LES AMPHITHÉÂTRES *
Symbole par excellence de la grandeur de Rome, les amphithéâtres romains sont des constructions impressionnantes par leur grandeur et la complexité de leur conception.
Dans le grand Empire, de l’Est de l’Europe jusqu’à l’Anatolie, en passant par le Nord de l’Afrique, plus de deux-cents de ces amphithéâtres ont été construits entre le IIe siècle avant J.-C. et le IIIe siècle après J.-C.
Leur rôle était principalement de divertir le peuple romain, qui prenait goût aux spectacles violents et sanglants.
Les différents amphithéâtres pouvaient accueillir des combats navals, des courses de char, des combats de gladiateurs, des combats d’animaux, et plusieurs autres divertissements.
Les réfugiés des Ardennes
Dès 1930, et pour ne pas répéter les exodes de populations frontalières de 1914, un “plan d'évacuation des populations exposées à l'ennemi” est conçu par différents Ministères français.
En 1935, une instruction générale précisera les département et modalités d'accueil.
Deux départements seront choisis pour les Ardennes : la Vendée et les Deux-Sèvres.
Le 1er septembre 1939, les armées allemandes entrent en Pologne, déclenchant la deuxième guerre.
Le 03 Septembre 1939, la France et l'Angleterre déclarent la guerre à l'Allemagne.
Le 10 mai 1940, Hitler déclenche l’offensive générale et foudroyante contre les Pays Bas, le Luxembourg, la Belgique (direction de Sedan) et la France (contournant la ligne Maginot).
Des millions de personnes Français, mais aussi de Belges, de Luxembourgeois sont brutalement jetés sur les routes de l’évacuation.
Au début de l'offensive, la Vendée se fait terre d'accueil pour 82.000 réfugiés du Nord et de l'Est de la France qui fuient les combats.
Les gares et les lignes ferroviaires étant détruites, c'est à pied ou en charrette que les Ardennais tentent de rejoindre la Vendée.
Les premiers réfugiés sont des malades, vieillards évacués des hôpitaux et des hospices et les enfants des orphelinats de Mézières, Charleville et Sedan.
Par la suite, l'exode deviendra massif jusqu'en 1941.
Le 22 juin 1940, la France signe l'Armistice à Rethondes dans la forêt de Compiègne.
Deux grandes zones seront délimitées par la ligne de démarcation séparant la zone libre où s’exerce l’autorité du gouvernement de Vichy, de la zone occupée par les Allemands avec mise en place de mesures strictes pour limiter les déplacements de personnes, marchandises et mouvement postal.
Dès 1941, beaucoup Ardennais reprendront le chemin du retour.
En septembre 1941, il ne reste que 20.500 refugiés et vers 1942, ils ne seront plus que 5.700.
Certains resteront définitivement en Vendée.
Jusqu'en 1944, la Vendée sera une zone interdite en zone occupée (zone côtière large de +/- 20 km interdite) et accès au département uniquement avec un "Ausweis" (Carte d'identité – Laissez passer).
Le flamenco *
Le flamenco est une danse théâtrale, tantôt sensuelle, tantôt grave, qui mobilise l’ensemble du corps pour exprimer des émotions.
Cet art est censé exprimer la joie et la souffrance.
Le flamenco, dont le nom a une origine incertaine, plonge ses racines dans trois cultures arabe, juive et andalouse.
Cet art serait né à Triana, un quartier de Séville, où poètes et musiciens ont trouvé refuge au XVIème siècle.
A l'origine, le Flamenco consistait en un chant sans accompagnement ou "cante" auquel ont été progressivement ajoutés des claquements de mains "palmas", de la danse ("baile") et de la guitare ("toque").
Des instruments comme le cajón (percussion venant du Pérou) et les palillos (castagnettes) ont été introduits plus récemment.
Le flamenco s’est fait connaitre dans les théâtres et à la radio à partir des années 1920.
Parmi les grands noms qui ont marqué cet art, on peut notamment citer Antonio Ruiz Soler, Joaquin Cortès, Antonio Gades, Sara Baras et Cristina Hoyos.
La grue Romaine
Le terme "grue" apparaît pour la première fois au XVème siècle pour désigner un engin de levage.
Dans la Grèce et la Rome antiques, les cités se développent nécessitant des techniques plus efficaces et plus rapides pour construire des bâtiments publics, des édifices sacrés, les voies de transports, les ponts ou encore les ports.
Il faut dès lors démultiplier la force musculaire des hommes et des animaux à l’aide de systèmes mécaniques. C’est l’apparition des premiers engins de levage en bois, activés à la force des hommes ou des animaux.
Le matériel alors employé est très proche de celui de la marine : roues à cliquet, treuils, palans et moufles, engrenages à roues dentées…
Les chèvres à poulies est assemblée à partir de poutres assemblées en pointe avec un système de poulies démultipliant la force et permet de déplacer des charges que l'homme ne pourrait pas porter.
Certaines machines pouvaient élever jusqu’à 20 tonnes mais étaient limitée par la résistance des câbles. (Compter environ une tonne par câble, mais rien n’empêche de les multiplier).
La puissance de sortie dépendant uniquement du nombre de poulies pour un câble dans le palan.
Sur le modèle présenté, une corde de 4 cm de diamètre pouvait lever une charge de 9 tonnes.
Le pouvoir démultiplicateur de la force de cet engin, fait qu'un enfant aurait pu déplacer une charge de 1 tonne.