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5 février 2021

Les Principaux Thèmes du Roman Arthurien

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L’aventure, le combat, le merveilleux et l’amour sont les quatre éléments récurrents permettant d’identifier le roman de chevalerie médiéval.
"Chevalier errant", le héros du roman arthurien, est toujours disponible pour l’aventure.
Il mène une quête initiatique destinée à prouver sa valeur, qui le conduit à vivre des événements hors du commun.

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L’aventure lui permet d’acquérir ou de faire valoir des vertus physiques (la prouesse équestre, le maniement des armes, la force) ou morales (vaillance, endurance, loyauté, fidélité, générosité, sens de l’honneur).
À la différence des héros des chansons de geste, lancés dans une entreprise collective, le chevalier fait valoir des qualités individuelles dans un but d’accomplissement moral personnel.
Par ses exploits cependant, il rehausse le prestige de la chevalerie.
Les valeurs exaltées par les romans arthuriens se fondent sur une exigence éthique faite de mesure, de charité, d’aide et de protection des faibles qui rejoint les valeurs chrétiennes de la chevalerie médiévale.
La vaillance du chevalier trouve son expression la plus concrète dans un élément clé de l’aventure.

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Le combat.
Qu’il s’agisse de tournois ou de rencontres singulières avec un géant ou un redoutable chevalier inconnu, le combat rythme l’action des romans, revenant quasiment à chaque chapitre.
Les récits ne cherchent pas l’originalité, mais la production d’effets épiques.
D’un combat à l’autre reviennent les mêmes expressions hyperboliques.

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Les cavaliers s’élancent "à bride abattue", échangent de "si rudes coups de lance" que les écus sont "mis en pièces", les lances "volent en éclats", jusqu’à ce que le héros assène le coup de grâce qui consiste à "trancher la tête" de son adversaire.
Ces joutes prolongées et acharnées de combattants accomplis sont davantage propres à séduire le public médiéval des barons que nos esprits modernes.
Les légendes arthuriennes sont également imprégnées de motifs merveilleux hérités de la tradition celtique.

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Le merveilleux se décline à travers des lieux enchantés (forêt de Brocéliande, châteaux ensorcelés, fontaine magique), des animaux fabuleux (dragons ou serpents malfaisants), des personnages monstrueux (géants, nains hideux) ou dotés de pouvoirs surnaturels fascinants (enchanteur Merlin, fées Viviane et Morgane).
Ces prodiges ont une double fonction.
D’une part, ils renforcent la puissance dramatique du récit, mais ils revêtent aussi une fonction esthétique par la poésie profonde et la coloration onirique qu’ils infusent au récit dont ils parviennent à sublimer les aspects réalistes et guerriers.
Le Moyen-Âge s’efforcera de christianiser les éléments de merveilleux légués par le paganisme celtique, comme en témoigne l’évolution du motif du Graal.

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Le développement de la légende arthurienne coïncide enfin avec l’émergence d’une conception originale de l’amour chez les nobles du XIIᵉ siècle.
Les exploits du héros, les épreuves qu’il affronte, les défis qu’il relève, ne sont jamais purement gratuits ni seulement destinés à son accomplissement personnel, ils ont pour but de gagner, conserver ou reconquérir le cœur d’une dame.
La prouesse est au service de l’amour.

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Idéalisé et spiritualisé, cet amour est absolu.
Caractérisé par la délicatesse, l’obéissance et une fidélité indéfectible, il reproduit le modèle féodal en faisant de la femme une suzeraine à qui le chevalier rend hommage en vassal soumis, loyal et dévoué.
Inaccessible car souvent mariée et de rang social élevé, la femme acquiert une nouvelle dimension, quasi divine, comme en témoigne l’adoration respectueuse des prétendants.

3 février 2021

Premier Royaume

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1 février 2021

Le Triomphe du Verre et du Métal.*

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A partir du milieu du XIXème siècle, de nombreux architectes affirmèrent leur originalité en recourant aux armatures métalliques apparentes et aux grandes surfaces de verre.
La Tour Eiffel (1889), les grands magasins parisiens, le Petit et le Grand Palais (1900), les Halles Baltard (1852-1936) sont quelques brillants exemples des réalisations de cette époque.
L’association des poutrelles métalliques apparentes et du verre est particulièrement visible sur la façade du magasin de cycles et sur celle du bistrot.

