Puystory

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Le Puy du Fou en images
17 juillet 2024

Le Grand Carillon

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15 juillet 2024

Mon album souvenirs du Grand Parc.

Cliquez sur la photo pour découvrir mon album souvenirs du Grand Parc du Puy du Fou.

 

15 juillet 2024

Le vert et le Théâtre.

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À chaque pays sa superstition, car si la couleur verte est réputée maléfique en France, en Italie il s’agit du violet (assimilé à la mort), en Angleterre, du vert et du bleu et en Espagne du jaune et rouge.
La naissance de la peur du vert n’est pas clairement identifiée.
La première serait liée aux dispositifs d’éclairage de scène au XIXème siècle (chandelles et lampes à huile, lampe à l’oxyde de calcium dite "chaud vive") qui ne mettaient pas en valeur la couleur verte et qui donnaient aux acteurs un teint cadavérique ou diabolique.
C’est aussi la raison principale pour laquelle le bleu et le violet étaient à supprimer dans les pièces de théâtre, car la lumière rendait automatiquement ces couleurs noires et contribuait à une atmosphère lugubre.
Il semblerait aussi qu’avec ce genre de lumière, on ne voyait que peu les interprètes portant du vert sur scène.

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Les Anglais avancent une autre explication, car à l’époque on jouait beaucoup à l’extérieur, sur des pelouses, dans la verdure, et là aussi, on distinguait mal les comédiens.
La deuxième raison serait que la teinture verte au XVIIIe siècle était à base d’arsenic.
Les costumes quotidiennement portés, quelquefois directement sur la peau, et dans des conditions difficiles telles que le trac, la chaleur, la sueur et les gesticulations des comédiens, auraient été source de nombreuses intoxications.

Ce phénomène serait dû à l’oxyde de cuivre traditionnellement utilisé dans la confection de la teinture verte.
À l’époque, on confectionnait la teinture verte avec le vert-de-gris, obtenu par l’oxydation de lamelles de cuivre avec du vinaigre, du citron ou de l’urine.
Quelle magnifique couleur, mais ce pigment était instable, corrosif… et surtout, constituait un poison extrêmement violent qui se libérait lentement dans le sang des comédiens, qui pouvaient mourir empoisonnés.

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D’autre part, Molière (Jean-Baptiste Poquelin 1622-1673) serait mort sur scène habillé en vert pendant une représentation du "Malade imaginaire" le 17 février 1673, mais ce n’est qu’une légende, car l’auteur a réussi à achever sa pièce.
Mais le jour de son ultime représentation du "Malade Imaginaire", il aurait été habillé en vert.
Il est décédé quelques heures plus tard, dans son lit, probablement de la tuberculose qui le minait depuis des années.
Ce que l’on sait, c’est que le vert était la couleur préférée de Molière et se retrouvait dans de nombreux éléments décoratifs de son appartement.
Autrefois, les théâtres étaient verts à l’intérieur, mais à partir du 18ème siècle, ils ont été repeints en bleu puis en rouge.
On dit aussi qu’au Moyen Âge, lorsqu’on jouait la Passion du Christ, le personnage du traître Judas portait une tunique verte et qu’il arrivait, après le spectacle, que le pauvre comédien soit malmené par la foule en colère.

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En Espagne, c’est le rouge, car un toréador ne devait pas voir cette couleur au moment de sa mort.
Les accessoires utilisés en théâtre pouvant être dangereux, le rouge était proscrit tout simplement pour pouvoir repérer les éventuelles blessures et était à proscrire sur les vêtements des comédiens.
Le jaune aussi était à proscrire parce que faute à Faustino Barajas qui, dans les années 30, a été tué à Madrid le jour où il arborait pour la première fois du jaune.
De plus, le jaune, l’intérieur de la cape du torero, devient son linceul s’il est encorné.

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Cependant, le rouge fait partie du décor des cinémas et des théâtres, notamment concernant les sièges.
Aujourd’hui, on ne teint plus les textiles de cette manière et les comédiens portant des costumes verts ne risquent plus l’empoisonnement, mais certains comédiens refusent toujours de porter du vert sur scène.

