Puy Story

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21 juin 2019

"VENDEE ! PAYS DES MISSIONS DE MONTFORT !"

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Son nom retentit dans la nuit du Puy du Fou.
Il n'est pas Vendéen.
Il est né en Ille-et-Vilaine, à Montfort-sur-Meu.
Enfant de la campagne bretonne, il a grandi au village d'Iffendic (35750), dans une famille plus riche d'enfants que d'écus.
A douze ans, il a pris le chemin de Rennes pour aller étudier au collège des Jésuites.
Brillant élève, il apprend le latin, le grec, il excelle en dessin, en peinture, en poésie.
On remarque surtout sa piété, son silence recueilli, son amour de la Vierge, sa tendresse pour les pauvres.
Un jour qu'il prie devant Notre-Dame des Miracles, une illumination intérieure confirme l'inspiration déjà germée en son cœur.
Il sera prêtre et missionnaire.
Il donnera sa vie à Jésus-Christ et à l'évangélisation de ses frères.
Une bourse, un habit neuf, de bons souliers et le voici sur la route, à pied, vers Paris et le séminaire de Saint-Sulpice.
Au premier pont, sur la Vilaine, un mendiant se présente à lui.
Montfort lui donne sa bourse.
Plus loin, un pauvre à nouveau le sollicite.
Le jeune homme lui offre son habit neuf.
Au troisième qui surgit, que donner encore ?
Montfort n'hésite pas.
Il se dépouille de ses vêtements et les échange contre les haillons du miséreux.
Puis, tout heureux, il poursuit son chemin.

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C'est en cet équipage qu'il arrive dans la capitale.
Il n'est pas Vendéen d'acculturation.
Sa formation "Jésuite", ses études théologiques à St-Sulpice lui ouvrent des possibilités diverses.
Sitôt ordonné prêtre, il ne rêve pourtant que d'aller catéchiser les "pauvres des campagnes", alors si démunis, et de missionner parmi eux.
On l'envoie à Nantes, il passe à Poitiers.
On l'appelle à Paris.
Son goût pour l'indigence et les indigents, son zèle à introduire des réformes, son style de vie "à la Providence" choquent et scandalisent les gens installés.
Des évêques même, prévenus contre lui, le chassent de leur diocèse.
"Je suis, dit-il, comme une balle dans un jeu de paume, on ne l'a pas sitôt poussée d'un côté qu'on la pousse de l'autre, en la frappant durement".
Adieu, Rennes... Adieu, Poitiers... Adieu Nantes... Adieu, Paris...
Quelle est donc sa voie ?
Il va la découvrir à Rome, près du Pape Clément XI.
Il lui fait part de son désir des missions lointaines.
Mais non !
"Vous avez, Monsieur, en France, un assez grand champ pour exercer votre zèle".
C'est la parole du Vicaire de Jésus-Christ.
C'est pour Montfort la parole de Dieu.
De 1706 à 1716, il va missionner dans 'l'Ouest de la France.
En 1712, il se fixe un temps dans le diocèse de La Rochelle, dont fait partie à l'époque, le bocage vendéen.
L'évêque de La Rochelle, Mgr de Champflour, est pour Montfort un protecteur et un ami.
Il lui confie plusieurs missions dans les paroisses de sa ville épiscopale et de son diocèse.
Alors, le missionnaire sillonne l'Aunis, le Bressuirais, la Vendée.
Il prêche à La Garnache, à Saint-Hilaire-de-Loulay, à Luçon, à l'île d'Yeu, à Sallertaine, à St-Christophe-du-Ligneron, à Esnandes, à Courçon, à Bressuire, à La Séguinière, à Roussay, à Saint-Amand, à Fontenay-le-Comte, à Mervent, à Vouvant, à Villiers-en-Plaine, etc.

