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28 août 2019

Le château de Boistissandeau

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Le château de Boistissandeau a traversé le temps.
Il se situe au sud d'Ardelay (commune des Herbiers), sur la route de Mouchamps, au bout d'une longue avenue ombragée bordée de hêtres, de charmes antiques et de vieux marronniers.
Construit en 1578, ce château dévoile sa façade surmonté d'une poivrière en brique rose

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Il constitue un superbe ensemble de bâtiments des XVIe et XVIIe siècles, entièrement restauré et réputé pour ses jardins à la française.
L'envers du décor vaut le détour avec cachés à l’arrière, ses jardins "à la Française" et la charmille vieille de deux siècles.

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Ils sont protégés et classés aux Monuments Historiques depuis le 23 janvier 1958.
Il est l'un des mieux conservés de la région.
Autrefois propriété des Frères de Saint-Gabriel, qui y avaient établi une maison de retraite, le domaine du Boistissandeau a été acquis en juin 2003 par le Conseil Général de Vendée.

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L'intérieur demande encore de la rénovation, même si dans la salle verte trône une superbe cheminée du XVIe siècle.
Au XVIIIe siècle, le savant René-Antoine Ferchault de Réaumur (1683-1757), y a fait de fréquents séjours en compagnie du propriétaire, Jean-Baptiste-Laurent d'Hillerin (1704-1779), lui-même une sommité scientifique
Il fut aussi le théâtre d'un épisode de la Terreur en Vendée.

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Le 28 octobre 1793, le Boistissandeau reçut sa première visite de hussards de l'armée républicaine, accompagnés de trois volontaires des Herbiers.
Ils rançonnèrent et pillèrent.
Ils avaient mission d'incendier.
Ils n'eurent pas le cœur assez barbare pour détruire le vieux château, ils mirent le feu sous un lit et partirent disant :
"Éteignez-le comme vous pourrez" ! 

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Le 31 janvier 1794, cinq hussards vont venir massacrer, sur le montoir toujours visible, la châtelaine impotente, Marie Agathe d'Hillerin (1714-1794) et ses deux filles - (Henriette (1738-1794) et Agathe (1741-1794)).
Marie-Agathe sera traînée par les pieds dans l'escalier de granit et sera massacrée à coups de sabres.
Les deux filles cherchèrent à se sauver.
Elles seront abattuent.

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Une près de la porte principale du château, l'autre en face de la petite porte de la chapelle.
La porte garde encore la traces des balles.

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En 1942, les Frères de Saint Gabriel s'y installent et transforment les lieux, d'abord pour en faire un Noviciat, puis en 1970 une Maison de Retraite.
Il abrite aujourd'hui un centre d'hébergement pour les handicapés.

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28 août 2019

Odyssée du Puy du Fou (2008-2018)

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26 août 2019

Episode de 1793 A NANTES par DEBAY (Auguste-Hyacinthe)

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DEBAY (Auguste-Hyacinthe) Né à Nantes en 1804, mort à Paris en 1865.
Elève de son père J.B.J. Debay, sculpteur, et du peintre Gros. Peintre et sculpteur.
1816 : réalise à l'âge de 12 ans un buste colossal de Louis XVIII pour la ville de Nantes.
1823 : grand Prix de Rome.
Séjourne en Italie pendant 7 ans.
1830 : retour à Paris.
Nombreuses participations au Salon.
Huile sur toile, 1838 est d'une hauteur de 2,27m et une largeur 1,74m
*****
Au premier plan, quatre jeunes filles assez richement vêtues se pressent dans les bras d'une femme plus âgée.
L'une d'elles tient un livre à la main.
Toutes les cinq sont agenouillées au pied d'un escaher qui mène à un échafaud sur lequel se tient un bourreau.
Cet escalier est encombré de condamnés, hommes ou femmes, jeunes ou vieux.
Sur la place, près de l'armée, une foule nombreuse attend. A droite, un homme, la main sur la bouche, tente de dissimuler son émotion.
L'oeuvre représente l'exécution des quatre cousines de Charette, les demoiselles Vaz de Mello, du château de la Métairie, et de leur mère.
L'épisode se déroule sur la place du Bouffay à Nantes, en 1793, sous la Terreur.
Lors de son exposition au Salon de 1850, le tableau était accompagné dans le catalogue de la légende suivante :
"Mme de la Meteyrie et ses filles, condamnées sans jugement, sont traînées à l'échafaud, autour duquel se presse une foule muette d'effroi..., mais la place est prise, il faut attendre son tour...
La mère soutenait ses filles de ses conseils et de son courage...; bientôt elles se prirent à chanter des cantiques; le peuple s'émut à ces accents religieux...
Deux jours après le bourreau était mort d'horreur et de regrets".
(Extrait de "L'Histoire de Nantes" par Guépin).
Cette oeuvre empreinte de pathétisme rapporta à son auteur une médaille de 1ère classe au Salon de 1850.
Refusée par le jury parisien en 1839, elle avait néanmoins rencontré la même année un accueil favorable auprès du public fréquentant le Salon de Nantes.
La toile fut envoyée par l'Etat au Musée de Nantes en 1851.
Le Président de la Commission du Musée n'apprécia guère cet envoi et fit part au Maire des réflexions que celui-ci lui suggérait :
"Permettez-moi de vous faire observer que l'un des tableaux,
"Une exécution révolutionnaire sur la place du Bouffay"
est un choix malheureux pour les tristes souvenirs qu'il nous rappelle..."
(Archives Musée des Beaux-Arts de Nantes)

