Nicolas DE VILLIERS, Président-directeur général du Puy du Fou à Bpifrance Inno Generation
SAINT-LAURENT-SUR-SÈVRE
Ville Sainte de Vendée, son histoire est entièrement liée à celle du Père de Montfort, dont le tombeau se trouve dans la basilique, là-même où le Pape Jean-Paul II est venu se recueillir en 1996.
La ville célèbre cette année le 300ᵉ anniversaire de la mort de Saint Louis Marie Grignon de Montfort, l'apôtre de la Vendée, fondateur de la congrégation des Filles de la Sagesse (1703).
Cette spécificité a donné à ce village cinq églises, chapelles et oratoires.
Situé au centre de la Vendée, Saint-Laurent-sur-Sèvre est considéré comme sa capitale religieuse.
Avant d'être Basilique, l'église paroissiale a connu plusieurs étapes.
Au XIe siècle la première église construite dans le style roman, a été dédiée à Saint LAURENT en raison des reliques du diacre martyr que possédait la paroisse.
Le 28 avril 1716, le père de Montfort meurt à St.Laurent.
Dès le lendemain, il est enterré dans l'église paroissiale sous l'autel de la Vierge, selon son désir.
Dès l'annonce de la mort du missionnaire, les pèlerins affluents, les communautés religieuses qu'il a fondées organisent des pèlerinages.
A la fin du XIXe siècle, entre 1889-1892 une nouvelle église paroissiale voit le jour autour du tombeau de Montfort pour répondre aux exigences des pèlerinages.
De 1938 à 1947, sous l'impulsion des Pères THEBAULT et LOGEAIS l'église prend le visage que nous lui connaissons aujourd'hui.
Le 25 août 1963, elle est consacrée et érigée au titre de Basilique mineure.
Fin de la saison 2020.
La saison 2020 au Puy du Fou tire sa révérence.... !
Que dire.... ?
Les mots et les longs discours sont devenus inutiles mais juste un mot : "Merci".
Merci aux personnels des parkings, sécurités et de l'accueil qui œuvrent pour notre bien-être avant le début de notre journée sur le Grand Parc.
Merci aux bénévoles de la Cinéscénie pour leur engagement dans la transmission de leur histoire.
Merci aux Artisans du Puy du Fou qui par leurs savoir-faire, nous font ou refont découvrir les gestes et les métiers d'autrefois.
Merci aux petites mains du Grands Parc qui, dans l'ombre travaillent, pour la propreté, les soins apportés aux animaux, les costumières qui réalisent de beaux costumes, les jardiniers qui nous offre un cadre exceptionnel, le personnel de maintenance et de nettoyage qui court (discrètement) pour remplacer le matériel capricieux ou nettoyer les indélicatesses des visiteurs….
Merci au personnel des hôtels, de la restauration et des boutiques sans oublier tout le personnel de la logistique qui sans lui, les rayons et nos assiettes seraient vides..
Merci aux enfants du spectacle et acteurs pour toutes ces performances artistiques qui jour après jour font grandir l'histoire du Puy du Fou.
Merci aussi au personnel des réservations qui sont là jour après jour à l'écoute de nos demandes.
Enfin un grand merci à la direction du Puy du Fou, pour sa sympathie et pour son travail qui nous fait vivre l'histoire de Vendée et de France et qui nous donne aussi l'envie de revenir saison après saison au Puy du Fou (Cette terre de géant et de genêts en fleur).
Je voulais aussi remercier particulièrement les Puyfolais, les parents des enfants, les acteurs et personnel du Puy du Fou, mais aussi les visiteurs (connus) et tous les anonymes, qui m'ont croisé dans les allées du Grand Parc et qui m'ont encouragé ou remercié pour mon petit "Puystory".
A vous, "Puystory", vous remercie pour toutes vos petites attentions.
Le botaniste sur la Boussole.*
Les botanistes herborisent à chaque escale, cherchant de nouvelles plantes aux utilisations médicinales, tinctoriales ou industrielles.
Ils offrent aussi aux populations indigènes des plantes européennes.