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Observons le mélange de réalisations de type Art nouveau et d’ouvrages architecturaux de facture plus traditionnelle comme le puits, la boulangerie ou l’Hôtel du Lion d’Or.
L’architecture d’un site n’est jamais figée dans un style ou dans une époque, mais elle est le fruit des nombreuses évolutions techniques et esthétiques que peuvent subir les bâtiments au cours de leur existence.

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C’est ce dont témoigne le Bourg 1900 à travers une reconstitution aussi précise que conviviale.

29 janvier 2021

La Quintaine

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27 janvier 2021

Le Laser.

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LASER "ln french in the texte". Light Amplification by Simulated Emission of Radiation.
D'après EINSTEIN (1917), il s'agit d'un amplificateur de lumière spéciale doté d'un système d'amplification par émission stimulée de rayonnement dans le spectre visible.
L’histoire du laser commence avec un des trois articles que publia Albert Einstein en 1905, celui qui propose une explication de l’effet photoélectrique et introduit la quantification de la lumière en photons.
Ces particules (quanta) d’énergie l’aidèrent à ériger sa théorie de 1917 où il explique les phénomènes d’émission spontanée, d’émission stimulée et d’absorption.
La première démonstration expérimentale fut faite en 1954 par Basov et Prokhorov avec leur M.A.S.E.R. (Microwave Amplification by Stimulated Emission of Radiation), à ceci près qu’ils utilisaient une radiation dans le domaine des micro-ondes et non dans le domaine optique.
Le premier LASER a été fabriqué, dans un petit laboratoire industriel à Malibu en Californie par Theodore Maiman en mai 1960, avec un système de rubis pompé par des lampes flash (inspiré par Kastler et son pompage optique, 1950).
Furent élaborés ensuite le premier laser à gaz (Javan des Bell Labs en 1961) et l’ancêtre du laser à semi-conducteurs, mis au point par quatre équipes indépendamment (Hall, Holonyak et Bavacqua, Nathan, et Quist, en 1962).
Puis vint le temps des récompenses avec l’attribution de deux prix Nobel : à Townes, Prokhorov et Basov pour leurs travaux sur le laser (1964) et à Kastler pour ses travaux sur le pompage optique (1966).
Plus récemment, S. Chu, Claude Cohen-Tannoudji (également Académicien des sciences) et William D. Phillips ont obtenu un prix Nobel en 1997 pour le développement de méthodes servant à refroidir et piéger des atomes avec la lumière laser.
La recherche sur les lasers est plus que d’actualité et les chercheurs continuent à imaginer les applications que vous utiliserez peut-être dans quelques années…
Un LASER est l’association d’un amplificateur optique et d’une cavité optique composée de deux miroirs (dont l’un est partiellement réfléchissant).
En clair, dans un tube une lumière est émise à partir de l'excitation d'un gaz par une énergie électrique.
Cette lumière y est concentrée et amplifiée.
La couleur du rayon varie suivant la nature du gaz à l'intérieur du tube.

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L'intensité du faisceau est très forte.
Cela tient au fait que toute la lumière produite est concentrée en un point et la dispersion est très faible.
Le diamètre du rayon à la sortie du tube est de 1,58 mm.
A la différence, la lumière produite dans une ampoule d'éclairage domestique est diffusée dans toutes les directions, ce qui permet d'y voir clair !
De nos jours, le laser est utilisé dans de nombreux secteurs d'activité : travaux publics, médecine, instrumentation et mesure, industrie, recherche, spectacle, et show laser...,
En médecine pour des traitements ophtalmologiques, chirurgie (scalpel de précision), désobstruction des artères, dermatologie : traitement de verrues, tâches, traitement de tumeurs.
Dans l’industrie pour la découpe de matériaux ou pour la mesure de distances avec une précision remarquable (ex : distance Terre-Lune).
Présent dans la vie de tous les jours, c’est lui qui permet de lire des DVD ou les codes-barres au supermarché.

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En ce qui concerne la partie spectacle, de nombreux effets sont possibles avec l'utilisation de miroirs, de lentilles, de fibres optiques, de systèmes de graphismes (écriture, dessins figés ou animés).
Au moment de sa découverte, le laser fait naître les espoirs les plus fous, inspirés de la science fiction et il se présente comme la solution magique à bien des problèmes : utilisation pour faire fondre les dangereux icebergs, remplacement du réseau téléphonique par un rayon laser, transport des hautes tensions continues supérieures au million de volts ( ?)...
Laissant de côté ces applications fantaisistes (ou, pour ce qui concerne les télécommunications, prématurées), certains voient dès 1965 le réel intérêt du laser comme bistouri de lumière pour les applications médicales, comme potentiel outil permettant d'obtenir la fusion nucléaire, comme découpeur de précision pour les métaux, ou comme moyen de stocker l'information (les CDs) et d'obtenir des images en relief (l'holographie).

