournoyer un appât. Les rapaces fondent en piqué vers leur proie frôlant parfois la tète des spectateurs.
Un vautour du Puy du Fou retrouvé sain et sauf à La Tranche-sur-Mer
Surprise
dimanche soir pour des promeneurs, quand ils ont aperçu, posé dans les
dunes près du parking de la Terrière, un rapace de grande taille
(environ 6 kg, 2,50 m d’envergure), qui ne faisait manifestement pas
partie de la faune autochtone.
Signalé à la fauconnerie du Puy du Fou
par Bruno Havyernik, du centre technique municipal, qui s’était rendu
sur place, l’animal s’est avéré être un vautour de Rüppell échappé
depuis onze jours du Grand Parc. (Ouest France)
Nous sommes toujours dans la semaine concernant les vautours, j'espère que cela vous plait :
Le vautour fauve est nécrophage strict, c'est à dire qu'il se nourrit exclusivement de cadavres. Son bec puissant est capable de déchirer les tissus les plus résistants mais sa morphologie et ses grosses pattes de poule inaptes à la préhension le rendent incapable de s'attaquer à la moindre proie vivante.
Son odorat est faible mais sa vue est exceptionnelle si bien que, lorsqu'un vautour aperçoit une charogne, mouton, chèvre ou izard, il alerte l'ensemble de la colonie et c'est la curée.
Quoiqu'ils ne dédaignent pas la chair putréfiée, les vautours fauves préfèrent la consommer fraiche.
Les carcasses sont intégralement nettoyées et ils ne restent que les os qui sont dévolus aux gypaètes barbus.
continuons notre escape dans le monde des vautours :
Le vautour percnoptère est un oiseau migrateur qui séjourne en Afrique de septembre à mars. Il se reproduit en Europe et en France dans les zones montagneuses, sur des parois rocheuses.
Il s'agit du plus petit des vautours européens. C'est un rapace fin et élancé.
Percnoptère signifie aux ailes (du grec opteron) noirâtres (percnos).
En vol, il présente une silhouette blanche bordée de noir.
Les couples nichent éloignés les uns des autres, le nid est composé de branches sèches, chiffons, laine et déchets. Au printemps, la femelle pond 2 œufs qui seront incubés pendant 42 jours. Quelques jours seulement après l’envol, les jeunes effectuent leur première migration pour ne revenir qu'à l'âge de 4 ans.