Au XVIIIe siècle, la médecine tire 80 % de ses médicaments du monde végétal et les jardiniers recherchent sans cesse de nouvelles plantes ornementales.
L'industrie alimentaire espère des découvertes aussi importantes que le caféier ou le cacaoyer.
Il est donc nécessaire de rapporter chaque découverte botanique dans les meilleures conditions pour les acclimater et les exploiter pour la consommation courante.
Les caisses étaient destinées à conserver et à protéger les plantes durant les voyages océaniques.
Elles sont légères et maniables pour que leur installation soit facile, aux meilleurs endroits du bateau sans gêner les manœuvres.
Conserver les plantes en bonne santé tout au long d'une expédition océanique impose d'installer soigneusement les caisses de manière à ce qu'elles soient :
- Toujours à l'air et à la lumière,
- Protégées des embruns sales, munies de pieds l'isolant du pont lavé chaque jour à l'eau de mer,
- Bien arrimées en cas de gros temps,
- Déplaçables pour ne pas gêner les manœuvres de l'équipage.
Visiteurs des Amoureux de Verdun.*
Au cœur de la forêt du Puy du Fou, sur près de 2000 m², les visiteurs vont être propulsés un siècle en arrière.
En entrant dans les entrailles d’une tranchée de la Première Guerre Mondiale, ils vont vivre une expérience de 15 minutes entre frisson et émotion.
Les visiteurs seront accompagnés par l’échange épistolaire d’un "Poilu" avec sa fiancée.
Les lettres de la jeune femme révèlent son inquiétude alors que les visiteurs découvrent la réalité de la vie dans la tranchée.
Effervescence du poste de communication, urgence de l’infirmerie, appels du vaguemestre (service postal), corvée de soupe, éclats d’obus et les bombardements…
Entre les chenilles du char d’assaut et les hélices d’un avion écrasé, les visiteurs progresseront au milieu du spectacle qui les conduira jusqu’au soir de Noël pour raconter la trêve qui eut lieu entre les deux camps opposés, une nuit symbolique où le bruit des armes a cédé la place aux chants des soldats.
Pour concevoir cette grande nouveauté et être au plus près de la réalité, les équipes du Puy du Fou se sont entourées de grands historiens, dont notamment David Bardiaux, spécialiste de la Grande Guerre.
Elles se sont également appuyées sur une centaine de lettres de Poilus vendéens, tirées d’archives, absolument bouleversantes, et dont des extraits figurent parmi les textes.
Tiffauges
Les murs des châteaux-forts racontent l'histoire de Vendée Vallée, vous invitant à un voyage dans le temps, à l'époque du Moyen Âge.
Suivez les traces de Gilles de Rais au Château de Tiffauges, une histoire fascinante et mystérieuse du Seigneur du lieu, dit, dit Barbe Bleue.
De ses épouses successives, nul ne savait ce qu'elles étaient devenues, jusqu'à ce que sa dernière épouse découvre dans un cabinet fermé à clé les cadavres de celles-ci.
Lorsque Barbe Bleue sut qu'elle connaissait la vérité, il voulut alors l'enfermer à son tour, mais fort heureusement ses 2 frères vinrent à son secours et le tuèrent d'un coup d'épée.
Ce personnage de Barbe Bleue, imaginé par Charles Perrault pour un de ses contes, est inspiré de Gilles de Rais, véritable grand seigneur des Marches de Bretagne, héros de la guerre de Cent-Ans au côté de Jeanne d'Arc.
C'est un des principaux bâtisseurs de la forteresse de Tiffauges au XVème siècle, il est réputé pour y faire des expériences étranges et surnaturelles, telles que l'alchimie et la sorcellerie, ce qui ne manquait pas d'effrayer la population.
Aujourd'hui les enfants n'ont plus rien à craindre au Château de Tiffauges.
Au contraire, on conte la légende de Barbe Bleue, mais dans un théâtre d'ombres à vocation uniquement poétique.












































