Les amoureux de Verdun (Puy du Fou).
L’équipe artistique du Puy du Fou présentait ce matin aux journalistes les nouveautés de la saison 2015.
10 millions d’euros, c’est la somme investie cette année pour mettre au point des créations originales et notamment conquérir une nouvelle période historique majeure :
la Première Guerre Mondiale.
Les "Amoureux de Verdun" : la grande nouveauté.
Au cœur de la forêt du Puy du Fou, sur près de 2000 m², les visiteurs vont être propulsés un siècle en arrière.
En entrant dans les entrailles d’une tranchée de la Première Guerre Mondiale, ils vont vivre une expérience de 15 minutes entre frisson et émotion.
Les visiteurs seront........... (Lire la suite sur : http://www.puydufou.com/histoires-de-ouf/2015)
La salamandre, emblème de François Ier. *
La salamandre fascine l'homme depuis l'antiquité et est déjà mentionnée par Pline l'ancien (23-79 Après J-C.) comme : "la salamandre est si froide qu'elle éteint le feu lorsqu'elle le touche".
En 1515, Louis XII s’éteint, François accède donc au trône et fait une entrée triomphale dans Paris.
Il choisit de reprendre la salamandre, l'emblème de son père Charles d'Angoulême.
Charles d'Angoulême avait ajouté une devise en italien "Nutrisco il buono, spingo il reo" qui signifie : "je protège les bons et punis les méchants".
François 1er transforma la devise en "Nutrisco et extingo" : "je l'entretiens et je l'éteins".
Accompagnant parfois cet emblème, cette devise prend tout son sens lorsqu'on se réfère au pouvoir sur le feu.
Animal chimérique, batracien urodèle, paraissant de profil sous la forme d'un lézard, assise dans les flammes et crachant des gouttes d'eau, elle avait la réputation de ne pas se brûler.
Elle devient l’emblème de la royauté en symbolisant son pouvoir sur le feu, (donc sur les hommes et sur le monde).
La salamandre de François 1er traversait un bûcher tout en crachant de l'eau par la bouche.
Par la suite et mal informés, les copistes ont transformé l'eau en flammes.
La salamandre est l’être associé au Feu des Anciens et représente de l'esprit élémentaire du feu, comme
l’Ondine est un esprit élémentaire de l’Eau,
le Gnome un esprit élémentaire de la Terre,
et le Sylphe un esprit élémentaire de l’Air.
La légende en fit le symbole du justicier anéantissant le mal.
D'autres légendes en font un animal extrêmement venimeux, capable d'empoisonner l'eau des puits et les fruits des arbres par sa seule présence.
Bannock
Revenant d'un voyage au pays des Vikings, j'ai découvert le "Bannock".
Dans un village reconstitué, on propose aux enfants un atelier pédagogique consacré à la fabrication du pain.
La pâte est la même que pour faire le "Stockbrot ", mais elle est cuite dans une poêle et le pain est ainsi plus grand (et plus propre).
1 kg de farine de blé 4 cuillères à thé de sel.
2 sachets de levure boulangère (2 x 7 g).
600 – 700 ml d’eau.
5 cuillères à soupe d’huile.
Une fois cuit on peut conserver le pain une à deux journées.
Réchauffé le matin ça donne un bon petit déjeuner !
LA MARSEILLAISE DES BLANCS
La Marseillaise incarne les principes de la Révolution française.
Composée au printemps 1792 par Rouget de Lisle (la France vient de déclarer la guerre à l'Autriche), ce chant guerrier est destiné à galvaniser les énergies des volontaires en route pour l'armée du Rhin, et à souder tous les Français autour de leur armée.
En 1793, en réponse à la Marseillaise, l'abbé Lusson (aumônier de l'armée du Centre) crée un chant antirépublicain (Marseillaise des Blancs).
Lorsque les soldats républicains, près du pont Charrault, entendent en face d'eux chanter la Marseillaise, ils continuent à avancer croyant recevoir des renforts.
De par cette confiance, ils seront assaillis et mis en déroute pour une troupe de "brigands" qui chantent à pleine voix l'hymne de Rouget, mais avec d'autres paroles.
Allons, Armée des Catholiques,
Le jour de gloire est arrivé
Contre nous de la République
L'étendard sanglant est levé (bis)
Entendez-vous dans nos campagnes
Les cris impurs des scélérats
Qui viennent jusque dans nos bras
Prendre vos filles et vos femmes.
AUX ARMES, VENDEENS !
FORMEZ VOS BATAILLONS
MARCHEZ, MARCHEZ, LE SANG DES BLEUS ROUGIRA NOS SILLONS.
François-Athanase Charette de la Contrie
«Combattu souvent, battu parfois, abattu jamais».
La vie de François-Athanase Charette de la Contrie est à l’image de sa devise.
Vendéen comme lui, Philippe de Villiers nourrit depuis longtemps un attachement tout particulier pour ce héros dont le destin fait écho à sa propre histoire familiale.
Au point de s’identifier à lui et de ressusciter, sous forme de mémoires imaginaires, la vie aventureuse de cet homme aussi séduisant qu’intrépide, fidèle envers et contre tout à une cause :
«la Patrie, la Foi, le Roi».
De sa brillante carrière dans la Marine royale, intégrée à l’âge de quatorze ans, à ce jour de 1793 où, à la tête d’une troupe de paysans du Marais breton, Charette part à l’assaut de la République, Philippe de Villiers ressuscite la flamboyante épopée d’un homme dont l’audace et le courage, la personnalité singulièrement libre et moderne, n’ont pas fini de fasciner.