Alors ces couleurs…. superstition propre à notre culture……. Ou pas !
Avec le développement du cinéma, le vert étant la couleur la plus éloignée de celle de la peau humaine, le fond vert est devenu l’outil le plus efficace pour effectuer des effets spéciaux.
Les silhouettes sont plus faciles à détourer et les incrustations sont plus précises.
Le cinéma a fait du vert son meilleur allié.

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Enfin, si vous voulez vous faire bien voir d’une comédienne, évitez de lui offrir des œillets.
Au 19ᵉ siècle, quand un directeur de théâtre ne voulait pas renouveler un contrat, c’est la fleur qu’il envoyait dans la loge de l’actrice, tandis que les plus chanceuses recevaient des roses.

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12 juillet 2024

Le Vieux Château du Puy du Fou

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10 juillet 2024

Les Noces de Feu.

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Pour prolonger votre voyage dans le temps, le Puy du Fou vous plonge dans l'univers poétique et merveilleux avec son spectacle "Les Noces de Feu".

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A la tombée de la nuit, la muse du Puy du Fou apparait sur le vieil étang et son violon fait renaître ses souvenirs d’une fête inoubliable et réveille peu à peu le souvenir du plus romantique des mariages.

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Dans un univers fantasmagorique, la nuit entraîne les spectateurs dans l’histoire d’un amour absolu entre deux êtres fantastiques, un pianiste au regard de cristal et une muse violoniste.

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Dès les premières notes, les musiciens romantiques dans leurs costumes de lumières jaillissent tels des mirages, et déploient un ballet fantastique et font danser parmi les sculptures aquatiques, muses et farfadets dans une symphonie fantastique d'eau et de feu.

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8 juillet 2024

Coucher de soleil

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5 juillet 2024

Le Bocage Vendéen.*

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La Vendée, une région essentiellement rurale, ne se réduit pas à une simple opposition entre campagne de l'intérieur et côte.
De même, cette terre, ensanglantée par les luttes fratricides entre bleus et blancs, est le produit d'une tradition séculaire dont chaque hameau et chaque métairie portent la marque.
Il y a, dans l'architecture rurale du Bas-Poitou, une certaine permanence des modes, des recettes, qui constituent l'un des traits fondamentaux de ce pays.
Le Bocage englobe la majeure partie septentrionale du département.
Dans cette contrée humide et austère, les roches cristallines dominent, essentiellement les granits gris ou rose, les schistes, ardoisiers ou micaschistes, qui contribuent à donner à l'habitation du "Bocquin" une tonalité sombre, que vient parfois égayer, dans les marches méridionales, l'emploi ponctuel de pierre calcaire claire provenant de la Plaine, notamment pour les éléments architectoniques.

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Cette partie de la Vendée est celle qui reste la plus attachée au souvenir des guerres de Vendée.
Longtemps pauvre, cette région n'a connu un certain essor qu'au siècle dernier.
Pays de grandes propriétés, le Bocage est pourtant très morcelé en petits hameaux, et en unités d'exploitation isolées, perchées sur un replat ou un mamelon ensoleillé.
La ferme ou la métairie du Bocage est généralement constituée par un ensemble de bâtiments ordonnés autour d'une vaste cour, parfois fermée par un porche traversant le bâtiment principal.
La maison d'habitation, qu'elle soit isolée ou prise dans un ensemble, a souvent un volume important, avec ou sans étage.

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Le plan en est simple, quadrangulaire, avec parfois une aile plus basse en retour, prolongée par un hangar ou une cave.
Les ouvertures sont rares et étroites, surtout dans le Haut-Bocage, et il n'est pas rare de rencontrer des logis dont seule la façade regardant le soleil soit percée de fenêtres.
Cette parcimonie dans l'aération des façades, alliée à l'absence quasi générale d'éléments d'architecture noble tels que corniches saillantes, linteaux ou jambages ornés, contribue à donner à l'habitat rural "bocquin" un aspect fruste et monolithique.

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Seule la tuile canal, appelée en Vendée "tige de botte", donne à ces constructions de moellons de schistes équarris une touche colorée.
Cette tuile canal est le plus souvent posée directement sur les têtes de murs-pignons sans déborder.
Ce n'est que vers la fin du siècle dernier que l'on a construit des fermes débordantes destinées à évacuer l'eau de ruissellement loin des murs.
Les bâtiments composant l'exploitation sont généralement de plan très simple, généralement rectangulaire. La grange est vaste et elle a souvent été augmentée d'un appentis servant de remise à outils, cellier et de l'autre côté, se trouvent les toits à cochons.

