Puy Story

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4 décembre 2011

Guerre de Vendée

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Les colonnes infernales de TURREAU
La Vendée a été particulièrement marquée par le passage de ces colonnes.
Le portrait du Général TURREAU étant déjà présenté sur le blog, revenons sur son action en Vendée.
Hiver 1794, exécutions massives et destruction massive de la la Vendée.
Les deux armées commandées par le général Turreau sont divisées en colonnes ayant chacune un itinéraire précis.
La mission de ces colonnes infernales est d'exterminer les combattants.
Les femmes et les enfants n'y échapperont pas (sillons reproducteurs de Vendéens et futurs résistants).
Les maisons et les cultures subiront le même sort.
Mais la Vendée résiste encore et mène une guerre d'usure.
A sa tête des noms comme STOFFLET, CHARETTE, BONCHAMPS, La ROCHEJAQUELEIN, D'ELBEE, CATHELINEAU, LESCURE (Voir dans le blog).

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1 décembre 2011

CNEA

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La Vendée est une région chargée d'histoire.
Aujourd'hui, petite présentation du CNEA.
Le Conservatoire National d'Escrime Ancienne (CNEA) est une structure qui, basée sur des recherches sur l'escrime ancienne, forme des amateurs ou des professionnels à l'escrime artistique.

Outre l'enseignement, Le CNEA est un centre de recherche et de documentation historique.
Son équipe collecte et étudie des documents propres à approfondir la connaissance des pratiques anciennes de l'escrime aux différentes armes .
Ces ressources, à terme, seront mises à la disposition de ses adhérents .

29 novembre 2011

les quatre évangélistes.*

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L’histoire est aussi au rendez-vous dans la chapelle de la Cité médiévale.
La présence des quatre évangélistes dans les édifices religieux chrétiens (sous la forme de sculptures, fresques, mosaïques) est très fréquente.
On peut les trouver figurés sous leur forme humaine, tenant ou écrivant leur évangile, mais le plus souvent ils prennent une apparence symbolique.

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  1. Matthieu (mort en 61 Ap.J.C), dit le publicain prend celle d'un homme qui, avec ses ailes, s'apparente à un ange, car son évangile commence par la généalogie de Jésus.
  2. Jean (mort en 101 Ap. J.C. à l'âge de 98 ans) dit l'apôtre ou l'évangéliste prend l'apparence d'un aigle qui vole haut, car son évangile commence par des considérations théologiques.
    Le prologue de son Évangile commence par le mystère céleste qui lui aurait été révélé par voix descendue du ciel.
  3. Marc (mort en 67 Ap. J.C.) est le disciple de Pierre et prend l'apparence d'un lion ailé.
    Le Lion, animal du désert, car son évangile commence par la prédication de Jean-Baptiste dans le désert et que le lion est l'animal du désert.
  4. Luc (mort en 67 Ap. J.C. à l'âge de 84 ans) dit le médecin bien-aimé prend celle d'un taureau ailé.
    Le Taureau, animal des sacrifices, car son évangile commence dans le Temple par l'évocation d'un prêtre sacrificateur desservant le temple de Zacharie, le père de Jean-Baptiste.

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27 novembre 2011

la première du 26 novembre (info flash)

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"Cette première s’est très bien passée". 
Constat, sans appel, de Nicolas de Villiers, directeur artistique du spectacle d’hiver.
3 000 spectateurs ont assisté à la première, ce samedi 26 novembre à 14 h 30.
Le spectacle s’inscrit dans un concept du parc hivernal.

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(Photo de Août 2011 - Orangerie en construction)

Entre le Bourg 1900 et le Grand Carrousel, paré de ses habits de magie, "L’Orangerie" vous propose des chants de Noël à travers son spectacle "Gloria",
le Puy du Fou a mis les bouchées doubles pour faire de Noël un événement majeur de l’animation du parc à thème.
Pour cet hiver, plus de 80 000 spectateurs sont attendus par les organisateurs.

