Les Vikings
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Tremblez face à l’attaque des terribles guerriers du Nord, les Vikings !
Drakkars surgissant des eaux, cascades, flammes gigantesques…
Au pied du Fort de l’An Mil, le combat fait rage dans un déluge d’effets spéciaux !
Le Grand Siècle
Le Grand Siècle est une des périodes les plus riches de l’histoire de la France.
Il s’étend du règne d’Henri IV (1553-1610) jusqu’à la fin du règne de Louis XIV (1638-1715) marqué par le long règne (54 ans) en passant par celui de Louis XIII (1601-1643).
Il a vu le développement des arts comme la littérature, le théâtre, la musique, la peinture et l’architecture.
Le plus bel exemple artistique de ce Grand Siècle est sans doute le château de Versailles qui englobe tous ces arts.
L’expression renvoie au faste de la cour de Versailles à l’époque, considérée comme l’apogée de l’Ancien Régime et de la monarchie absolue de droit-divin apparu en France à l’époque de Clovis (466-511), au VIe siècle, pour imposer la loi de Dieu à la monarchie.
Le droit divin est incarné par l’acte du sacre.
Cette période du Grand Siècle est également citée comme le sommet du classicisme en France.
Pendant son règne, Henri III (1551-1589) avait résisté à la désagrégation de son royaume.
Henri IV finira, quant à lui, par s’imposer par son courage, son habileté et son charisme.
Après une première période de reconquête et de pacification de son royaume, Henri IV doit ensuite reconstruire le pays et assurer la continuité dynastique.
Après presque 40 ans de guerres de Religion, le pays, fatigué, ne souhaite plus qu’une chose : la paix.
L’édit de Nantes (1598-1685) vaut à Henri IV l’indéfectible loyauté des protestants français.
Sur le plan extérieur, le roi reste fidèle aux alliances avec les puissances protestantes.
Le règne de Louis XIII, sacré quelques mois après la mort d’Henri IV, s’ouvre sur une régence confiée à la reine mère, Marie de Médicis (1575-1642).
Celle-ci rompt avec la politique d’Henri IV, se rapproche de l’Espagne et favorise la cause catholique.
Pour les protestants, les restrictions qui s’imposent à la pratique de leur culte sont considérées comme un acte de défiance, une volonté d’encadrer leurs actions et de limiter l’extension de leur religion sur le territoire du royaume, ce qui fait d’eux des sujets de second rang.
Ils ont hélas raison, à bien des égards, d’autant plus que Louis XIII et surtout son Premier ministre Richelieu (1585-1642) sont bien loin de la tolérance religieuse d’Henri IV.
Aux yeux de Richelieu, les protestants sont un État dans l’État, or il ne devrait y en avoir qu’un seul, celui du roi.
De 1562 à 1595, huit guerres de Religion, séparées par des trêves plus ou moins longues, opposeront les catholiques et les protestants (également appelés huguenots).
En mourant, le 14 mai 1643, 33 ans jour pour jour après son père, Henri IV, Louis XIII laisse le pouvoir à un fils de cinq ans.
Anne d’Autriche, devenue régente du royaume, confie la direction des affaires à Mazarin.
Louis XIV, déclaré majeur en septembre 1651, doit encore faire face à la révolte du prince de Condé.
Après 13 mois de dures campagnes militaires, le roi rentre triomphalement dans la capitale le 21 octobre 1652.
Louis XIV est sacré à Reims en juin 1654.
À 22 ans, Louis XIV entend non seulement régner mais aussi gouverner.
Louis XIV réorganise le pays.
Les lois du royaume sont modifiées, le commerce est doté de bases juridiques plus sûres, l’activité économique est encouragée par le mercantilisme qui voit dans le commerce une source de richesses nationales.
C’est en 1682 que la Cour s’établit à Versailles, où les familles de la haute noblesse sont tenues de vivre une partie de l’année, sous les yeux du roi, et de se plier au cérémonial royal-lever, dîner, coucher du roi, etc.
Le choix de Versailles avait obéi à la nécessité de disposer de beaucoup d’espace pour s’entourer d’une Cour nombreuse et à l’amour du roi pour la chasse.