24 août 2019

Miss Vendée 2019 au Puy du Fou

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23 août 2019

Chevalier de la Table Ronde (Puy du Fou)

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21 août 2019

La cloche du Puy du Fou. *

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Lors de la Cinéscénie, on entend ces mots :

J’aime le geste au ciel que fait mon clocher,
j’aime l’appel des cloches qui de leurs voix pesantes demandes, en patois, de se mettre en dimanche,
j’aime la prière des cloches à l’angélus de l’aube qui féconde mes champs,
j’aime la joie des cloches aux matins de baptême,
j’aime le glas des cloches au soir de trépas, j’aime le vent des cloches qui m’annonce l’orage.
- Mais pourquoi ont-ils fait taire les cloches ?
- Leur trop long silence est devenu intolérable et la bourrasque de 1793 va déferler sur ce pays en accord d’une lugubre désespérance, ils ont proféré des blasphèmes contre la religion, ils ont proscrit les prêtres légitimes, ils ont indigné les cœurs, ils sont venus jusqu’au pignon de la ferme, ils ont réquisitionné les hommes et ils ont provoqué la révolte.

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En pénétrant dans la cour du château renaissance, on remarque sur l'une des tours, une potence.
A cet endroit se trouvait la petite cloche du château.
Depuis le début de la Terreur, par ordre de la Convention, les cloches étaient descendues des clochers et envoyées à la fonderie pour en faire "des sous et des canons".

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La paroisse des Epesses, ne faisait pas exception.
En 1797, les habitants du bourg voulurent retrouver le son de leur clocher.
En effet, un nouveau prêtre assurait le service religieux à l'église paroissiale.

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Or, il restait une petite cloche oubliée au Puy du Fou, accrochée à une tour du châtelet.
Elle portait la date de 1731 et l'inscription "Madame d'Armaillé", du nom de la dernière fille de Claude Boylesve, Gabrielle.
Avec la complicité du régisseur, Gilles Lelièvre, la cloche du Puy du Fou fut montée triomphalement au clocher de la paroisse.
Les auteurs de cette bravade se réjouissaient du tour qu'ils allaient jouer ainsi aux Patriotes.

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La cloche sonna bientôt à toute volée pour les offices.
Une plainte ne tarda pas à être déposée à Fontenay.
Le commissaire voisin se fit rappeler à l'ordre par le Directoire départemental :
"Il paraît, lui écrivait-on, que depuis un certain temps, une cloche sonne aux Epesses, et bien qu'habitant à Saint-­Mars-la-Réorthe, vous ne vous en êtes pas rendu compte !"
Le commissaire se précipita aux Epesses et condamna au silence la petite cloche, dont il fit "descendre la corde".
L'histoire ne dit pas si la cloche du Puy du Fou se remit à sonner en l'absence de ce commissaire à l'oreille un peu dure…  

Source : Puy du Fou

19 août 2019

Un rafraîchissement ?

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17 août 2019

Miss Vendée au Puy du Fou

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16 août 2019

Le clocher de Saint-­Michel-­Mont-Mercure

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A 290 mètres d'altitude, du parvis de l'église et du haut du clocher, quel panorama.
Le point culminant de la Vendée se situe à Saint-Michel-Mont-Mercure, commune au cœur de Vendée Vallée, entre Pouzauges et Les Herbiers.

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Du haut de la tour de 42 mètres surplombant l'église, les plus courageux gravissent les 194 marches et arrivent au pied de la statue de l'archange Saint-Michel, terrassant le dragon et dominant de sa couleur or étincelante le département et ceux limitrophes.

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La statue de l'Archange Saint-Michel, réalisée à la fin du XIXème siècle en cuivre martelé, est la réplique exacte de celle installée sur la basilique Notre-Dame de Fourvière à Lyon.

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Elle mesure 8,66 m et pèse 1200 kg avec des ailes de 2,30 mètres.
Point culminant de la Vendée, elle veille depuis 1897 sur la commune et sur le département.

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Descendu en novembre 2012, l'Archange a été entièrement rénové, recouvert de feuilles d'or et hissé de nouveau sur le clocher en septembre 2013.

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Près de 10 000 personnes sont venues assister à l'événement.
Une visite du sommet de la Vendée à ne pas manquer.

14 août 2019

Château du Puy du Fou.

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