Dresdner Christstollen
Le Christstollen est le gâteau traditionnel de Noël, s'équivalent de notre buche.
Originaire de Dresde, il a une forme de pain allongé et la consistance d'un cake.
Il contient des fruits confits, des raisins secs, des épices, du rhum, de la pâte d'amande en son milieu, le tout recouvert de sucre glace.
La forme de ce gâteau, qui date du Moyen-Age, est supposé représenter le Christ bébé dans ses langes.
Pour 6 personnes
- 250 gr raisins secs
- 100 gr zestes d'orange
- 50 gr zestes de citron
- 75 gr. amandes pilées
- 5 cl rhum brun
- 300 gr farine
- 30 gr levure
- 125 ml lait
- 15 gr sucre
- 1 jaune d'oeuf -
- 1 pincée de sel
- 1 pincée de cannelle
- 1 pincée de cardamome
- 1 pincée de muscade
- 150 gr massepain (2/3 amandes & 1/3 sucre)
- 150 gr beurre
- 1 sachet de sucre vanillé et 01 de sucre glace.
La veille, mettre les raisins, les zestes, les amandes, le rhum et 5 cl d'eau dans un bol, couvrir avec un tissu et laisser reposer à température ambiante durant toute la nuit.
Mélanger la levure avec le lait froid, ajouter le sucre, remuer, et ajouter la farine.
Malaxer le mélange, afin d'obtenir une pâte ferme.
Ouvrir et la laisser reposer à température ambiante, pour doubler son volume.
Ajouter à la pâte le reste de lait, le jaune d'œuf, le sel et les épices.
Mélanger la pâte à l'aide d'un batteur électrique, à puissance minimale.
Ajouter au fur et à mesure, le beurre coupé en morceaux, jusqu'à ce que la pâte soit bien lisse.
Ajouter le mélange de fruits.
Laisser reposer 20 minutes à couvert.
Etaler la pâte sur un plan de travail fariné en rectangle.
Etaler la pâte d'amande au milieu, préalablement formée en un saucisson.
Replier les côtés l'un sur l'autre comme un portefeuille, en commençant par les côtés de la longueur, puis les côtés de la largeur, et pour finir, plier la pâte encore une fois.
Mais cette fois-ci, en prenant le côté pour le rabattre sur l'autre, replier le seulement sur la moitié de la largeur, de façon à ce qu'un côté soit plus élevé que l'autre, et à lui donner la forme typique du Stollen.
Laisser reposer la pâte recouverte encore 20 minutes.
Mettre le Stollen sur un plaque recouverte de papier sulfurisé.
Mettre au four à 200° pendant 45 minutes, et à 175° (pendant encore 15 minutes).
Badigeonner le Stollen encore chaud du reste de beurre.
Mélanger le sucre glace avec le sucre vanillé et saupoudrer le Stollen.
Le langage des moulins
A 231 mètres, le mont des Alouettes appartient à la commune des Herbiers, en Vendée.
On accède au sommet par la route départementale 160.
Son nom a pour origine la légion romaine de l'Alouette qui y établit un camp.
En 1793, le Mont des Alouettes comptait sept moulins.
Construits au XVIe siècle seulement trois ont subsisté et un seul fonctionne encore.
C’est un site incontournable des insurrections vendéennes.
Leurs ailes, comme celles des autres moulins des collines de Vendée, ont dicté aux armées vendéennes insurgées les ordres de bataille.
Selon la position des ailes des moulins, les messages étaient :
Rassemblement
Tout est calme
Reculez, les Bleus approchent
Avancez, les Bleus reculent.
Au Puy du Fou, l'histoire et la mémoire de Vendée ne vous quitte pas des yeux.
Les moulins sont toujours là pour vous indiquer les ordres de bataille.
Le sapin de noël
On trouve souvent à côté de la crèche le traditionnel sapin de Noël, une tradition elle-aussi très ancienne, qui exalte la vie.
En hiver, le sapin toujours vert devient la marque de la vie qui ne meurt pas.
C'est habituellement au pied de l'arbre de Noël décoré que sont déposés les cadeaux.
Ce symbole est tout aussi parlant en clef de lecture chrétienne car il rappelle l'Arbre de la Vie, image du Christ, don suprême de Dieu à l'humanité.
Pape Jean-Paul II (Angélus dominical du dimanche 19 décembre 2004).
Le moment de la décoration du sapin de Noël avec des boules, des sujets et des guirlandes est toujours un très grand moment pour les enfants car cela accompagne la magie de Noël.
Le sapin de Noël fait partie depuis bien longtemps des nombreuses légendes et traditions qui accompagnent la fête de Noël.
La tradition du sapin de Noël est issue de la fusion d'idées chrétiennes avec des traditions païennes plus anciennes qui veut que les arbres à feuilles persistantes représentent le renouveau de la vie.
Sur des mosaïques romaines en Tunisie, on peut voir le dieu grec Dionysos portant un conifère.
Etre 2000 et 1200 avant JC, on parlait déjà d'un arbre (L'épicéa, arbre de l'enfantement).
Le 24 décembre était déjà considéré par les Celtes comme le jour de la renaissance du Soleil.
Pour le rite païen du solstice d'hiver, un arbre symbole de vie était décoré avec des fruits, des fleurs et du blé.
On le pensait doter de pouvoirs magiques, car en hiver, il ne perdait pas sa parure.
Cependant, les légendes médiévales se concentrent plutôt sur une miraculeuse "floraison" des arbres à Noël.
En 354, l'Eglise institue la célébration de la naissance du Christ, le 25 décembre, pour rivaliser avec cette fête païenne.
Initialement la célébration de Noël se résumait à la messe de la nativité.
C’est vers 1521 que l’on le mentionne pour la première fois la présence d’un "arbre de noël" en Alsace à Sélestat.
Dans cette région, les habitants sont autorisés à couper les arbres encore verts lors de la Saint Thomas (21 décembre).
Ces derniers sont décorés de roses, de pommes (faisant référence à Adam et Eve), de confiseries et de petits gâteaux.
Martin Luther (1483-1546) eu l’idée de décorer le sapin avec des bougies, symbolisant la lumière du Christ et au sommet, une étoile symbolisant l’étoile de Bethléem qui conduit les rois mages jusqu’au lieu de naissance de Jésus.
La coutume du sapin de Noël est née.
Ce sont les protestants en 1560 qui développèrent la tradition du sapin de Noël pour se démarquer des catholiques.
Vers 1730, Marie Leszczynska, femme de Louis XV introduit un sapin au château de Versailles.
En 1837, la duchesse d’Orléans décore le sapin de Noël du palais des Tuileries.
En 1841, Londres est touchée par la tradition et installe un sapin dans le château de Windsor.
En 1858, suite d'un hiver particulièrement rigoureux qui avait eu pour conséquence d'affecter les récoltes qu'un artisan verrier a eu l'idée de créer la boule de Noël telle que nous la connaissons aujourd'hui.
Après la guerre franco-prussienne de 1870 (avec la perte de l'Alsace-Lorraine), les familles alsaciennes fuyant leur région font connaître la tradition de l'arbre de Noël dans toute la France.
À partir de 1920, cette pratique commence à se généraliser dans les grands centres urbains.
Il faudra attendre 1930, le sapin décoré ne devint une réalité familiale.