Puy Story

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29 mars 2024

En revenant des noces.

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J'ai toujours gardé un bon souvenir des premières noces auxquelles j'ai assisté lorsque j'avais 20 ans.
Nous étions près de 300 invités à prendre part à la joie de la famille de Berthe et d'Eugène.

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Après les cérémonies du matin, un feu de joie accueillait tout le monde près de la ferme.
Puis dans la grange aux murs tapissés de drap fleuris, les tables étaient dressées pour un festin qui ne se terminait qu'en fin de soirée.

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On mangeait et buvait beaucoup.

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La noce se terminait toujours par la danse de la brioche et chaque convive repartait avec un morceau du gâteau.
On revenait même le lendemain danser et manger les restes…

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Maintenant ces festivités ne se prolongent plus comme autrefois.
Cependant, nous retrouvons encore dans le bocage, ici et là, quelques traditions : houx fleuris aux entrées de la ferme les jours de noces, le brandon (espèce de torche, faite avec de la paille tortillée), la danse de la brioche, la soupe à l'oignon, etc…..

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Plus rares sont le cortège précédé des musiciens à travers la campagne, les coups de fusils, la chanson de la mariée, etc…
Tous ces vestiges de l'ancien temps, résisteront-ils aux assauts de votre monde moderne où l'on n'a plus "le temps de prendre le temps".

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Cet été encore, avec entrain, vous danserez la brioche au Puy du Fou et ce faisant, vous ferez revivre les noces d'antan.

Jacques Maupillier (Garde).

27 mars 2024

Le Signe du Triomphe

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25 mars 2024

Le Genou au Sol.

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Au Puy du Fou, le genou au sol fait partie des spectacles.
Quel est la signification de cette position ?
Mettre un genou à terre, c’est faire allégeance à une autorité, marquer le respect, se soumettre à la merci de quelqu'un et/ou signifier son infériorité.
S’agenouiller, c’est aussi faire preuve d’humilité pour prier, implorer ou demander pardon.

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Dans l'antiquité, les Grecs anciens avaient l’habitude de mettre un genou à terre lorsqu’ils voulaient émouvoir ou demander de l’aide.  
La Bible déjà évoque le fait de "fléchir les genoux devant Baal" (dieu dans l’Ancien Testament).
D’après la mythologie cananéenne, Baal était le fils d’El, roi des dieux, et d’Achéra, déesse de la mer.
Il était considéré comme le plus puissant des dieux et le culte de Baal était un culte sensuel, qui impliquait la prostitution sacrée dans les temples.
Dans l'évangile de  Matthieu, Jésus appelle Satan "Béelzébul" et l’associe ainsi au dieu philistin Baal-Zebub.

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Dans la bible, les bergers mettent spontanément un genou à terre au moment de l'adoration de l'enfant Jésus.
Mais dans la croyance populaire, l’usage de cette posture est apparu à l’époque des chevaliers en signe de respect et de loyauté pour leur seigneur ou pour un noble.
Il en était de même au moment de recevoir son titre.
Au Moyen Âge, les personnages courtois ne cessaient de fléchir leurs genoux devant la dame aimée, comme devant leur souverain.

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Le geste est, depuis, resté  une histoire de cœur pour demander en mariage son ou sa dulciné(e).
Au fil du temps, les chrétiens ont adopté cette coutume et mettre un genou à terre est très fréquent dans les cérémonies religieuses et pleinement intégrée à la liturgie romaine à partir du XVIe siècle. 
Au fil des siècles, l'expression est devenue celle que l'on connaît aujourd'hui, et l'idée est restée la même.

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A travers le monde, poser le genou à terre est devenu un geste symbolique pour demande en mariage avec la bague de fiançailles, mais aussi politique en protestation aux violences policières et les discriminations.
Dans les années 1960, Martin Luther King, s’agenouille durant les marches pour les droits civiques, en hommage aux victimes du racisme.  

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Ce geste repris par les manifestants, après la mort de George Floyd à Minneapolis, avait été initié par le joueur de football américain Colin Kaepernick.

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Il ne faut pas confondre avec la "révérence" qui est un mouvement du corps  inclinant le torse, pour les hommes, ou en pliant les genoux, pour les femmes.

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22 mars 2024

Dans le Grand Parc.

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20 mars 2024

La guerre civile de 1793 !

