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10 juillet 2023

la cuisine au moyen âge.

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Au Moyen Âge, avant la découverte des Amériques, pas de chocolat, de pommes de terre, de haricots verts, de tomates, de carottes roses, de sucre ni de maïs.

Les circuits commerciaux ne sont pas encore suffisamment établis hors du monde chrétien pour assurer l’approvisionnement en pâtes, riz, oranges, citrons et pamplemousses…
Autrefois, on ne mangeait en dehors de chez soi que pour des raisons de voyage.

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Dans leurs demeures, nos ancêtres mangeaient des fèves, des choux, des oignons, de l’ail, des navets, des raves, des poireaux (tout ce que l’on appelait des "racines").
Des petits fruits de cueillette parfois encore sauvages (baies).
La viande (le gibier était réservé aux seigneurs qui avaient seuls le droit de chasse) était assez rare (on parle de "rôts" et de pâtés).
Le poisson de rivière était souvent réservé au clergé.
La moitié de l’alimentation était constituée de pain ou de farines bouillies.

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Le chaudron à soupe épaisse mijotait dans la cheminée.
Le lait donnait des fromages, la volaille de la viande et des œufs.
Mais la notion de restaurant est récente.
Au moyen âge, l’aubergiste était aussi appelé Albergeur.
Mais c’était aussi un cuisinier.
Les restaurants étaient alors couplés à une auberge, qui louait quelques chambres aux gens de passage, et leur préparait un repas (rôtis, des laitages, œufs,..).

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Ils proposaient quelques quartiers de viande grossièrement coupés et suspendus à de gigantesques landiers, de plantureuses rôties, des coupes pleines de clairet.
Le clairet est un vin rouge léger, intermédiaire entre le rosé et le vin rouge classique, plus tannique.
Pour les bourgeois, les artisans, les gens d’œuvre, un repas plus frugal composé de laitage et d’œufs, rarement de viande, souvent pris en plein air.
Chez les nobles, le cuisinier était moins un cuisinier, mais une sorte de maître d’hôtel, de majordome, ayant la surveillance des valets qui cumulaient toutes les fonctions, chambrier, cuisinier, palefrenier.

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Le 14ᵉ siècle voit naître l’art de la cuisine et des cuisiniers.
On dîne vers neuf heures du matin, et l’on soupe le soir à cinq heures, dans la plupart des familles nobles ou bourgeoises.
Dès cette époque, le cuisinier n’est plus le manouvrier employé à la rotation des broches, ou au maniement du balai.

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Le "queux" est devenu alors un artiste au sens culinaire du mot.
Il invente, il crée, il diversifie.
Autour de la table couverte d’une nappe blanche plissée, ne s’assoient plus de grossiers festoyeurs, de vulgaires gloutons, contents de tout et ne s’inquiétant guère que de la quantité des mangeailles.
Les plats deviennent de plus en plus recherchés et compliqués.

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Le Moyen Âge atteint une sorte de perfection dans l’art du festin.
Le type de repas caractéristique de l’époque est bien le banquet, une occasion d’affirmer son rang, sa richesse et son prestige.
Le menu se compose de plusieurs mets, que l’on appellera plus tard "services" régulièrement séparés par ce que l’on appelle logiquement les "entremets".
Le service comprend tout un ensemble de plats : rôtis, sauces, poissons ou pâtés, disposés sur la table.

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Mais, hélas, les guerres et la misère restreignaient souvent la soupe à peu de chose !
La conservation des aliments se faisait par le sel (d’où l’importance de la taxe sur le sel : la gabelle), le froid (la pièce glacière va se généraliser dans les châteaux à la fin du Moyen Âge) et la fumaison (poissons et viandes).
C’est aussi à cette époque, qu'apparaît le premier grand cuisinier français, Taillevent Guillaume Tirel, dit Taillevent (1310-1395), qui, avec "Le Viandier" (le plus célèbre des livres de cuisine français du Moyen Âge), a marqué à tout jamais l’histoire de la gastronomie.