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Il est amusant de remarquer que le laser ne fut pas inventé en réponse à un besoin exprimé par l'industrie, la communauté scientifique ou le grand public, contrairement à la plupart des inventions majeures du XXème siècle. 
Dans les premières années suivant sa mise au point, le laser est un sujet de railleries pour bon nombre d'industriels.
Le laser est quant à lui sorti de nulle part et personne n'en 'avait besoin".
Personne n'attendait son invention pour l'appliquer à quoique ce soit de réellement utile.
Inutile de préciser que l’histoire a donné tort à cette première réaction.
Aujourd’hui, le laser et la fibre optique sont au cœur des télécommunications mondiales.
Ils permettent de transmettre rapidement des informations sur toute la surface de la planète.
Les différents types de laser peuvent être classés en fonction de la nature du milieu amplificateur : gazeux, liquide (colorant) ou solide.

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Un laser se définit par 2 éléments fondamentaux :
1. Un milieu amplificateur : celui-ci peut être de différents types (gaz, plasma, solide voire liquide).
Dans ce milieu, on trouve des atomes, molécules, ions ou électrons dont les niveaux d'énergie sont utilisés pour accroître la puissance d'une onde lumineuse au cours de sa propagation.
2. Un système d'excitation du milieu amplificateur (aussi appelé système de pompage).
De la lumière est injecté dans le dispositif fabriquant le laser, ce qui augmente la quantité de lumière.
Par une réaction en chaîne, cela amplifie la libération de lumière.
Puis, par un jeu de miroirs, les émissions sont encore enrichies en énergie.
Tous les rayons qui sortent alors par l'extrémité du laser sont identiques : même direction, même forme des ondes.

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Le laser est donc très puissant et très fin.
Le système de pompage ou injection de lumière peut être de différente nature.
Pompage optique (le soleil, lampes flash, lampes à arc continues ou lampes à filament de tungstène, diodes laser ou autres lasers...), électrique (décharges dans des tubes de gaz, courant électrique dans des semi-conducteurs ...) ou même chimique.

25 janvier 2021

Mousquetaire de Richelieu

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23 janvier 2021

Mousquetaire de Richelieu

Découvrez la bande annonce du spectacle "Mousquetaire de Richelieu" et revivez les combats, les danses flamenco et le final majestueux de cette création originale du Puy du Fou.

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Au cœur du Grand Siècle, la belle Sérafina et l'orphelin Bouton d'Or vivent un amour impossible.

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Savant mélange de duels à l'épée, de ballets flamenco et de prouesses équestres, le spectacle "Mousquetaire de Richelieu" tire sa force d'une mise en scène intense agrémentée d'effets spéciaux impressionnants.

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Le théâtre géant dans lequel se produit ce spectacle est notamment équipé du plus grand rideau de scène au monde.

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22 janvier 2021

Le caramel.*

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En France, le premier bonbon au caramel fut le Négus.
Un fondant enrobé d'une mince couche de sucre, né dans les années 1900, à Nevers.

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Le plus délicieux de tous serait, paraît-il, la "Vérité de La Palisse".
Une spécialité à pâte molle, parfumée au chocolat, au café, à la noisette ou encore au rhum.

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Le célèbre "Carambar", quant à lui, fut découvert en 1954 (sans doute par erreur de manipulation), dans une chocolaterie du Nord.
On en consommerait dans le monde, 800 millions chaque année ...

20 janvier 2021

Dernier Panache.