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Il est passé, sans doute, au Puy du Fou...
La forêt de Mervent charme son attrait pour la nature et pour la solitude.
D'une grotte, il fait son ermitage.
Il s'y livre à la prière.
Il y trouve le bonheur.
Il y entend : "L'éloquent silence des rochers et des forêts qui ne prêchent que paix, qui ne respirent qu'innocence".
Il y goûte "une paix profonde".
Le granit breton a fait alliance avec les rochers du bocage.
L'alliance est scellée dans la mort.
A quarante ans, Montfort est épuisé...
Épuisé par le travail, les longues marches, les jeûnes et les veilles, les dures mortifications qu'il s'inflige.
En avril 1716, il arrive à St-Laurent­-sur-Sèvre, miné par la fièvre.
Toujours ardent, il y commence la mission.
Son dernier effort, c'est le dernier sermon qu'il y prêche, sur la douceur de Jésus.
Il doit s'aliter.
C'est dans une chambre d'auberge, exiguë et misérable, qu'il rend le dernier soupir, au milieu des gens du bourg qui veulent tous, à leur tour, recevoir sa bénédiction.
Allons, mes chers amis, Allons en Paradis.
Quoi qu'on gagne en ces lieux, Le Paradis vaut mieux.
Cette strophe d'un de ses cantiques est son dernier message.
Il n'est pas Vendéen, mais la Vendée garde son tombeau.
Selon une ancienne tradition, reprise il y a quelques années.
Un pèlerinage annuel (le second dimanche d'octobre) rassemble les gens de la région dans la basilique de Saint-Laurent.

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Il n'appartient pas à la Vendée.
Canonisé par Pie XII en 1947, il appartient désormais à l'Eglise universelle.
Ses livres, ses cantiques, les récits de sa vie sont à tous ceux qui veulent le découvrir.
Son esprit se survit en ses fils et ses filles.
- Pères et Frères Montfortains, Filles de la Sagesse, Frères de Saint-Gabriel, dont les maisons bordent la Sèvre, dont les clochers émergent des coteaux qui en longent le cours.
- Pères, Frères et Sœurs dispersés à travers le monde.
- Pères, Frères et Sœurs de toutes races, en tous les continents.
Il n'appartient pas à la Vendée.
Mais la Vendée lui appartient depuis qu'elle l'a reçu, depuis qu'elle a reçu son dernier souffle.
"VENDEE - PAYS DES MISSIONS DE MONTFORT"
- Pays évangélisé par lui et par ses fils.
- Pays qui lui a donné tant de ses enfants.
- Pays qui a suivi ses consignes, au temps des violences et de la persécution religieuse.
- Pays qui a reçu de lui un héritage spirituel.
Dans la nuit du Puy du Fou, la Vendée, fidèle, a redit son nom.
Puisse-t-elle garder son message !

19 juin 2019

Bal des Oiseaux fantômes au Puy du Fou

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17 juin 2019

Plongeons dans l'histoire de la Pérouse.*

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À l'ombre de la forêt du Puy du Fou, on pénètre dans un relais de chasse du XVIIlème siècle.

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Au-dessus de la cheminée de la bibliothèque trône l'assiette du lieutenant de vaisseau Augustin de Monti (1753-1788).
Un petit garçon questionne son grand-père sur un couvert dressé en permanence sur la table de famille.
Ce couvert attend toujours le retour de leur ancêtre, Augustin de Monti, parti sur les mers avec Jean-François de La Pérouse (1741-1788) pour une expédition sans retour.

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L'atmosphère intimiste du relais de chasse nous guide d'une pièce à une autre pour nous mener bientôt sur le spectaculaire quai du port de Brest.
Dans les couloirs, on remonte le temps jusqu'en 1785 où l'on s'apprête à monter à bord de "La Boussole".

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Au moment d'embarquer, savants et scientifiques se confrontent aux officiers de marine.
Ces derniers protestent contre le chargement d'outils scientifiques, tous plus volumineux les uns que les autres, tandis que les savants exigent que la mission souhaitée par le roi en personne conserve sa vocation scientifique.
Les futurs marins franchissent la passerelle d'accès et pénètrent dans la cabine des officiers, où les scientifiques et officiers sont conviés à un repas avant de partir en mer.

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À mesure qu'ils s'enfoncent dans les entrailles du navire, on découvre les secrets du vaisseau et nous plonge dans la vie, l'ambiance et l'environnement de ces marins de l'extrême.
Insensiblement, on devient moussaillons prenant le large.
Le navire se met à tanguer et nous voici en route pour les mers inconnues.

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On traverse la cabine de La Pérouse, puis celle des savants qui ont amassé toutes sortes de découvertes botaniques ou animales.
Et voilà le Cap Horn, puis l'Île de Pâques, et bientôt l'Alaska.