7 juillet 2023

Chez l'Emailleuse..

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5 juillet 2023

Les Abeilles de Childéric

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En entrant sur le parcours du "Premier Royaume", l’aventure commence par la représentation de la tombe de Childéric 1er.
Une pierre tombale, un bouclier, une armure, deux totems décorés d'abeilles.
À la découverte du trésor, de nombreuses pièces d’or furent retrouvées dans sa tombe au XVIIᵉ siècle dont 300 abeilles (ou cigales ?) qui ornaient son manteau.
Il subsiste aujourd’hui du trésor de belles gravures qui en ont été dressées lors de sa découverte, et quelques fac-similés que les Habsbourg avaient fait fabriquer.
Certaines publications évoquent des cigales, mais vite écartées, car la cigale étant un insecte spécifiquement méditerranéen, elle n’est pas présente voir inconnue dans la région.

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Sur les 300 abeilles initiales, il semblerait que déjà en 1665, il n’en restait plus que 27.
Aujourd’hui, seuls deux exemplaires peuvent témoigner de la richesse de Childéric.
Les Abeilles de Childéric Iᵉʳ sont avec la tête et le thorax en or, et les ailes sont incrustées de grenats, et au revers, une attache.
La pierre de Grenat est issue du latin "malum granatum" signifiant "pomme à grains, grenade" pour sa couleur rouge-brun et du latin "granum" signifiant "grain" pour sa forme.
Sur le plan psychologique, la pierre grenat a de nombreuses propriétés, apportant ainsi joie et force de vivre, énergie, courage, force motrice et assurance.
On lui associe la puissance de la volonté, une meilleure confiance en soi, et le succès.
La pierre grenat est ainsi une pierre d’ancrage forte.
Mais pourquoi des abeilles ?

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En héraldique, les abeilles sont un symbole d’immortalité et de résurrection suite à leurs métamorphoses, de grandeur d’âme et de sagesse et de sociabilité grâce à l’organisation sans faille de la ruche et à leur caractère laborieux.
Ce fut aussi une référence à l’Antiquité et à Virgile qui voyait un modèle social parfait pour l’Homme.
Symbole royal en Chaldée (région antique de Mésopotamie, située entre les cours inférieurs de l’Euphrate et du Tigre), les abeilles étaient aussi identifiées au pouvoir du roi de la Basse Égypte dans l’Égypte ancienne, représentant le peuple qui obéit à son roi.
Riche de symboles, l’abeille a toujours été associée à la royauté et au divin, peut-être en raison du miel qui sort d’elle et est considéré comme doux, nutritif et agréable.
Durant les premiers siècles de notre ère, les grandes migrations barbares, forcées par Rome et les Huns, ont redessiné les frontières et transformé, parfois radicalement, le destin des habitants.
Childéric aurait emprunté, lors de son séjour en Thuringe, une coutume adoptée par les Thuringiens soumis aux Huns.

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Considérées comme le plus ancien emblème des souverains de France, dont les Mérovingiens, et souhaitant rompre avec la monarchie de l’Ancien Régime, l’Empereur s’est vu conseiller de nouveaux symboles représentatifs de son pouvoir et de la royauté et Napoléon fit alors broder 1500 abeilles de Childéric sur son manteau impérial, rattachant ainsi symboliquement sa dynastie naissante aux origines de la France.
Les abeilles furent ainsi présentes sur le célèbre manteau de velours pourpre que l’Empereur portait lors de son couronnement, mais aussi sur les tentures de son palais, ainsi que sur celles des tribunaux et administrations impériales.
L’insecte est ainsi devenu emblème de l’Empire avec l’aigle et remplaça la fleur de lys.