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18 janvier 2021

La Trouspinette.*

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Tout bon vendéen ou ami de vendéen a déjà trinqué à la trouspinette.
Amoureux des bons moments et fervents partisans de l’utilisation des caves à but récréatif, le vendéen sait se montrer inventif lors de la création de boissons alcoolisées maison.
C’est là qu’intervient la trouspinette
Sous ce joli nom, cet apéritif, doux et boisé, typiquement vendéen était autrefois fabriqué clandestinement.
L’origine des vins épicés ou aromatisés remonte à l’antiquité.
La haute bourgeoisie utilisait de quoi changer le goût du vin qui était souvent de mauvaise qualité.
Au moyen âge, les gens du peuple veulent copier les plus riches et pour les grandes occasions, et on aromatise du vin avec ce que l’on trouve : fruits, pousses, miel…
Pas question ici de mettre des épices qui coûtent alors très chers.
La dénomination "trouspinette" prendra son nom bien plus tard.
C'est dans les années 50 que le terme va être mis en avant pour vendre ce genre d’apéritif.
L'ingrédient principal de cette boisson, qui avant était considérée comme le vin des pauvres, est l'épine noire de prunellier !
L’épine noire (appelée prunellier sauvage ou prunus spinosa) est un arbuste de la famille des rosacées.
Il est dense et peut atteindre 3 à 4 mètres de haut.
Comme son nom l’indique, il se compose de longues épines.
Cet arbuste est envahissant et se développe en pleine lumière.
On le trouve le long des chemins de campagne, à la lisière des bois, dans les haies et les friches clairsemées.
Rapide à faire et bon marché, la trouspinette ou troussepinette est un alcool savoureux qui rappelle les odeurs du bocage vendéen.
Certains lui trouvent des saveurs de pineau gris ou de liqueur de noix !
Les puristes lui trouveront immédiatement le goût d’épine, son ingrédient principal.
Il se trouve souvent mis à l’honneur en Vendée pour se donner de l’appétit !
Cette boisson est une spécialité à découvrir pour toute personne voulant découvrir un pan de la culture vendéenne.PUY_1960_01660

Il n’y a pas une recette unique de ce breuvage, mais bien des recettes multiples de trouspinette.
Principalement transmises à l’oral d’une génération à l’autre, il existe de nombreuses variantes de recettes qui apportent toutes un trait particulier à cette boisson alcoolisée.
L’important est de bien sélectionner le moment où cueillir les jeunes pousses d’épines.
Trop tôt vous risquez de ne pas avoir la bonne tige et trop tard cette dernière pourra avoir une incidence sur le goût.
Elle se récolte sur les prunelliers sauvages justes après la fleuraison au mois de mai.
La fabrication est faite par macération de jeunes pousses (épines noires) dans du vin rouge, d'eau de vie et du sucre pendant au moins deux à trois semaines dans l'obscurité.

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Le mélange doit être souvent brassé afin que le sucre ne coagule pas, ensuite on le filtre et l'on met en bouteille !
Il s'en dégage un agréable parfum de noyau.
Bonne à boire tout de suite, il est conseillé d'attendre deux à trois mois.
Elle n'en sera que meilleure.
Elle peut se conserver comme une liqueur classique pendant une bonne année une fois bouchée.
La trouspinette, assez sucrée en goût et se marie très bien avec de nombreux aliments.
En plus du traditionnel apéritif où on la boit fraîche (entre 6 et 9°C), on peut la retrouver avec des plats d’entrée.
Son degré d'alcool est tout de même de l'ordre de 17% vol.

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Il est possible de trouver dans le commerce différentes variantes de l’apéritif de base qu’est la trouspinette.
La trouspinette aux pêches : ou plutôt "pêches de vigne", variété particulière qui procurent saveur et onctuosité à cette recette légèrement relevée d’épices noires et savamment dosées.
La trouspinette aux griottes : le printemps est la saison privilégiée pour sélectionner les meilleures cerises.
Les griottes amènent un gout acidulé et croquant qui transmet un goût inimitable à notre recette de printemps.
La trouspinette aux épines noires et angélique : Le soupçon d’angélique, plante mystérieuse du marais poitevin, procure des arômes à la fois caractéristiques et énigmatiques à notre troupinette.
La trouspinette aux fruits rouges : composée essentiellement de cassis, framboises, cerises et de mûres, cette recette de trouspinette se distinguera par ses arômes très expressifs et son élégance en bouche, qui en font une recette incontournable.
La trouspinette aux coings (Poire de Cydonie): mélange savoureux obtenu par la macération des coings associée à un vin judicieusement sélectionné.
Longtemps considérée comme le vin du pauvre, la Trouspinette a trouvé aujourd'hui ses lettres de noblesse et fait la fierté des vendéens.

Pour 5 à 6 bouteilles de trouspinette.
1 belle poignée d’épines noires
4 litres de vin rouge assez corsé (12°c minimum)
1 litre d’eau-de-vie à 40°c
500 g de sucre.

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