Puy Story

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9 novembre 2010

Histoire.*

Dans le spectacle de la Cinéscénie, un volet s'ouvre sur l'histoire de la deuxième guerre mondiale.
Si nous en connaissons le résultat, la plupart d'entre nous ignorent l'endroit d'où se sont prises d'importantes décisions.
Si je vous dit "Obersalzberg", "Berghof"..., je suis certain que vous me dites :

"C'est quoi ça ??" ou  "C'est où ??".

Je vous propose deux petits montage qui vous feront découvrir l'histoire tragique d'une montagne.
Il est rare de trouver des blogs ou des sites traitant ce délicat sujet qui pour certaines familles reste comme une cicatrice.
Mais tout en respectant le devoir de mémoire de chacun, PuyStory prend ce risque, en considérant que si nous développons des périodes Romaines, Moyen-Âge, Révolution Française, je crois qu'il est bon d'ouvrir aussi une page sur cette période.

Avant d'émettre un commentaire, je vous suggère de regarder les vidéos en ayant une pensée aux braves qui se sont battus et perdus la vie au nom de notre liberté.

Si vous souhaitez en connaître plus sur cet endroit, je vous propose de découvrir mon autre blog 'Obersalzberg"

5 novembre 2010

Marais poitevin et l'abbaye de maillezais

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Le Marais Poitevin entre Niort et l'Océan Atlantique, ancien Golf du Poitou est une région basse de 96.000 hectares que longe la côte.
C'est par l'action conjuguée de la nature et des travaux d'assèchements entrepris dès le Xème siècle par les moines des grandes abbayes que l'on a aboutis à la construction de ce vaste territoire.
A l'extrême pointe de l'ancienne île de Maillezais, au cœur du Marais poitevin, juste au pied de la grande abbaye Bénédictine, l'embarcadère de l'abbaye vous emmène à la découverte de la Venise Verte.
Avec un batelier ou en toute liberté, laissez vous gagner par la magie du marais.
http://www.marais-poitevin-tourisme.com/
Pour lire la suite je vous invite sur la rubrique "Un paysage unique" ou sur   http://www.maraispoitevin.org/ (rubrique histoire).

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Au Xème siècle, une douzaine de moines bénédictins de l'abbaye Saint Julien de Tours s'installent à Saint Pierre le Vieux, non loin de l'île de Maillezais où une place forte avait été construite pour protéger la région.
Grâce au comte du Poitou, Guillaume le Grand, l'emplacement du château devient le lieu de construction d'un monastère plus important qui ne cessera de s'enrichir aux XIème et XIIème siècles.

Au XIVème, devenue l'abbaye la plus riche du Poitou, le Pape Jean XXII, la transforme en évêché !
Les guerres de religion lui furent fatales : pillée, ravagée, dévastée, servant de place forte aux catholiques puis aux protestants, l'abbaye décline tout doucement pour devenir à la Révolution une carrière de pierres...
De la cathédrale abbatiale il ne reste que le grand mur nord du XIVème, long de 95 mètres, mais les bâtiments conventuels, mieux conservés, ont pu être restaurés et transformés en salles d'expositions...

1 novembre 2010

le manège.*

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1871 voit l'invention du manège pour enfants.
Le manège consiste en une plateforme tournante avec des sièges pour des passagers.
Ces "sièges" prennent traditionnellement la forme de chevaux en bois (ou autres matériaux) et/ou d'autres animaux.
Les premiers carrousels ont été conçus autour de vrais animaux attachés au bout d'une corde et tournant autour d'un piquet. Les traces d'une utilisation pour le loisir apparaissent sous l'Empire byzantin.

1 novembre 2010

La Spina

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La Spina représente une barrière implantée dans un champ de courses mieux connu sur la dénomination "Cirque".
Le plus célèbre est le Circus Maximus (Grand Cirque) situé à Rome.

