Dans le Bourg Bérard.
Plongez dans l'ambiance chaleureuse des vieux commerces du Bourg Bérard.
A l'entrée du parc, le Bourg Bérard (Ex : Bourg 1900) est une reconstitution fidèle d'un quartier des années 1900 durant la belle époque
Cet ensemble architectural prolonge depuis 2004 le voyage dans le temps proposé au Grand Parc, à la découverte du 19ème siècle.
Ses dizaines d'échoppes, sa halle "Eiffel", son Bistrot et les "Avis à la population" du garde champêtre interrompus par l'apparition des automates musiciens aux balcons animent les ruelles du Bourg comme à la Belle Epoque.….
Profitez de cet instant de bonne humeur et de légèreté !
Autour de la grande place, le marchand de jouets, le confiseur, le boulanger, l'épicier s'activent derrière leurs vitrines alléchantes et vous pourrez y faire des emplettes et découvrir de véritables trésors !
Et les plus petits pourront même faire un tour dans le carrousel de l’époque.
Commémoration du 90ème anniversaire de la mort du Roi Albert Ier.
Le Roi Albert 1er a laissé dans la mémoire collective de la Belgique un souvenir qui ne s'efface pas avec le temps.
Aujourd'hui encore, longtemps après sa mort, sa personnalité continue à susciter un attachement très profond.
C'est le 17 février 1934, dans les rochers de Marche-les-Dames, qu'il trouva brutalement la mort.
Dans la matinée, le Roi était au Palais royal à Bruxelles et dans la soirée, il était attendu pour un événement au Palais des Sports.
Réputé pour être un alpiniste prudent, ce jour-là, alors qu'il n'avait que quelques heures devant lui, le roi Albert prend sa voiture et emmène avec lui son valet, Théophile Van Dycke.
Le Roi conduit lui-même, son valet ne sachant pas conduire.
Albert s'était déjà rendu à Marche-les-Dames 3 jours plus tôt, ce qui n'était pas dans les habitudes du souverain de 58 ans d'escalader deux fois dans la même semaine ces rochers.
À cette époque de l'année, grimper dans les massifs belges est rarement agréable.
Le rocher y est froid, souvent humide, les prises glacent les mains et peuvent se révéler très glissantes pour les pieds…
Vers 16 heures, alors que la nuit tombe, arrivé sur les lieux qu'il connaissait bien, il effectue une première grimpée, assuré par son valet.
Pour une raison que l'on ignore, il lui demande ensuite de rejoindre sa voiture et de l'attendre.
Le Roi dit vouloir encore escalader l'aiguille du Vieux Bon Dieu (ce qui suit n'est que pure déduction).
Théophile Van Dycke, qui attend dans la voiture, s'inquiète de ne pas voir revenir le souverain et retourne sur les lieux.
La falaise est vide, de toute évidence, le Roi a fini sa grimpée.
Le valet cherche partout.
Durant ses recherches, il est environ 17 heures, il croise trois personnes, trois frères, qui se portent volontaires pour l'aider à retrouver le Roi.
L'un des frères Jassogne alerte les gendarmes et à partir de 21 heures, ils sont une petite vingtaine de personnes à passer les environs au peigne fin.
C'est seulement à 2 heures du matin, à environ 50 mètres du pied des rochers, que le corps du Roi est retrouvé.
Plusieurs incohérences ou contradictions seront remarquées dans les dépositions successives de Van Dycke.
Et pourtant, de toutes les personnes qu'il dit avoir rencontrées ce jour-là lorsqu'il était à la recherche du Roi, aucune, sauf une (Joseph Jassogne), ne sera entendue pour confirmer les déclarations du valet.
Selon les constatations, le Roi aurait saisi un bloc au-dessus de lui pour s'y tirer.
Le bloc aurait lâché, précipitant le Souverain dans le vide.
Au cours de la chute, sa tête aurait percuté le rocher.
Son corps aurait ensuite rebondi et dévalé la pente sur 49 m.
La recherche de la pierre fatale de 55 kg, que la presse montra abondamment à l'époque, s'est quant à elle révélée vaine.
Emmenée par un gendarme, elle a simplement disparu.
Mais aucun devoir d'enquête approfondi ne sera effectué pour contrôler ces déclarations.
Entre les versions officielles, les théories du complot, les mystères, les incohérences et les opinions d’expert qui divergent, il aura fallu attendre une étude ADN menée en 2016 pour mettre un terme aux spéculations.
Mais il semblerait que la mort du roi Albert 1er restera toujours un mystère et restera référencée comme accident.
Mais un accident reste un accident et certains accidents peuvent même défier la science.
Mais qui est Albert 1er ?
Né en 1875 à Bruxelles et mort accidentellement à Marche-les-Dames en 1934.
En 1909, il succède à son oncle Léopold II (1835-1909) comme roi des Belges.
Il épouse Elisabeth de Bavière (1876-1965) le 02 octobre 1900 et le couple aura trois enfants dont le futur roi Léopold III (1901-1983).
C'est pour avoir su préserver un morceau sacré du sol national que le troisième Roi des Belges est devenu une figure mythique, incarnant le courage, la fermeté et la résistance à l'envahisseur.