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Photo Florent Denyse

22 novembre 2011

L'herbularius au Puy du fou.*

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Au Puy du fou, on y trouve deux jardins, un dans la cité médiévale et l’autre au Village 18ème.
Ce sont des "herbularius" (de herba, herbae : herbe), est un jardin où l'on cultive les plantes médicinales appelées en latin "simplicis medicinae, simplicis herbae".
Le terme "simple" qualifie un remède (medicina) ou une herbe (herba) constitués d'une seule substance.
On la pensait donc simple, par opposition au mélange composé (composita) ou alambiqué de la médecine savante.

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Au Moyen-âge, plantes dédiées à la sorcellerie.
A l’époque, les gens allaient trouver des sorcières pour résoudre leurs problèmes.
Elles leur préparaient des potions à l’aide d’herbes et de plantes.
Au XVIIIème siècle que c’est entré dans les mœurs et qu’on a admis que les plantes puissent guérir les gens.
C’est ainsi qu’elles sont passées de plantes de sorcellerie à plantes médicinales.
Le mot drogue, apparu vers le XIVe siècle, viendrait de l'ancien anglais driggen, qui signifie "sécher", ce qui indique l'importance des plantes médicinales dans la pharmacopée médiévale.
Le grand livre des simples du moyen-âge est sans doute celui de l'abbesse Hildegarde von Bingen (1099-1179), qui écrira son célèbre "Liber Simplis Medicinae", ouvrage important qui décrit près de 300 végétaux.
Bientôt, nous allons vous les présenter.

6 novembre 2011

ST. Philibert de grand lieu

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Appelée autrefois « Déas », la commune doit son nom actuel au fait que les moines de l’abbaye de Noirmoutier (fondée par Philibert de Tournus en 675), décident de s'y installer en l'an 800.
Ils construisent l'église de la nouvelle abbatiale en 815 (qui reste l'une des plus ancienne de France) et y déposent les reliques du saint en 836.
Lors des incursions normandes en 847, après le saccage de l'abbaye, les moines reconstruisent la nef de l'édifice, dans l'état où on peut la voir actuellement.
En 858, les normands reviennent, mais cette fois-ci, les moines fuient, emmenant les reliques de saint Philibert jusqu'à Tournus.
Ils reviennent s'installer à Déas au XIe siècle et attendent le retour des reliques, restées en Bourgogne, jusqu'en 1937.
Aux dernières nouvelles les reliques de saint Philbert sont toujours à Tournus, seul un petit tube contenant des poussières de reliques a été déposé par Henri Curé, dans le sarcophage, qui lui est resté à Déas, lorsqu'il est venu bénir la statue de saint Philbert à Beauvoir-sur-Mer (85).

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1 novembre 2011

A quand remonte l’époque des chevaliers ? *

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La chevalerie remonte au Moyen-âge.
Elle connut son apogée vers 1200 après Jésus-Christ.
Au départ les premiers chevaliers étaient de simples soldats à cheval, mais à partir du 12ème siècle (1100-1200), ils durent obéir à un code d’honneur strict.
Désormais, des règles strictes dictèrent le comportement du chevalier à la chasse, au combat, à table, et même dans sa façon de s’habiller.
Les chevaliers qui partaient en guerre sainte (guerres de religion) faisaient souvent partie d’un groupe particulier, fondé par des moines.
Les 3 ordres les plus célèbres sont :

  • l’Ordre des chevaliers de Saint-Jean (fondé en 1099),
  • l’Ordre des Templiers (fondé en 1119)
  • l’Ordre Teutonique (formé par des chevaliers allemands en 1187).
23 octobre 2011

La chabotterie

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Le logis de la Chabotterie se trouve en Vendée.
En ce lieu, l'histoire vous prend par le bras pour vous faire découvrir le passé de la Vendée.

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Dans ces murs, l'histoire du Général CHARETTE qui fut arrêté en 1796 à une portée de fusil (de l'époque) de ce château.

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La vue sur l'arrière du château

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Un canon vous indique la direction où finit la guerre de Vendée

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Le fantôme du Général CHARETTE est-il toujours présent au Logis de la Chabotterie ?
Mystère !!!