Le symbole de l’architecture française du XVIIe siècle est bien entendu le château de Versailles.
Sous le règne de Louis XIII, le château de Versailles était un rendez-vous de chasse.
D’abord un modeste pavillon en 1623, Louis XIV en a fait vers 1661 un immense palais.
Les travaux sont principalement dirigés par deux célèbres architectes : Louis Le Vau (1612-1670) et Jules Hardouin-Mansart (1646-1708), qui est l’auteur de la prestigieuse galerie des Glaces longue de 73 m.
Sous la direction du peintre Charles Le Brun (1619-1690), les intérieurs sont magnifiquement décorés.
Des statues de divinités grecques peuplent les parcs et les jardins "à la française" dessinés par André Le Nôtre (1613-1700), jardinier du roi.
Le château de Versailles est une œuvre grandiose, il sera imité dans le monde entier.
Les travaux s’achèveront en 1715, l’année de la mort du roi (ils ont duré plus de cinquante ans).
Il est le symbole de ce qu’on appellera par la suite l’art classique.
Autre réalisation majeure de Louis XIV c’est le domaine de Marly situé à 7 km de Versailles.
L’aménagement du site commence en 1679.
En 1684, la plus grande partie des travaux est achevée.
C’est en septembre 1686 que Louis XIV vient pour la première fois séjourner dans son château de Marly,
En trente ans, le souverain se rendra 300 fois dans ce domaine.
Il disait : "J’ai fait Versailles pour la Cour, Marly pour mes amis".
C’est là qu’il se réfugie avec une compagnie choisie, pour échapper au tumulte de la Cour versaillaise.
Particulièrement original par sa composition générale, on retrouve un pavillon central réservé au roi, et douze pavillons plus petits destinés à accueillir les courtisans.
La disposition des pavillons relève aussi de l’architecture éphémère des fêtes avec pour thème principal le parcours des signes du zodiaque qui gravitent autour du soleil (l’emblème du roi Louis XIV).
Le domaine de Marly n’est pas une architecture noble, massive, en pierre de taille appareillée, mais des ouvrages de maçonnerie ordinaire de moellons enduits, où seul le décor peint "en trompe-l’œil" (dessin a été donné par le Premier peintre du roi, Charles Le Brun) donne une illusion de majesté, de richesse et de monumentalité, avec une architecture feinte de pilastres et de grand ordre, de riches matériaux simulés par des faux marbres chatoyants…
Sur un mur aveugle qui réunit les deux pavillons des offices, le roi avait fait peindre une fausse colonnade ouvrant sur un jardin qui inspirera celle du Grand Trianon.
Les dernières années de son règne, le Roi-Soleil y passe jusqu’à plus d’un tiers de l’année.
Le déclin de Marly a commencé en 1715, avec la mort du Roi-Soleil.
La conception de Marly est comme un décor de théâtre, changeant et éphémère, ce qui explique une dégradation rapide.
Faute d’un entretien constant et d’un renouvellement régulier, de tels ouvrages partent en décrépitude et à la ruine très rapidement.
Dès 1720, seulement cinq ans après la mort du roi, Louis de Rouvroy, duc de Saint-Simon (1675-1755) à intervient auprès du régent Philippe d’Orléans (1674-1723) pour faire effectuer des travaux afin d’éviter "qu’une pareille merveille fût livrée sans défense aux atteintes du temps".
Sa démarche aura été infructueuse, et l’engouement pour Marly s’estompera puis disparaîtra progressivement.
Vendus en 1799, les lieux sont transformés en une manufacture de draps par un nommé Sagniel qui, criblé de dettes quelques années plus tard, désosse ses bâtiments pour en vendre les matériaux.
Détruit lors de la Révolution française, ce château est à présent recréé au Puy du Fou.
Savant mélange entre Versailles et Marly, cet hôtel constitué de 8 pavillons aussi resplendissants que lumineux et d’un magnifique restaurant de 500 places (La table des Ambassadeurs).
Chaque pavillon porte le nom d’un grand personnage du "Grand siècle".