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La guerre civile de 1793 qui opposa le pouvoir républicain à "l’armée catholique et royale" de Vendée marque, de ses stigmates, toute la région.
La violence des colonnes infernales de Turreau provoque une unité indéfectible autour de grands chefs vendéens célébrés par de nombreux monuments.

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Il ne faut pas longtemps pour comprendre la nature de la violence des affrontements entre les Bleus, les Républicains et les Blancs, l’Armée catholique et royale.
Ce conflit a fait, sur un territoire exigu, plusieurs centaines de milliers de victimes, vendéens et républicains confondus, comme en témoignent les monuments et calvaires des Lucs sur Boulogne, de Saint Sulpice le Verdon, Bouin, la Garnache, la Gaubretière…

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La source de ces affrontements, cristallisée par le décret de la Convention du 24 février 1793, relatif à la levée de 300 000 soldats, est surtout conditionnée par plusieurs événements antérieurs :
1. la chute de la royauté le 10 août 1792,
2. l’échec du recrutement des volontaires nationaux,
3. la chasse aux fanatiques (prêtres réfractaires),
4. les nouveaux impôts d’Etat.
C’est dans le marais breton que débute le premier soulèvement.
Rapidement dispersées, des troupes désordonnées envahissent Challans, Pornic puis se rallient derrière le Chevalier Charette de la Contrie.

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Face à une armée Républicaine désorganisée, les premières victoires de la "Grande Armée" vendéenne sont fulgurantes.
Le 1er août 1793, la Convention adopte un décret visant la destruction totale du pays insurgé.
Après l’échec douloureux de la "Virée", dite de "Galerne", la guerre des partisans s’achève avec la capture des chefs vendéens.

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Le dernier d’entre eux, le Général Charette, est capturé près du site de la Chabotterie et conduit à Nantes pour y être jugé puis fusillé…
Ainsi s’achève la Guerre de Vendée.

18 mars 2024

Secret de la Lance

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16 mars 2024

Conférence villas d'ici et d'ailleurs...

Hier, j'ai eu le privilège d'assister à une conférence sur les "Villas Romaines d'ici et d'Ailleurs" de Monsieur Philippe LAVAL. Ce fut une soirée très enrichissante avec une présentation précise et très détaillée sur l'habitat des Romains dans nos contrées. Ce passionné de l'histoire romaine a aussi (via les photos de Puystory) mentionné la qualité et la justesse de la représentation de la "Villa Gallo-Romaine" du Puy du Fou ! De plus, cet amoureux de cette époque, a écrit un très beau roman, qui vous plongera au 4ème siècle en plein bouleversement des cultures... (Cliquez sur la photo pour découvrir son livre).

Il a également un blog qui met en avant sa grande passion pour l'étude des Villa Romaine.

Je vous invite à le consulter : https://villasromaines.blogspot.com/

Bonne lecture.

15 mars 2024

Le repas du paysan.

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L'épais brouillard qui couvrait la campagne n'avait pas disparu en cette fin de matinée d'octobre.
Pas un rayon de soleil, pas une ombre ne pouvaient indiquer l'heure du repas aux valets de la ferme qui labouraient le grand champ du Bois.

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Mais le creux de leur estomac disait qu'il était temps de laisser reposer les trois paires de bœufs et de regagner la ferme toute proche.
Le maître les attendait dans la cour pour prendre le repas avec eux.
Le temps de se laver les mains dans la même eau au creux d'une pierre en granit et tous allaient se retrouver autour de la grande table massive au milieu de la cuisine.
Je revois ces hommes au visage basané et hirsute, revêtus chacun d'un pantalon rapiécée et d'un paletot toujours déboutonné.

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Ils entraient dans la pièce en traînant leurs lourds sabots sur le sol de terre battue.
À l'extrémité de la table, le maître s'installait à la place d'honneur et tous s'asseyaient sur un banc après lui.
Il servait la soupe fumante et après avoir signé le gros pain des huit livres, il le distribuait autour de lui.
La tête penchée au-dessus de l'écuelle, on mangeait presque toujours en silence.
De temps en temps, les hommes buvaient au même pichet un vin clair de la dernière récolte.
Je n'aimais pas ces heures de repas….