3 juillet 2023

Dans le Camp du Drap d'Or

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30 juin 2023

L'eau +

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Une goutte d’eau est formée de milliards de molécules d’eau.
La forme d’une molécule d’eau ressemble à une tête de Mickey : la "tête" est un atome d’oxygène, les "deux oreilles" sont des atomes d’hydrogène.
Ces trois parties sont reliées entre elles par des forces électriques importantes.
Sa formule chimique est H2O.
C’est un liquide incolore et inodore présent dans tous les êtres vivants.
Il se présente sous trois formes :

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Liquide : c’est l’état le plus répandu sur Terre.
70% de la surface de la Terre est recouverte d’eau.
Mais la majeure partie de cette eau (97,2 %) est salée, contenue dans les mers et les océans.
La part d’eau douce ne représente que 2,8 % de l’eau totale du globe.
On la trouve dans les glaciers, les eaux souterraines, les lacs et les fleuves.

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Solide : quand elle se transforme en glace (en dessous de 0°C) comme dans le congélateur.
Les glaciers sont les plus grands réservoirs d’eau douce, environ 2,1% de l’eau douce totale.
La masse des glaciers est très importante : s’ils devaient fondre, le niveau des mers remonterait de près de deux cents mètres.

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Gazeux : quand l’eau passe de l’état liquide à l'état de vapeur.
Sous l’effet du soleil, l’eau sur la surface du globe s’évapore et monte dans l’atmosphère.
C’est la vapeur d’eau qui est à l’origine des précipitations (pluie, neige et grêle) qui alimentent les réserves naturelles d’eau douce.
Toute l’eau sur Terre est appelée l’hydrosphère.
C’est grâce à l’eau que la vie est possible.

28 juin 2023

13. Dans la Salle Renaud du Puy du Fou

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26 juin 2023

Saint Fiacre

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Dans la cité du "Fond Rognou", dans un petit recoin discret, se trouve une statue représentant un moine avec un livre et une bêche….
Il s'agit de Saint-Fiacre.
Mais qui est ce Saint ?
Fiacre vient de "fiacrius" en latin ou du celte "fiachra, Fiachrach, Fiach" dont la signification est "le corbeau".
D'origine noble, Fiacre est né vers 590 dans le Connacht, près de Kilkenny et décédé le 30 août 670. 

C'est un moine herboriste solitaire.
Pendant son éducation, Fiacre révéla un talent pour les soins par les herbes.
Saint Fiacre, originaire d'Irlande, quitta sa patrie et vint en France pour y vivre dans la solitude et se consacrer au service de Dieu.
Il débarqua en Normandie et s'arrêta dans le diocèse de Meaux où il fut accueilli à l'hospice pour pèlerins fondé par l'évêque Saint-Faron.
Suite à la malheureuse révélation de sa noblesse par Saint-Killian (de passage à l'hospice), Saint-Faron proposa à Saint-Fiacre de s'établir à six kilomètres de Meaux sur une étendue désertique, mais fertile, afin de fonder un monastère.  
Il se construisit une cellule, un oratoire à l'endroit où se trouve aujourd'hui un village qui porte son nom.
Là, avec ses disciples, il partageait son temps entre la prière et le travail des mains.

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La légende veut qu'en faisant tomber son bâton par terre, celui-ci se transforma en bêche et aurait creusé un sillon délimitant la zone d'un potager, alors qu'en même temps tous les arbres touchés par ledit bâton auraient été arrachés par une force mystérieuse, laissant l'emplacement libre pour les cultures.
Avec son charme irrésistible, Fiacre ne laisse pas indifférent.
Il est calme, équilibré, tolérant et ne cherche qu’à faire plaisir.
Il est en effet extrêmement généreux et donne sans compter.
Sa réputation de sainteté et son pouvoir de guérison (notamment dans le traitement des hémorroïdes, mais aussi de certains cancers) lui valent une grande réputation.
Fiacre était un moine spécialiste en phytothérapie (traitement thérapeutique fondé sur les extraits de plantes et les principes actifs naturels).
Les malades et les disciples étaient tellement nombreux qu'il fit bâtir, à côté de sa cellule, un monastère et un hospice afin de s'adonner à la culture des plantes médicinales pour soigner ses patients.
Il cultivait lui-même un petit jardin, et donnait aux pauvres la plus grande partie des produits qu'il en retirait.
Saint Fiacre est depuis toujours un des saints les plus populaires en France, tenant une bêche et un livre, protecteur des travaux des champs (maraîchers, arboriculteurs, jardiniers, horticulteurs, pépiniéristes).
Il est aussi le saint patron des chauffeurs de taxis puisque son nom est resté attaché aux anciennes voitures attelées parisiennes.
On dit que les voitures de louage, appelées fiacres, ont pris ce nom parce qu'elles avaient servi d'abord à transporter les voyageurs à l'hospice fondé par Saint-Fiacre.