Louise de Lavallière (1644-1710), Pierre Beauchamps (1631-1705), Madame de Sévigné (1626-1696), André Le Nôtre (1613-1700), Marie Mancini (1639-1715), Jules Hardouin-Mansart (1646-1708), Madeleine Béjart (1618-1672), Le Grand Condé "Louis II de Bourbon-Condé" (1621-1686).
L’accueil sur les lieux est confié à la sculpture de "Bacchante jouant du tambour de basque" (Prêtresse de Bacchus qui célébrait les mystères et les fêtes dionysiaques).
L’ensemble du domaine est sublimé par des jardins à la française qui font de cet hôtel un lieu apaisant.
Louis XIV sera un grand protecteur des arts (littérature, théâtre, musique, peinture, sculpture, architecture etc.)…. et crée l’Académie des sciences en 1666 pour attirer les savants du monde entier et fait construire l’Observatoire de Paris.
Il soutient notamment Jean-Baptiste Poquelin (Molière 1622-1673), dont la plupart des œuvres sont jouées devant le roi entre 1662 et 1672, crée l’Académie royale de peinture et de sculpture, apprécie la musique, en particulier celle de Jean-Baptiste Lully (1632-1687).
La fin du règne de Louis XIV, apogée de la monarchie absolue, s’achève et coïncide avec un essor des lettres et des arts.
Ce mouvement s’accompagne d’un renouveau des idées humanistes soutenues par Descartes (1596-1650) et Spinoza (1632-1677).
C’est à présent le temps des grands philosophes, appelé a posteriori "les Lumières".
Ce courant de pensée est à l’origine de réflexions et postulats fondamentaux dans l’histoire culturelle française et européenne.
Le XVIIIe siècle s’annonce aussi comme une période charnière sur le plan artistique.
Sans oublier le passage des styles décoratifs classique et rococo au style néoclassique et celui de la musique baroque (Bach, Vivaldi et Lully) à la musique de style classique (Haydn, Mozart et Beethoven).
Les grandes dynasties françaises.*
Les Mérovingiens (481-751)
Il s’agit de la première dynastie royale de notre histoire.
Ses origines sont en partie mythiques, mais des historiens pensent qu’elle se serait imposée à une partie des Francs dans la première moitié du 5ème siècle.
Il n’est donc pas sûr que Mérovée (412-457), qui donne son nom à la lignée, ait réellement existé, pas plus que son père supposé, Clodion (390-450).
En revanche la tombe de Childéric (436-481), père de Clovis (466-511), a été retrouvée au XVIIe siècle, près de Tournai.
Elle montre que le souverain, tout en respectant les coutumes germaniques, se considère comme un dignitaire romain.
Sur son anneau sigillaire, il porte les cheveux longs à la mode barbare, mais il a revêtu le manteau des officiers supérieurs romains.
Les Carolingiens (751-987)
Ils doivent leur nom à Charles Martel (688-741) et à son petit-fils Charles désigné comme le "Grand" : Carolus Magnus, Charlemagne (742-814).
À l’origine, il s’agit d’une famille d’Austrasie, région qui s’étend des bouches du Rhin à la Bavière.
Leur prise de pouvoir, en 751, s’appuie sur le prestige de leurs grands ancêtres mais aussi sur leurs liens étroits avec l’Église et leur richesse foncière.
le 14 février 842, Charles le Chauve (823-877) et son frère, Louis le Germanique (806-876), se sont alliés en se prêtant serment dans la langue de leurs troupes.
Le roman, ancêtre du français, et le tudesque, ancêtre de l’allemand.
À Verdun, pour la première fois, l’expression Francia occidentalis remplace le nom de Gallia.
Les Capétiens (987-1848).
C’est la dynastie qui a régné le plus longtemps sur la France.
D’abord en ligne directe d’Hugues Capet (939-996), roi en 987, à Charles IV le Bel (1294-1328 dernier fils de Philippe le Bel) mort en 1328, puis avec la branche des Valois directs, issue d’un frère de Philippe IV le Bel (1268-1314), de 1328 à 1498, et celle des Valois indirects, jusqu’en 1589.
Enfin avec celle des Bourbons, d’Henri IV (1553-1610) à Louis XVI (1754-1793).
La dynastie tire son nom du manteau de saint Martin (cappa) que le premier roi de la lignée possédait, en tant qu’abbé laïque de Saint-Martin de Tours (316-397).