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Ces modes de construction du Bocage sont vraisemblablement anciens et se sont maintenus jusqu'à l'aube de notre siècle.

3 juillet 2024

Dans le Bourg 1900

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1 juillet 2024

Les embuscades Vendéennes pendant les "Guerres de Vendée".

La région de la Vendée, située dans l’ouest de la France, a joué un rôle crucial pendant la Révolution française et a été un conflit sanglant qui a opposé les républicains (surnommés les "bleus") aux royalistes (les "blancs").

Malgré son soutien initial à la Révolution, la Vendée s’est progressivement opposée au nouveau régime, donnant lieu à une rébellion armée connue sous le nom de "Guerre de Vendée".

L’une des principales tactiques utilisées par les Vendéens était celle des embuscades, permettant à ces paysans insurgés de harceler et de surprendre les troupes républicaines, ce qui a eu un impact décisif sur le cours du conflit.

Les Vendéens étaient un groupe hétéroclite de paysans, de nobles qui craignaient de perdre leurs privilèges et de prêtres royalistes qui se sont soulevés contre la Révolution française.

Issus principalement de familles catholiques et monarchistes, ils refusaient les changements politiques, sociaux et religieux imposés par le nouveau régime républicain.

Malgré leurs origines diverses, les Vendéens partageaient un profond attachement à la Couronne, à l’Église catholique et aux traditions de l’Ancien Régime.

Leur soulèvement a pris la forme d’une véritable guerre civile, marquée par une résistance acharnée et des affrontements particulièrement sanglants avec les forces républicaines.

Conscients de leur infériorité numérique et de leurs moyens limités face à l’armée républicaine, les Vendéens ont développé une stratégie de guérilla basée sur une grande mobilité et des attaques par surprise.

Ils ont ainsi tiré parti de leur excellente connaissance du terrain vallonné et boisé de leur région pour tendre des embuscades à leurs ennemis.

Les Vendéens choisissaient soigneusement les lieux propices aux embuscades, comme des chemins creux, des carrefours, des ravins ou des paysages composés de haies.

Ils se dissimulaient dans la végétation ou derrière des obstacles naturels, attendant patiemment le passage des troupes républicaines pour les prendre par surprise et les accabler sous un feu nourri.

L’effet de surprise était essentiel aux embuscades vendéennes.

Grâce à un vaste réseau d’informateurs et de signaux, les Vendéens pouvaient se mobiliser rapidement et de manière coordonnée pour mener leurs embuscades.

Ils pouvaient ainsi se rassembler rapidement sur les lieux choisis pour l’embuscade, tout en restant extrêmement mobiles pour éviter d’être encerclés.

Cette agilité leur permettait de frapper, de se replier, puis de réapparaître ailleurs.

Ils utilisaient des cloches d’églises, les ailes des moulins à vent pour se prévenir de l’arrivée des forces ennemies et se rassembler en un point stratégique.

En multipliant les embuscades, les Vendéens ont réussi à harceler et à user les troupes révolutionnaires, les empêchant de mener une campagne militaire efficace.

Contrairement à l’armée républicaine, les Vendéens privilégiaient un armement rudimentaire, léger et maniable, des bâtons, des piques, des faux emmanchées à l’envers, des fourches aiguisées, des couteaux de sabotier, et plus tard, des fusils et des baïonnettes pris à l’ennemi, renonçant ainsi à l’utilisation d’artillerie lourde et de cavalerie.

Habitués à manier ces armes avec une grande précision, c’était un atout décisif dans les combats rapprochés des embuscades.

Grâce à ces attaques surprises, les insurgés ont remporté de nombreuses victoires tactiques, s’emparant d’armes, de munitions et d’équipements qui ont renforcé leur capacité de combat.

Mais ces ressources s’épuisaient rapidement face à l’intensité des combats et cet appauvrissement progressif a sérieusement compromis la durabilité de leur effort de guerre.

Les embuscades ont considérablement retardé et usé les forces républicaines, les obligeant à s’adapter constamment à cette tactique guérilla.

Cet enlisement des troupes républicaines a contribué à freiner la progression de la Révolution dans l’ouest du pays, forçant le gouvernement à dévier une partie de ses efforts militaires pour faire face à la résistance vendéenne.