De 1914 à 1918, après la violation de la neutralité belge par l'Allemagne impériale en août 1914, et à la tête de l'Armée belge, il fit preuve de fermeté face à l'ennemi et sut diriger les troupes belges aux côtés des alliés.
Ses actions lui vaudront le surnom de "Roi-Chevalier".
Grâce au retard infligé aux Allemands par l'armée belge, les armées françaises ont eu le temps de se reprendre pour arrêter l'offensive allemande sur la Marne, après leurs reculs du début du mois d'août.
D'autant plus que les Belges, en remportant la victoire de la bataille de Haelen et encore, lors du siège d'Anvers, d'août à septembre, vont retenir 150 000 hommes qui vont manquer aux généraux allemands pour résister à la contre-offensive française.
La presse française de l'époque ne s'y trompe d'ailleurs pas quand elle exalte la résistance de l'armée belge.
Au sortir de la "Première Guerre mondiale", le Roi-Chevalier se mua en bâtisseur de paix.
Il usa de son autorité morale pour entraîner le pays sur la voie du Progrès démocratique, social, scientifique et culturel.
Avec son épouse la Reine Elisabeth, il joua un rôle favorable à l'instauration du suffrage universel, ainsi qu'à la promotion des travailleurs et au développement des Sciences, des Arts et des Lettres.
À la fin de sa vie, en Belgique comme à l'étranger, le Roi Albert 1ᵉʳ faisait figure de sage et, aujourd'hui encore, son aura est intacte.
Après la mort du Roi Albert 1er, le climat international et national n'allait pas tarder à se dégrader.
À la grave crise économique des années trente, allait s'ajouter la menace fasciste, avec l'accession d'Hitler au poste de Chancelier en Allemagne et la montée en force des puissances de l'Axe.
La défense de la liberté, le courage et le sens du sacrifice ont guidé le Roi Albert 1er tout le long de sa vie.
La Vie à Bord
À partir du XVIe siècle, la puissance des nations européennes ne se mesure plus sur terre, mais bien sur les flots.
La France et l’Angleterre vont rivaliser d’ingéniosité et d’efforts durant deux siècles pour créer des flottes à la hauteur de leurs ambitions, avec des navires toujours plus grands et des équipages rudes et déterminés.
Les hommes sont très nombreux sur les navires et l’espace de vie est réduit.
Pour dormir, pas de lit disponible (sauf pour les officiers).
Le sommeil se trouve dans un hamac (aussi appelé branle au XVIIème siècle), disposé au-dessus des batteries de canons, dans les ponts inférieurs, mal ventilés, car le mauvais temps obligeait souvent à tenir les sabords fermés.
Les marins se balançaient au gré des roulis, permettant un meilleur sommeil, même en cas de mauvais temps.
Chaque marin est associé avec un autre pour le partage du hamac, selon le système de quart ou de grande bordée (0-4 h du matin, 4-8h du matin, 8h-midi, 12-16h, 16-20h, 20h-Minuit).
Le matelot, harassé et trempé de pluie ou d’embruns, ne trouvait ni boissons chaudes ni braseros pour se sécher (La Pérouse et Cook s’en procureront plus tard).
Le marin devait se coucher tout habillé, faute de vêtements de rechange, bien qu’il possède un sac, comme le soldat, son paquetage, mais aucun règlement n’en déterminait encore la composition.
Au bout des quatre heures de sommeil, il abandonnait à son successeur un hamac humide et malsain.
Les latrines (aussi appelées poulaines) ne sont qu’au nombre de deux pour tout l’équipage.
Situées à l’avant du navire, elles sont exposées aux éléments, qui se chargent de tout nettoyer.
Les vaisseaux sont de véritables nids à maladies, car l’hygiène y est quasi inexistante.
Les déjections des animaux sont très difficiles à évacuer, tout comme leurs odeurs.
La promiscuité et l’humidité permanente aident également à la propagation des infections.
Se laver est impossible pour les matelots, l’eau douce étant rationnée.
Il leur faut donc attendre une grosse pluie pour pouvoir faire un brin de toilette.
Ainsi, les maladies comme la variole, le typhus ou la dysenterie font des ravages dans les équipages.
Mais le cauchemar de la vieille marine reste le scorbut, provoqué par un manque de vitamines C dans la nourriture, les fruits ne pouvant être conservés.
La mortalité liée au scorbut maritime a été estimée à plus d’un million de victimes entre 1600 et 1800.
Pour le combattre, les Hollandais mangeaient de la choucroute.
Les marins pouvaient aussi s’en protéger sans le savoir lorsqu’ils mangeaient les rats qui infestaient le navire, le foie du rat étant capable de produire de la vitamine C.
Des animaux vivants comme des vaches, des poules ou des moutons étaient embarqués sur les vaisseaux lors des longues campagnes, mais leurs produits ainsi que leur viande étaient réservés aux officiers.
Les matelots doivent se contenter d’une nourriture bien moins variée et nourrissante.
La conservation des aliments étant très difficile à l’époque, surtout sur des vaisseaux, la base de leur alimentation consiste en un pain sec très dur appelé "biscuit de mer", à tremper dans du bouillon pour être consommé.