16 octobre 2011

Le Général CHARETTE de la CONTRIE

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Le Général François-Athanase CHARETTE de la CONTRIE, né le 21 avril 1763 à Couffé, près d'Ancenis, † 9 Germinal an IV (29 mars 1796) à Nantes.
Officier de marine, combat en Amérique avant de venir s'installer dans la propriété de sa femme à Fonteclose, près de Machecoul.

    Après avoir émigré, il revient défendre le roi aux Tuileries le 10 août 1792.
Militaire il s'opposa, les armes à la main, à la République dans sa région du Sud de la Bretagne (de culture poitevine) et en Vendée.
Il fut l'un des meilleurs chefs de ce mouvement insurrectionnel appelé la Vendée militaire (1793-1800), durant la Révolution française.
Il fut surnommé "Le Roi de La Vendée", et Napoléon Ier écrira de lui : "Il laisse percer du génie".
Le 27 mars 1793, dans la région de Machecoul où a lieu le massacre, il accepte de se mettre à la tête de paysans du Marais breton venus chercher son commandement au manoir de Fonteclose.
Ceux-ci ne sont armés que de piques et de fusils de chasse et sont fort peu disciplinés.
Il parvient ensuite à commander de meilleurs éléments dont des déserteurs républicains, et une cavalerie d’élite composée de nobles et de bourgeois équipés à leurs frais.
En juin 1795, il reprend les armes au moment du débarquement de Quiberon, reçoit de la poudre, des armes et des fonds des Britanniques à Saint-Jean-de-Monts les 10,11 et 12 août 1795, mais est défait par Hoche.
En juillet, le futur roi Louis XVIII lui écrit qu'il lui confère le grade de Général de l'Armée catholique et royale.
En octobre 1795 il tente d'organiser la venue du comte d'Artois, second frère de Louis XVI en Vendée et se porte sur la côte avec 15 000 hommes lorsque le prince se trouve à l'Île d'Yeu.
Le futur Charles X ne rejoint pas le continent et Charette est peu à peu abandonné par ses troupes.
Charette fait alors le projet de faire jonction avec les bandes de Stofflet qui se battent encore en Anjou.
Les colonnes républicaines viennent quadriller la région et il finit par être capturé par le général Travot le 23 mars 1796 dans les bois de la Chabotterie (commune de Saint-Sulpice-le-Verdon) alors qu'il n'est plus suivi que par 32 derniers fidèles.

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Condamné à mort, il est fusillé le 29 mars 1796 sur la place Viarme à Nantes où on peut aujourd'hui voir sa croix à l'angle de la place Viarme et de la rue Filibien.
Il refusera le bandeau et ordonnera lui-même de faire feu par sa célèbre réplique
"lorsque je fermerais les yeux, tirez droit au coeur".
Sa devise était
"Combattu souvent, battu parfois, abattu jamais".
Certaine publication, lui donne aussi le titre de "Chevalier".

11 octobre 2011

éducation du futur chevalier (moyen-age) *

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Bien souvent le futur chevalier quittait le château paternel pour se rendre chez un feudataire et se mettre à son service.
Ce seigneur sera son parrain.
A l'âge de 6 ou 7 ans, il doit gravir tous les degrés de l'éducation qui vise à en faire un guerrier :

  • Galopin (il nettoie l’écurie),
  • Page (il s’occupe des chevaux, est au service de la dame du château et apprend la danse, le chant, l'écriture, la lecture, suit un entraînement équestre, apprend à chasser)
  • Ecuyer, damoiseau s'occupe du destrier (cheval de guerre) de son maître le chevalier, ainsi que de ses armes et de ses équipements.

Il assistait son maître pendant les tournois et à la guerre, et il a l'immense privilège de lui porter son écu).
Son éducation sévère : apprendre les nobles règles, se fortifier, monter à cheval, apprendre à manier les armes, lutter, chasser, apprendre les arts quelquefois.
Après 4 ans de combat aux côtés du chevalier, l’Ecuyer devient à son tour un chevalier, il a environ 20 ans.
L’adoubement marque le passage de l'état d'écuyer à celui de chevalier.

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