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Les hommes mangeaient seuls et jamais les femmes et les enfants ne s'attablaient pas pour manger avec eux.
Nous devions toujours attendre la fin des repas.
Quand le maître avait refermé son couteau, quand il s'était levé, tous les domestiques en faisaient autant.
Et pendant qu'ils sortaient, la tâche était distribuée à chacun pour le reste de la journée.
Ravigotés par ce repas, ils retournaient sans répit à leur travail.
Avec mes frères, nous allions porter la collation aux moissonneurs, pendant les durs travaux de l'été.
Quand le soleil allongeait l'ombre des arbres, à l'orée du champ, ils retrouvaient l'appétit avec de la mogette, un morceau d'andouille et de pâté.

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Une abondante "trempine" faite de pain et de vin rouge sucré venait apaiser leur soif.
Souvent, nous restions goûter avec eux, car ils aimaient bien, faire partager les galettes de blé noir.
Je me souviens de ces soirs où dans la cuisine régnait une forte odeur de soupe aux choux que l'on servait régulièrement accompagnée de la mogette à tous les repas.
La viande était rare en semaine.
Quelquefois, on disposait sur la table un peu de charcuterie et du jambon.. ou même un lapin de garenne prit au collet rendait le menu plus copieux !!

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Les repas se terminaient presque toujours avec le fromage blanc de la ferme.
En hiver, c'était la bouillie de farine.
En été, le soir, on savait apprécier le caillé ou le traditionnel laitage fait de mil et que l'on distribuait aux amis pendant le temps de la moisson.
J'ai toujours gardé en mémoire ces crèmes fouettées que faisait ma grand-mère avec les œufs de perdrix découverts au printemps dans un champ de trèfle ou de seigle.

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Ainsi donc, chez nous, toute l'année, les produits de notre récolte pouvaient suffire à notre nourriture.
Elle n'était peut-être pas très variée, car à la ferme, on tirait profit légumes de saison.
Et puis, on ne jetait jamais rien.
Le matin, avant le "pansage" pendant que les femmes "passaient" le lait, les hommes mangeaient les restes de choux verts réchauffés avec de la crème.
Et que dire du pain de six, huit ou douze livres, pétri, fermenté et cuit dans le fournil ?

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Avec la croûte épaisse et dure, il pouvait attendre la prochaine fournée, trois semaines plus tard.
J'appréciais beaucoup notre pain de ménage.
Il sentait bon la fleur de farine.

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Dans les fermes avoisinantes, on n'en faisait pas de meilleur.
Et puis n'était-il pas le symbole de tout notre travail ?

J. Maupillier (Garde)

13 mars 2024

Dans le Château Renaissance.

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11 mars 2024

Le cinéma...

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Après des siècles pendant lesquels on a reproduit ce qu’on voyait avec un geste de la main, sur les murs des cavernes, sur des toiles, dans le marbre, on est passé à la photographie (premier cliché en 1827 par Nicéphore Niépece (1765-1833)).
On a voulu reproduire des vues à l’identique, sans autre intervention humaine que l’œil derrière un appareil.
De la photographie au cinéma il n’y a qu’un pas, comme du dessin unique au dessin animé.
C’est la rencontre de ces deux techniques qui a fait naître le cinéma.
Le tout premier film date de 1895.

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Il s’agissait du film "La sortie des usines Lumière".
Ce premier film, montre tout simplement les ouvriers et les employés des frères Lumière sortant de leur usine.
Il a été présenté par les frères Lumières le 28 décembre 1895 avec 9 autres films d’environ 1 minute chacun (Voltige, La pêche aux poissons rouges, L’arrivée des congressistes à Neuville-sur-Saône, Les forgerons, Le jardinier et le petit espiègle, Le déjeuner du bébé, Saut de la couverture, Place des Cordeliers, Baignades en mer).
Louis et Auguste Lumière, sont à l’origine de ce qui deviendra plus tard le 7e art dès 1908.
Pour concevoir cette machine, les frères Lumière se sont inspirés du travail de beaucoup d’autres inventeurs et Louis avait tout simplement eu l'idée de s'inspirer du mécanisme de la machine à coudre.

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Avec son frère Auguste et sous les conseils de leur père Antoine, ils ont conçu cet engin qui est monté sur une manivelle.
Au départ, les frères Lumières utilisaient des bandes de papier puis petit à petit, ils se sont procuré des bandes de celluloïd pour faire des pellicules.
Ce cinématographe permettait de prendre des prises sans utiliser d’électricité et fait aussi office de projecteur.
Les deux frères brevetèrent leur invention le 22 mars 1895 avec le court-métrage métrage "Arrivée en Gare de la Ciotat".