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Long mur bas s'étendant au milieu du cirque et sur 2/3 de sa longueur, servant à déterminer la longueur de la course et empêchant les chars de se heurter face à face.
Les chars devaient en faire sept fois le tour. La Spina est équipée de bornes (metae) situées aux extrémités, de dauphins (delphinorum columne) servant à informer les spectateurs du nombre tours à parcourir.
On peut aussi y retrouver un autel, statues de divinités, ...

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29 octobre 2010

Aramis *

Henri d’Aramitz ou Aramis est un abbé laïc.
Comme Porthos, Aramis appartenait à une famille protestante du Béarn.
À la différence des autres mousquetaires béarnais, il était d’origine militaire noble.
Son grand-père, le capitaine huguenot Pierre d’Aramitz joua un rôle fort actif dans les guerres de religion qui sévirent dans le Béarn et la Soule à l’époque de Jeanne d'Albret.
Son père, Charles d’Aramitz, était, au début du XVIIe siècle, maréchal des logis à la Compagnie des Mousquetaires.
Une des sœurs de Charles d’Aramitz épousa M. de Tréville.
C’est donc tout naturellement que ce dernier reçut en 1640 son neveu par alliance dans sa compagnie, en même temps qu'Athos et Porthos, et au moment où d'Artagnan arrivait à Paris.
On ne sait combien de temps Henri d’Aramitz resta au service, mais on connaît la date de son mariage : le 16 février 1654 ; le nom de sa femme : Jeanne de Béarn-Bonasse.
On sait aussi qu’il eut deux fils (Armand et Clément) et deux filles.

22 octobre 2010

D'Artagnan

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De son vrai nom Charles de Batz-Castelmore, d’Artagnan est un homme de guerre français né entre 1611 et 1615 au château de Castelmore, près de Lupiac, en Gascogne (dans le département actuel du Gers) et mort au siège de Maastricht le 25 juin 1673.

En 1657, la première compagnie des mousquetaires, dite des « grands mousquetaires » ou « mousquetaires gris », à cause de la robe de leur chevaux, est reformée.

D’Artagnan en devient sous-lieutenant.

Il en assure le véritable commandement, le chef nominal étant un neveu de Mazarin.

En 1659, d’Artagnan épouse Charlotte-Anne de Chancelay, qui lui donne deux fils en 1660 et 1661.
Ils se séparent de biens et de corps en 1665.

En 1660, Louis XIV se marie avec l’Infante d’Espagne.

La cérémonie a lieu le 9 juin à Saint-Jean-de-Luz.

Le voyage vers le Pays basque dure un an et donne l’occasion à Louis XIV de visiter les provinces méridionales de son royaume.

Bien évidemment, d’Artagnan accompagne le cortège.

La traversée des villes-étapes provoque l’admiration des populations : les fiers mousquetaires précèdent l’attelage royal tiré par six chevaux blancs.

Le jour de l’étape à Vic-Fezensac, le 26 avril 1660, d’Artagnan chevauche vers Castelmore pour revoir les siens et se recueillir sur la tombe de ses parents, dans la chapelle du domaine.

En 1667, il devient capitaine-lieutenant de la première compagnie des Mousquetaires.


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19 octobre 2010

Les chevaliers du Secret de la Lance *

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En fin de spectacle du Secret de la Lance, une toile se dresse sur les remparts du château.
Plus 1 million de spectateurs, par saison verront ce panorama s'élever de terre.
Étonnante en raison de ses dimensions puisqu’elle mesure pas moins de 50 mètres de long !

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Cette création est le résultat de plus de 200 heures de travail, réalisé par une artiste ayant son atelier au Puy du Fou.