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Au fil du périple dans les entrailles du vaisseau, le décor prend parfois une dimension verticale sur plusieurs étages.
On explore l'entrepont, enchâssé entre le pont supérieur et le pont inférieur du navire.
L'illusion d'être au cœur même de l'action est totale dans ce décor visuel et sonore en 3 dimensions.

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À bord du vaisseau, on participe aux grandes découvertes, du Cap Horn à l'Alaska, jusqu'à Vanikoro... En essuyant les plus redoutables tempêtes !
Alors que les premières explorations suscitaient l'enthousiasme de l'équipage, les succès précèdent les déboires.

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Vanikoro apparaît enfin, ultime étape du voyage.
Les marins se plaignent de n'avoir plus rien à se mettre sous la dent.
Et la tempête saisit bientôt la frégate ballottée par les flots redoutables.
Les paquets de mer inondent littéralement la cabine.

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Les marins tentent de se frayer un passage dans ce déluge dont on pressent l'issue fatale.
La coque ne résistera pas longtemps aux écorchures des coraux.
Le vaisseau est emporté par le fond, c'est le naufrage.

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Nous traversons la cabine de commandement que des torrents d'écume remplissent à vue d'œil, tandis qu'on aperçoit par les hublots fissurés le fond de l'océan ...

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Soudain nous sommes happés dans un tunnel d'eau et de lumière qui nous ramène à la vie, dans la bibliothèque d'Augustin de Monti où l'assiette attend toujours le retour de celui dont pendant 200 ans, personne n'a eu de nouvelles.

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14 juin 2019

Chez les artisans de la Cité Médiévale (2/2)

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12 juin 2019

La Vendée militaire.*

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On appelle "Vendée militaire" les territoires qui se soulevèrent en 1793 contre la Convention (Assemblée constituante) : en Anjou, les Mauges, autour de Cholet ; en Poitou, la Gâtine, le Bocage et le Marais vendéen, le pays de Retz, autour du lac de Grand-Lieu.
Ces régions de pénétration difficile, coupées de haies et de cours d'eau, forment un terrain favorable aux embuscades.
On distingue la Vendée militaire, contrôlée par l'armée catholique et royale, des pays de chouannerie (Maine, Normandie, Bretagne), où les royalistes opérèrent en ordre dispersé.
Si les premières années de la Révolution ne provoquent aucun rejet de la part de la paysannerie locale, l'opposition entre la Vendée et Paris se noue autour de la persécution des prêtres réfractaires à la Constitution civile du clergé.

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Cette répression donne lieu à des révoltes sporadiques.
L'exécution de Louis XVI, mais surtout la conscription forcée, sont à l'origine de l'insurrection qui éclate en mars 1793 à St-Florent-sur-Loire, puis qui s'étend rapidement à toutes les Mauges angevines et au Bas-Poitou.
Dirigés au début par des chefs issus du peuple, comme Cathelineau, colporteur au Pin-en-Mauges, ou Stofflet, garde-chasse à Maulévrier, les paysans font ensuite appel à leurs "Messieurs".
Dans les Mauges, les gars de Beaupréau vont chercher d'Elbée et ceux de St-Florent le marquis de Bonchamps.
Au cœur du bocage et du marais, Sapinaud et le chevalier de Charrette conduisent leurs fermiers, comme en Gâtine le jeune châtelain de la Durbelière, La Rochejaquelein, et celui de Clisson, Lescure.
Ces "Brigands" armés de faux, de fourches et de quelques fusils, puis d'armes de guerre prises aux Républicains, sont groupés en paroisses.
Tous portent le scapulaire, une étoffe ornée du Sacré-Cœur enflammé surmonté d'une croix, que l'on passe sur les épaules et qui couvre le dos et la poitrine.

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Le drapeau des Vendéens est blanc, semé de fleurs de lys, et porte souvent la devise "Vive Louis XVII".
La base de leur tactique est la surprise, les bons tireurs enveloppent la force adverse et, dissimulés dans les haies, déciment l'ennemi.
Puis tout le monde se jette à l'assaut au cri de :
"Rembarre ! Vive la Religion I Vive le Roi !".
En avril 1793, les Bleus (républicains) ont réagi et, malgré un grave échec à Chemillé, ont repoussé l'armée catholique et royale sur la Sèvre.
Puis celle-ci reprend l'avantage et s'empare de l'Anjou en juin.
Mais son premier chef Cathelineau est tué lors des assauts infructueux contre Nantes et d'Elbée prend alors le commandement.
La menace extérieure des armées coalisées étant en partie levée, la Convention s'inquiète de ce conflit intérieur qui lui semble le plus important.