Sans grand goût, le biscuit est même souvent infesté de vers comme des teignes ou des charançons, il valait mieux alors éviter de penser à ce que l’on mangeait.
Du lard ou du bœuf salé pouvait être servi le dimanche afin d’améliorer un petit peu l’ordinaire.
Même, les salaisons les mieux préparées finissaient par pourrir.
Outre le problème de conservation des aliments se pose celui de l’eau.
On ne puisait pas toujours aux sources les plus pures, parce qu’il en fallait des quantités énormes.
Stockée dans des barriques, celle-ci pourrissait très vite et devenait donc dangereuse à la consommation, ce qui entraînait de nombreuses maladies.
Les progrès des sciences contribueront à fonder l’hygiène navale, dont l’efficacité fut démontrée bientôt par des expériences retentissantes.
L’influence exercée par la sensibilité que la littérature avait mise à la mode, tourna en un sentiment sincère chez beaucoup d’officiers de marine.

Château fort de l'époque Mérovingienne
Le château-fort du 8ᵉ siècle au 9ᵉ siècle, appelé motte, à cause de la butte naturelle ou artificielle qui supportait le donjon, dérive directement du" Castellum" romain.
Une enceinte de palissades, précédée d’un fossé, entoure à distance un massif de terre ou de maçonnerie sur lequel est édifié le château.
Construction en bois, il a deux ou plusieurs étages, qui servent, en temps de paix, d’habitation au seigneur, et en cas d’attaque, de réduit de défense.
Ce château est lui-même entouré d’un fossé.
Dans l’enceinte palissadée se dissimulent divers édifices de bois, à usages multiples : chapelle, logement de la garnison, écuries, bâtiments d’exploitation agricole.
Si le territoire se trouve menacé par l’ennemi, la population se réfugie avec ses chariots et ses troupeaux dans la clôture et y campe pendant toute la durée des hostilités.
On verra par la suite que le château fort féodal dérive de la motte carolingienne, comme elle-même dérive du "Castellum" romain.
L’art de la guerre, du 9ᵉ au 10ᵉ siècle, se réduit à des chocs de cavalerie et d’infanterie.
Les sièges de "places fortes" ou de "châteaux" se bornent à des assauts meurtriers, sans manœuvres et sans machines de guerre.
Des palissades solides suffisent à les arrêter.
Ces mottes sont surtout répandues aux frontières de l’empire carolingien et dans les régions où l’on peut craindre des soulèvements de populations insoumises.
Les femmes à la ferme
Aux premiers chants du coq, ma mère se levait pour rallumer, dans la cheminée, le feu qui avait couvé toute la nuit sous les cendres.
Après le "pansage" (entretien du cheval) les hommes venaient prendre le premier repas du jour.
Ensuite, chacun allait à ses occupations habituelles selon les saisons.
Mais, chaque jour, les vaches tirées, le lait passé, les femmes "brassaient" la crème pour faire le beurre.
Puis venait, pour elles, les durs travaux des champs.
Elles suivaient les hommes partout.
Je les revois éparpillant le foin fauché, soulevant les lourds baquets pleins de pomme de terre, coupant le blé à la faucille pendant les trois semaines de la moisson.
Avant l'hiver, elles allaient encore, le dos courbé, trancher les feuilles de betteraves avant de les arracher.
Les vendanges ne se faisaient pas sans les femmes.
J'ai vu des femmes épandre le fumier dans les champs avant le labour, bêcher le blé au printemps pour le nettoyer, préparer tous les plants, ramasser les topinambours, attacher la vigne, arracher les "trognons" (tiges) de choux pour les faire sécher.
Je me souviens de certaines cultures réservées aux femmes et qui demandaient beaucoup de soins, comme celles du blé noir, du mil (nom de diverses céréales caractérisées par la petitesse de leur grain) et de la "mogette" (Haricot blanc).
Triée à la veillée sous une faible lumière pendant que les hommes tressaient des paniers ou des paillons (Petite corbeille ou emballage en paille).
Même dès le jeune âge, ne filait-on pas la quenouille de laine en gardant les moutons ?
Depuis les temps ont bien changé !
On ne coupe plus le blé à la faucille, le laboureur n'appelle plus ses bœufs devant la charrue.
Et on ne voit plus passer les travaux des saisons.
Les femmes de chez nous ne vont plus semer ou piquer les pommes de terre, ni charger les charrettes….
Aussi, ce n'est pas sans une certaine émotion que je vois pendant le spectacle ces femmes revenant du travail en tirant et en poussant péniblement la charrette.
Et puis, cette femme lisant la lettre du soldat de la tranchée me rappelle toutes celles qui pendant la guerre avait pris la place de leur mari absent pour diriger la ferme.
Aujourd'hui, le cadre est différent, les travaux ne sont plus les mêmes.
Mais sur notre chemin, ne retrouvons-nous pas au Puy du Fou et ailleurs les femmes courageuses d'antan ?
J. Maupillier (Garde)
























