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L'école d'horticulture du Breuil à Vincennes fait référence, par son nom, au monastère de Saint-Fiacre, patron des jardiniers...
Plusieurs villages, en France, portent le nom de Saint-Fiacre : en Seine-et-Marne et dans les Côtes-d'Armor, ainsi qu'en Loire-Atlantique, avec un ajout puisqu'il s'agit de Saint Fiacre-sur-Maine.
La tombe de Fiacrius dans l'actuel Saint-Fiacre-en-Brie est restée un lieu de pèlerinage populaire, bien que ses reliques aient été transférées à la cathédrale de Meaux en 1568. 
En 1641, la reine Anne d'Autriche se rend à pied en pèlerinage à Saint-Fiacre pour prier pour la convalescence de Louis XIII (son époux) et aussi pour le miracle de la naissance du roi Louis XIV, car auparavant, elle était infertile.
Elle se rendit souvent en pèlerinage auprès de son tombeau ainsi que le roi soleil en personne.
Le cardinal de Richelieu est également venu et a demandé le salut des "figues de Saint Fiacre", comme on appelait les hémorroïdes. 
Fiacre est célébré le 30 août.

23 juin 2023

Le Lavoir.

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Les lavoirs remontent à l’époque où l'eau courante à domicile n'existait pas encore.
Un lavoir est un bassin public alimenté en eau soit par une source ou un cours d'eau, en général couvert où les lavandières rinçaient et plus rarement lavaient le linge.
Le passage au lavoir était la dernière étape avant le séchage.

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Comme le lavage ne consommait que quelques seaux d'eau, il pouvait se réaliser à la maison, mais le rinçage nécessitait de grandes quantités d'eau claire, uniquement disponibles au lavoir.
Le bord du lavoir comportait en général une pierre inclinée.

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A genoux, les femmes jetaient le linge dans l'eau, le tordaient en le pliant plusieurs fois, et le battaient avec un battoir en bois afin de l'essorer le plus possible.
Une barre de bois horizontale permettait de stocker le linge essoré, ensuite il était embarqué pour le retour sur une brouette vers le lieu de séchage.

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Ce lieu était interdit aux hommes.
Les lavoirs avaient aussi une importante fonction sociale où se nouait une solidarité.
C'était un espace de paroles libérées des oreilles et du regard des hommes.
L'activité de nettoyage du linge était physiquement très difficile.

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Entre elles, les lavandières pouvaient discuter, plaisanter, chanter... rendant le travail moins pénible.

Les ragots et potins, tout est passé en revue, imaginé, répété, détaillé, commenté et parfois même jugé.
Cet endroit ressemble parfois à une véritable "basse-cour" où viennent caqueter celles que l'on appellera bientôt les "poules d’eau".

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Au lavoir, la pudeur n'est pas possible et le linge parle….
Il informe sur la situation sociale, ce qui s'est mangé, sur les ébats amoureux, sur la propreté du corps et l'évolution des esprits.
Au XIXᵉ siècle, les lavandières travaillaient de 7 h 30 à 18 h pour un salaire de 40 centimes l'heure.
Véritable corporation, elles laissèrent de nombreuses traces dans le folklore local.
Endroit déserté, disparu, le lavoir reste un lieu de mémoire qui a été progressivement remplacé par la machine à laver, les laveries automatiques, le pressing.

23 juin 2023

Chez l'Encadreur(e).

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19 juin 2023

A la Citadelle

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