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L'armée de Mayence, conduite par Kléber, Westermann et Marceau, est envoyée en Vendée militaire.
Vaincue d'abord à Torfou, cette armée remporte la sanglante bataille de Cholet que l'armée vendéenne essaie de reconquérir.
Lescure et Bonchamps sont mortellement atteints.
En se retirant sur St-Florent, Bonchamps, mourant, fait libérer des milliers de prisonniers.
Puis l'armée catholique et royale passe la Loire, dans l'espoir de rejoindre à Granville une flotte anglaise.
Elle échoue dans cette tentative, les déroutes du Mans et de Savenay finissent de désagréger ce qui en reste. 
Décrétée par la Convention, la répression commence alors.
Elle est véritablement effroyable durant l'hiver 1794, s'accompagnant d'exécutions massives et de la destruction de la Vendée.
Deux armées, commandées par le général Turreau, sont divisées en colonnes ayant chacune un itinéraire précis.

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La mission de ces Colonnes infernales est d'exterminer les combattants, les femmes, "sillons reproducteurs", et les enfants, "futurs brigands", et de détruire l'habitat et les cultures.
Cependant, au cours de cette année 1794, la Vendée résiste encore et mène une guerre d'usure contre l'occupant.
Dans les Mauges, Stofflet tient la campagne et défait les Bleus sur plusieurs sites.
Dans le Marais et le Bocage, Charette harcèle les républicains par de petits raids inopinés.
Cette guérilla, la mort de Robespierre, l'action pacificatrice de Hoche font qu'au début de 1795, la paix est signée avec Charette à La Jaunaye, avec Stofflet à St-Florent.

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Quelques mois plus tard toutefois, à l'instigation du comte d'Artois, Charrette et Stofflet reprennent la lutte.
Mais la Vendée est à bout de souffle et, le frère du roi ne secourant pas ses fidèles.
Hoche, habile et généreux, réussit à pacifier la région en obligeant d'Hervilly à se réfugier dans la presqu'île d'Oléron.
Il assure la victoire de la République en juillet 1795.
En 1796, Stofflet, pris à côté de Jallais, est fusillé à Angers.
Charette, capturé à la Chabotterie, subit le même sort à Nantes et meurt, le 29 mars au cri de :

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"Vive le Roi !"

10 juin 2019

Avant le spectacle.*

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La première impression que garderont les spectateurs c’est celle de l’accueil.

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Tout d’abord, le parking qui chaque année accueille encore plus de cars et plus de voitures.

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Ensuite il y a les guichets d'information,

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l'espace du coupe-faim, le contrôle d'accès.

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Arrivé enfin à la tribune, retrouvez, la boutique,

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la confiserie et le bar qui fonctionnent très bien...

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pour finalement être aiguillés à sa place par les nombreux placeurs.

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Et enfin, pour vous mettre en appétit du spectacle,

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il ne faut pas oublier les vendeurs de programmes et souvenirs du temps (Poncho, plaide et rafraîchissement).

7 juin 2019

La bière *

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La bière est réputée depuis l'Antiquité.
On la fabriquait à partir de malt (farine) d'orge ou de blé...
Les Sumériens lui consacraient une déesse, les Égyptiens l'offraient à leurs dieux, les Celtes et les Germains pensaient qu'elle apportait l'immortalité ...
Chez les Gaulois, elle devint la "cervoise" (en l'honneur de la déesse des moissons : Cérès) et la composition changea.

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On la fabriqua à partir de grains fermentés d'orge, de blé et de seigle.
Les invasions des Goths, au 5ème siècle, firent connaître aux pays du Nord, la fleur femelle du houblon qui augmente le taux d'alcool de la boisson et, bien sûr, la Gaule installa des houblonnières ... !
Au Moyen Âge, les plus grandes brasseries de bière étaient les monastères allemands (plus de 500 !) et ce fut Gambrinus (le Saint Patron des brasseurs) qui, tout en prêchant la Parole divine, répandit le breuvage en Europe avec un succès considérable et jamais démenti...

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5 juin 2019

Vikings au Puy du Fou.