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Je vous propose de découvrir les détails de sa réalisation en allant sur le site de l'artiste.

http://enlumine.org/blog/category/realisations/le-secret-de-la-lance/

16 octobre 2010

Maurice Joseph Louis Gigost d'Elbée

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Maurice Joseph Louis Gigost d'Elbée, général des armées vendéennes, né le 21 mars 1752, à Dresde, d'une famille française établie en Saxe.
Il meurt le 6 janvier 1794.
Il vint en France en 1777, y fut naturalisé, entra dans un régiment de cavalerie, parvint au grade de lieutenant, donna sa démission en 1783, se maria, et dès lors vécut retiré dans un bien de campagne près de Beaupréau en Anjou.
Il avait donc été lieutenant de cavalerie dans l'armée française avant la Révolution française.
Il suivit les princes à Coblenz ; mais il revint pour obéir à la loi qui ordonnait aux émigrés de rentrer.
En 1793, les paysans de Beaupréau le décidèrent à se mettre à leur tête.
Sa troupe se grossit de celles de Bonchamps, Cathelineau et Stofflet.
Il servit d'abord sous Cathelineau, fut reconnu pour généralissime après la mort de ce chef, battit les Républicains à Coron et à Beaulieu, mais n'éprouva plus depuis que des revers.
C'est en qualité de généralissime qu'il se trouva, le 30 juillet 1793, à la bataille de Luçon gagnée par les Républicains et dans laquelle il s'exposa aux plus grands dangers et contribua à sauver l'armée vendéenne d'une complète déroute.
Une seconde défaite des Vendéens à Luçon, le 13 août suivant, fut encore plus meurtrière.
L'armée royale fut complètement défaite à la bataille de Cholet par le général Kléber.
D'Elbée, blessé grièvement dans cette dernière bataille, fut d'abord transporté à Beaupréau, puis à Noirmoutier; trois mois après, les Bleus s'étant emparés de cette île, il fut traduit devant une commission militaire, condamné à mort et fusillé sur la place publique du bourg de Noirmoutier, où on l'avait amené dans un fauteuil parce que ses quatorze blessures ne lui permettaient pas de se tenir debout.
Au jugement de plusieurs biographes, d'Elbée fut un homme pieux, d'un courage constant.
Ses soldats l'avaient surnommé le général la Providence.
De par son côté assez effacé, ce général n'aimait pas se mettre sur le devant de la scène, d'où un oubli assez injuste de la part des historiens de reconnaître son important rôle dans les Guerres de Vendée.
Fin stratège, il était très aimé de ses soldats.
Turreau dans ses mémoires, dira qu'il a vu des soldats pleurer en entendant le seul nom de d'Elbée.

15 octobre 2010

Porthos

De son vrai nom Isaac de Portau est né à Pau le 2 février 1617 et mort à une date inconnue.
On sait de lui qu'il appartenait à une famille protestante du Béarn, originaire de Gan.
Son père était secrétaire du roi et des états de Navarre, et qu'il était donc un personnage important.
Il acheta des seigneuries et se fit anoblir.
Comme Athos, Porthos se dirigea vers l’armée.
Comme ce dernier, il commença par entrer, en qualité de cadet dans les Gardes-Françaises, compagnie des Essarts, (François de Guillon, seigneur des Essarts, était le beau-frère de M. de Tréville, qui l'avait recommandé).
Il se trouvait donc dans cette compagnie lorsque d'Artagnan y entra a son tour en 1640 et ils firent ainsi campagne ensemble.
On l’y retrouve en 1642 à Perpignan puis à Lyon. En 1643, Porthos passa aux Mousquetaires, l’année même de la mort d’Athos.
Puis on perd sa trace et on ne sait ce qu’il devint par la suite, ni quand il mourut.

13 octobre 2010

Les légions romaines

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Les premières interventions des légions romaines en Gaule ont lieu à partir de 58 avant Jésus Christ.
Les légions romaines constituent l’élite de l’armée romaine.
Une légion est une unité type de 6 000 hommes environ.
L’armée romaine a compté jusqu’à 300 000 hommes.
La moitié de ses effectifs se composait d’auxiliaires qui n’étaient pas forcément citoyens romains.
Elle était réputée pour sa discipline rigoureuse et son excellence stratégique (armée permanente et entrainée).
Au IIIe siècle, un centurion (sous-officier) commande un groupe de 60 hommes.
Près du vieux château du Puy du Fou, un fossé d’évacuation a été mis à jour avec des restes de céramique sigillée datant environ du IIe siècle.

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