Beaucoup de Capétiens reçurent des surnoms, en général après leur mort.
Certains sont très connus comme :
Philippe Auguste (Philippe II), surnommé aussi "Dieudonné","le Conquérant", "le Magnanime" (1165-1223).
Philippe "le Bel" (Philippe IV) (1294-1328).
D’autres soulignent un aspect physique :
Louis VI "le Gros" (1081-1137), Philippe V "le Long" (1293-1322),
ou des traits de caractère :
Louis VIII "le Pacifique" (1187-1226),
Philippe III "le Hardi"(1245-1285),
Louis X "le Hutin" (le querelleur) (1289-1316),
Charles V "le Sage" (1338-1380),
Charles VI "l’Insensé" (1368-1422),
Louis XI "le Prudent" ou "l’universelle Aragne" (araignée) (1423-1483).
La Place et le Rôle de l’église
L’Église est un acteur essentiel de l’Occident médiéval.
Elle participe à son expansion par l’évangélisation, les pèlerinages et les croisades.
Elle occupe une place centrale dans la société.
C’est elle qui guide les consciences et organise le quotidien des fidèles, prend en charge l’enseignement en créant les universités, assure l’assistance aux pauvres et aux malades.
De plus, sa puissance économique en fait un élément capital du système féodal.
Le haut Moyen-âge occidental connaît une étroite dépendance entre les pouvoirs temporel et spirituel.
A l’époque carolingienne, la carence du pouvoir politique impose aux évêques d’intervenir dans les questions politiques et d’assumer une autorité publique qui leur vaut le titre de "défenseurs de la cité".
Par ailleurs, les ordres monastiques sont pour les souverains de fidèles alliés permettant de pacifier et réguler la vie sociale des royaumes barbares.
Le Bal des Oiseaux Fantômes.*
Revivez la magie du mythique spectacle de Fauconnerie du Puy du Fou "Le Bal des Oiseaux Fantômes" à travers la bande annonce de ce ballet aérien majestueux.
Aliénor se réveille dans les ruines du vieux château et ses souvenirs font surgir les faucons, les hiboux, les aigles et les vautours qui vous frôlent de leurs ailes géantes.
Vous n'oublierez jamais le grand ballet des milans, pélicans, cigognes et marabouts...
Un spectacle unique au monde joué jusqu'à 5 fois par jour !
La Nature au service du Grand Parc.*
Les rosiers sont sensibles à l’oïdium, au mildiou, à la maladie des taches noires et sont parfois victimes des attaques d’insectes ravageurs.
Pour les en prémunir, les jardiniers du Grand Parc utilisent des produits naturels à base de macération végétale (prêle, grande consoude, ail…) qui renforcent les plantes.
Afin de limiter l’emploi de pesticides, ils font appel aux coccinelles (enfin les larves), friandes de pucerons.
(Photo Jérôme Vrignaud - Directeur des Jardins du Puy du Fou).
Contrairement aux coléoptères adultes qui peuvent s’envoler, les larves de la coccinelle ne peuvent pas voler et restent donc mieux en place.
Elles sont dites aphidiphages et consomment à 12°C de 60 à 150 pucerons par jour, faisant d'elles les championnes de la lutte biologique contre les pucerons.
Toutes les opérations de désherbage s’effectuent manuellement.
La légende
Les coccinelles sont appelées familièrement "les bêtes à bon Dieu".
Ce surnom est tiré d’une légende remontant au Xe siècle.
Condamné à mort pour un meurtre commis à Paris, un homme, qui clamait son innocence, a dû son salut à la présence du petit insecte.
En effet, le jour de son exécution publique, le condamné devait avoir la tête tranchée.
Mais une coccinelle se posa sur son cou.
Le bourreau tenta de l’enlever, mais le coléoptère revint à plusieurs reprises se placer au même endroit.
Le roi Robert II (972-1031) y vit alors une intervention divine et décida de gracier l’homme.
Quelques jours plus tard, le vrai meurtrier fut retrouvé.
Cette histoire s’est très vite répandue et la coccinelle fut dès lors considérée comme un porte-bonheur qu’il ne fallait pas écraser.