Devant les embuscades vendéennes dévastatrices, les forces républicaines ont dû s’adapter et ajuster leur stratégie pour écraser la rébellion.

Initialement déstabilisées par la mobilité et l’effet de surprise des attaques vendéennes, les troupes républicaines ont progressivement développé de nouvelles tactiques pour contrer cette forme de guerre irrégulière, notamment en adoptant des armes plus légères et maniables, mieux adaptées aux combats en milieu forestier.

L’un des principaux défis a été d’identifier les zones propices aux embuscades et d’y déployer des mesures de sécurité renforcées.

Les républicains ont ainsi appris à mieux surveiller les routes, les chemins creux et les zones boisées susceptibles d’être utilisés par les insurgés pour tendre leurs pièges.

Ils ont également amélioré leur renseignement et leur coordination pour mieux anticiper les mouvements des Vendéens.

Les combats incessants, la perte de proches et l’insécurité permanente ont pris un lourd tribut sur le moral des Vendéens.

Malgré leur ténacité, cette guerre d’usure a progressivement érodé leur détermination, les rendant vulnérables à la fatigue et au découragement.

La nécessité de déployer des ressources importantes pour faire face à la guérilla vendéenne a aussi engendré des coûts humains et financiers considérables pour le gouvernement révolutionnaire.

Les difficultés rencontrées dans la Guerre de Vendée ont contribué à fragiliser le jeune régime républicain, qui a dû faire face à de multiples défis sur plusieurs fronts.

L’héritage des embuscades vendéennes s’est durablement inscrit dans l’histoire militaire.

Au-delà de leurs succès tactiques, les Vendéens ont contribué à façonner de nouvelles doctrines militaires.

Les tactiques innovantes développées par ces insurgés, mêlant mobilité, élément de surprise et soutien de la population locale, ont servi de modèle pour de futures doctrines de guerre irrégulière.

La participation active des femmes et des civils a également souligné l’importance du soutien de la population dans ce type de conflit asymétrique.

La capacité des Vendéens à s’adapter constamment aux réponses des républicains a également mis en lumière l’importance fondamentale de la flexibilité et de l’adaptabilité dans les opérations militaires modernes.

La guerre n’est plus une succession de manœuvres préétablies, mais un processus dynamique où l’anticipation et l’innovation sont essentielles pour surpasser un adversaire agile et déterminé.

Grâce à leurs tactiques innovantes de guérilla, ces insurgés ont réussi à tenir tête pendant plusieurs années aux forces républicaines mieux équipées, infligeant de lourdes pertes et retardant considérablement la progression de la Révolution dans l’ouest du pays.

Bien que finalement vaincus, les Vendéens ont laissé une empreinte indélébile sur l’art de la guerre, inspirant les stratèges militaires futurs.

Ce conflit reste l’un des épisodes les plus tragiques de l’histoire de France entre 1793 et 1796, suscitant encore aujourd’hui des débats idéologiques et des controverses sur la qualification de "génocide".

Ces affrontements, ont été très meurtriers, avec un bilan estimé à au moins 300 000 morts soit par les combats, soit par les exactions républicaines.

Les villages incendiés et les terres ravagées ont laissé des cicatrices profondes dans le paysage et dans les cœurs des Vendéens.

Par exemple, à Nantes, le révolutionnaire Carrier noyait ses victimes dans la Loire, tandis que les tristement célèbres "colonnes infernales" de Turreau ravageaient le Bocage.

Bien que la guerre de Vendée ait officiellement pris fin en 1796, des heurts ont persisté jusqu’en 1832, d’où l’appellation des "Guerres de Vendée".

La guerre a laissé une division profonde entre les Vendéens eux-mêmes, et entre la Vendée et le reste de la France.

Cette division a perduré pendant des générations et a influencé la politique locale et nationale.

Le traumatisme de la guerre a profondément marqué la mémoire collective en Vendée.

Les récits de la guerre ont été transmis de génération en génération, renforçant un sentiment d’identité distincte.

La guerre a également eu un impact sur la pratique religieuse en Vendée.

La persécution de l’Église catholique pendant la guerre a renforcé l’attachement des Vendéens à leur foi et à leurs traditions religieuses.

28 juin 2024

Amoureux de Verdun.

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