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3 juin 2019

Course de quadriges

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Les courses de chars avaient lieu dans un cirque.
Ces édifices sont de dimensions variables mais toujours de forme oblongue avec une piste centrale bordée de gradins.
A l’origine, les cirques n’étaient qu’une vaste étendue plane autour de laquelle on élevait des gradins de bois provisoires, pour accueillir les spectateurs.

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Petit à petit, ils furent pérennisés et construits en dur.
A Rome, celui de Flaminius atteignait 400 m de long, celui de Gaius 180 m mais le plus ancien et le plus vaste était de Grand Cirque ou Cirque Maximus qui pouvait contenir 255 000 places assises et mesurait 621 m sur 118 m.

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Les courses de chars commençaient très tôt et duraient toute la journée.
Ces courses étaient précédées d'un défilé solennel (la pompa).
En tête, sur un magnifique char, le magistrat qui donnait les jeux, vêtu d’une toge de pourpre et d’une tunique brodée de palmes.
Un esclave, placé derrière lui, maintenait au-dessus de sa tête une couronne d’or.
Il était entouré de jeunes romains à cheval ou à pied, selon qu’ils soient fils de chevaliers ou non.
Puis venaient les cochers suivis de musiciens et de danseurs.
Derrière marchaient les prêtres, précédés du cortège des statues des dieux, sur des chars ornés d’or et d’argent.

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La course débute par le tirage au sort entre les 4 factions et sur les paris :
Le rouge (Russata) pour l'été ou le feu ou l'opposition.
Le blanc (Albata) pour l'hiver ou couleur du peuple.
Le bleu (Veneta) pour l'automne ou couleur de l'aristocratie.
Le vert (Prasina) pour le printemps ou couleur de l'Empereur.

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Un empereur créa bien deux autres factions, la Pourpre et la Dorée, mais elles n'eurent qu'une existence éphémère.
Les factions sont comme des clubs auxquels on appartient et dont on supporte les couleurs.
De nombreux paris étaient faits sur chacune des écuries ou factions et déchaînaient une grande exaltation parmi le public au sein duquel s'échangeaient souvent insultes et coups.
Le signal de départ de la course était donné par l'organisateur, en général un magistrat, qui jetait dans l'arène une étoffe blanche (la mappa).

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Les chars devaient effectuer sept tours de piste, équivalant à une distance totale d'environ sept kilomètres et demi, et cela le plus rapidement possible.
Tous les coups étaient permis.
Les chars de droite pouvaient par exemple serrer au plus près les chars de gauche pour les faire s'écraser contre la spina.
En général, la Russata se battait contre la Veneta et l'Albata contre la Prasina.
Chaque équipe, en particulier celle des "bleus" et celle des "verts", avait leurs supporters (les fautores) et leurs couleurs correspondaient à des tendances politiques ou à des groupements sociaux.

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Bien qu’ils fussent de basse extraction, souvent des esclaves, ils connaissent gloire et fortune.
Ils sont payés et représentent les riches familles de propriétaires qui leur fournissent char et chevaux.
Certains noms sont passés à la postérité en raison du nombre important de leurs victoires, vénérés par Rome qui les appelait
"les miliarii" - ceux qui avaient gagné plus de 1000 fois
"Scorpus" (1043 fois)
"Pompéius Epaphroditus" (1467 fois),
"Pompeius Musclosus" (3559 fois) et
"Dioclès" (3000 victoires dans les courses de biges et 1462 dans les courses de quadriges).

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Ils étaient vénérés et bénéficiaient de l’impunité complète.
Leurs frasques leur étaient pardonnées et la police fermait les yeux lorsqu’ils étaient accusés de beuveries, tapages, larcins…
Ils concouraient debout.
Un couteau fixé à leur ceinture leur permettait, en cas d’accident, de se libérer des rênes auxquelles ils étaient attachés.
Lors d'accidents, le char, dont la roue gauche avait heurté la meta, se disloquait complètement.

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L'aurige était projeté dans les airs et retenu par les guides qui l'entraînaient sur le sol avec les conséquences que l'on peut deviner.
La caisse de nombreux chars était le plus souvent en osier et en bois renforcé de pièces de cuir, ils étaient souples et très légers.
Le plancher de la caisse était fait d'un treillis de lattes qui avait un rôle de suspension et les roues avaient plusieurs rais (rayons) qui étaient indépendantes de l'essieu.

31 mai 2019

Chez les Artisans du Village 18ème (1/2)

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