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Ils l'appelèrent le Cinématographe (du grec Kinéma : mouvement et Graphein : écrire).
Mais les débuts du "cinéma" remontent bien avant 1820 avec le zootrope de William George Horner (1786-1837) en 1834.
Dans les années 1880, la première utilisation d’une pellicule souple révolutionne la photo et donne l’idée à Thomas Edison, de mettre au point, en 1891, une caméra et un appareil pour visionner les images en mouvement.

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Ce Kinétoscope qui permettait même de visualiser un film imposait au spectateur de le regarder seul, debout, les yeux collés à une grosse boîte.
Dès 1897, Georges Méliès (1861-1938), professionnel du spectacle, fait construire le premier studio où sont tournés entre six cents et huit cents films en utilisant des décors peints, une caméra en plein air et des pellicules coloriées à la main.

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C’est en 1902 que le cinéma connaît son premier vrai film à succès, lorsque Georges Méliès (1861-1938) réalise "Le Voyage dans la lune".
Le premier long-métrage de l’histoire du cinéma est "The Story of the Kelly Gang", réalisé par Charles Tait (1868-1933), suit de près en 1906.
Jusqu’en 1903, le cinéma demeure une simple attraction.
Dès 1905, grâce à Charles Pathé, le cinéma perd sa dimension artisanale pour entrer dans l’ère industrielle et capitaliste.

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Max Linder (1883-1925) est engagé par Pathé et est la première grande vedette mondiale du cinéma.
Louis Feuillade (1873-1925), engagé à la veille de 1914, est alors considéré comme le plus talentueux des réalisateurs français.
Entre 1896 et 1908, le cinéma est orienté vers une exploitation itinérante et foraine, mais à partir de 1907, les premières salles de cinéma concurrencent rapidement les forains.
Entre 1910 et 1930 voit la naissance du "Burlesque" qui puise ses sources dans le Cirque, le Vaudeville et le Music-Hall.
Il est l’un des premiers genres à s’imposer de manière durable.
Charlie Chaplin, Buster Keaton, Fatty Arbuckle, Harold Lloyd, Max Linder connaissent un grand succès et deviennent mondialement connus.

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Le premier conflit mondial (1914-1918) rompt la prospérité artistique et économique et remet en cause la suprématie du cinéma français.
Après la Première Guerre mondiale, on assiste à la naissance d’une réflexion sur l’esthétique cinématographique.
Le langage et la grammaire cinématographique du cinéma se développent entre 1908 et 1917.
En 1925, Sergueï M. Eisenstein et l’école russe révolutionne l’art du montage avec "Le Cuirassé Potemkine" en mettant en pratique ses théories sur le montage.
Deux innovations techniques étaient nécessaires pour permettre de sonoriser les films projetés en Salle par des disques de musique et  de chanson : Le haut-parleur breveté en 1924 et la bande-son optique, mise au point à la fin des années 1920.

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Mais le vrai tournant du cinéma est l’année 1929, toutes les salles s’équipent car le public veut du cinéma parlant.
En 1927, le premier film parlant, The Jazz Singer, est réalisé par Alan Crosland (1894-1936).
Il a été présenté à Hollywood au mois d’octobre de cette année-là et a remporté un franc succès.
Dès ses débuts, le cinéma a connu des films coloriés, puis tournés en couleurs par divers procédés.
Mais le premier "vrai" film long-métrage en couleurs est "Becky Sharp" (1935) de Rouben Mamoulian (1897-1987) tourné avec le procédé Technicolor.
C’est le premier dessin animé de Walt Disney Blanche Neige et les Sept Nains (1937) qui va convaincre le public du Technicolor…

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Malgré l’arrivée des films en couleurs, le cinéma en noir et blanc continuera sa carrière avec de grands films et la couleur ne s’imposera qu’au cours des années 1960.
Depuis son invention, le cinéma a évolué et maintenant des techniques ont même permis de les visionner en 3D sans oublier le développement du son en 1977 avec le THX.
Le cinéma est devenu un art majeur dans notre société et une véritable industrie, même si les films coutent de plus en plus cher à réaliser, mais rapportent énormément d’argent.

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