Le maître-verrier.*
Il y a environ 5000 ans, dans la région du Croissant fertile et la Vallée du Nil, l'homme a commencé à fabriquer du verre.
Sa fabrication était un mélange de cendre et de sable, porté à haute température dans un four.
Fasciné par ses propriétés étranges, les Égyptiens et les Romains ont excellé dans la fabrication de petits objets de verre coloré.
Le vitrailliste, aussi appelé maître verrier met en œuvre le verre afin de réaliser une " image translucide et colorée ".
Le vitrail, véritable "peinture de lumière", associe la sensibilité de l'artiste, la technicité, le savoir-faire de l'artisan et la lumière de l'environnement.
Un vitrail est une composition décorative ou iconographique formée à l’aide de pièces de verre coloré.
La technique du vitrail, pièces sont assemblées par des baguettes de plomb, s’est développée principalement au Moyen Age (entre 950 et 1240), époque où les vitraux jouaient un rôle important dans l’enseignement religieux des populations illettrées (extrait de bibles et représentation d’un Saint) et devient avec le temps un élément d’architecture (voir les rosaces).
Les verres utilisés pour les vitraux sont généralement colorés dans la masse, au moment de la fusion de la silice, par ajout d'oxydes métalliques, ou recouverts de peintures vitrifiables recuites au four.
Les principales étapes de réalisation d'un vitrail au plomb sont : La conception, la maquette, la coloration, le tracé, le calque, le calibrage, la coupe, le sertissage, le soudage et finalement pour les vitraux extérieurs le masticage.
Le maroilles
Le maroilles fut inventé au VIIéme siècle par des moines, mais ne fut baptisé "Merveille de Maroilles" aux alentours de l’An Mil par l’abbaye de Maroilles.
Fromage à forte personnalité et au goût unique, il a traversé les âges et fut introduit dans les cours seigneuriales.
Il devint un mets royal prisé par de nombreuses têtes couronnées de l’Histoire de France tel que : Charles Quint, Philippe Auguste, Louis VI et également François 1er.
En 1955 le maroilles obtient l’Appellation d’Origine Contrôlée (AOC).
Sa région d'origine est la Thiérache, située près de la frontière belge entre Hainaut et les Ardennes.
Lampadarius *
Du latin lampadarius (Chandelier, porte-flambeau).
Un lampadaire est un dispositif d'éclairage monté un support vertical (élevé) souvent ouvragé et soutenant une ou plusieurs lampes.
Un réverbère, c'est un dispositif (miroir, réflecteur) associé à une lampe, destiné à réfléchir dans une direction donnée la lumière ou la chaleur et spécifiquement destiné à l'éclairage de la voie publique.
L'utilisation publique du "lampadaire" apparaît en 1414 à Londres avec l'obligation d'utiliser des lanternes (à huile, ou bougie) pour éclairer les espaces publics.
Au début du XIXe siècle, l’éclairage public (grâce à la maîtrise du stockage du gaz) est considéré comme une innovation majeure permettant d’améliorer le confort de la population.
Les réverbères de l’époque nécessitaient l’intervention d’une personne chargée de leur allumage en début de soirée.
Plus tard, lorsque l’électricité a fait son apparition et que les lampes à sodium sont devenues courantes, l’abandon des becs de gaz s’est fait tout naturellement.
Les "luminaires" sont des objets qui reflètent les différentes époques et les régions, et son aspect a connu des changements grâce aux avancées technologiques.
(Renaissance, Second Empire, Art nouveau, Art déco et maintenant Design innovants incluant des modèles solaires et hybrides).
Les artisans de la Cité
Construite à proximité des remparts du vieux château (signe jadis du pouvoir militaire et politique), la cité médiévale du Puy du Fou, abrite des boutiques qui ouvrent leurs devantures aux passants.
On y retrouve :
Le Talmelier,
Le Tonnelier,
L'Atelier du Sellier,
L'Atelier des miniatures,
L'enluminure,
Le Maître Verrier,
L'Emailleuse
La Portraitiste,
Le Sculpteur sur Bois,
Le Sculpteur sur Pierre,
Mais retournons 1000 ans en arrière......
A l'époque, la cité était un lieu de commerce située, comme les châteaux, aux carrefours des routes ou des rivières.
Les cités étaient protégées des pillages par de grandes murailles percées de portes qui étaient gardées et fermées la nuit.
Les acheteurs ne rentraient pas dans la boutique, mais se présentaient devant l'ouvroir (grande fenêtre fermée par deux planches en bois, une pour l'auvent, l'autre pour le comptoir).
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Après ce bref retour historique, nous allons, comme pour les artisans du Village 18ème, vous présenter les boutiques de la Cité.
Les présentations proposées sont en accords avec les artisants et le Puy du Fou.