Le vieux Château
Il y a quelques décennies, ce vieux château médiéval, était porté disparu depuis 500 ans, n'était inscrit sur aucune carte, était enfoui sous des tonnes d'éboulis et recouvert par un bois de châtaignier prolifique.
La forêt envahissante dissimulait presque tout, laissant cependant deviner, çà et là, des élévations importantes, des dépressions très marquées, qui donnaient à penser à des murailles écroulées, à des fossés à demi comblés.
En contrebas, un maigre ruisseau s'étire dans un vaste lit de rivière, barré par une légère surélévation.
Sans doute une chaussée moyenâgeuse retenant les eaux d'un petit étang, élément dissuasif complétant la défense d'une enceinte primitive !!!
Ici le temps n'a plus d'âge...
Le plus beau résultat est, sans conteste, d'avoir découvert, mis au jour, consolidé et mis en valeur des ruines médiévales qui témoignent d'un habitat seigneurial, de faible importance, mais utilisant toutes les ressources de la défense militaire de l'époque, dans un coin reculé de campagne, à l'abri d'un repli de terrain surélevé.
Le résultat du travail du Club Archéologique du Puy du Fou a été récompensé en 1984 par l'obtention du Premier Prix au Concours Régional des Chantiers de Bénévoles, organisé par la Caisse Nationale des Monuments Historiques et des Sites.
Un autre résultat, et non des moindres, a été notre contribution au classement de cette enceinte fortifiée comme Monument Historique, par arrêté en date du 31 août 1986.
Cette découverte est ainsi inscrite définitivement au patrimoine culturel de la France.
Jeanne Robin....
À l’occasion du 230ème anniversaire de la guerre de Vendée et la réédition du livre "Jeanne Robin, Jeanne d'Arc de la Vendée", retrouvez ma modeste contribution dans la réalisation de ce beau livre historique qui nous plonge au coeur de la Guerre de Vendée à travers l'histoire méconnue de cette héroïne, cette femme miraculeuse, morte au pied des remparts de Thouars.
Le récit est accompagné d'illustrations permettant d'encore plus apprécier ce voyage dans le temps au travers de la vie pleine de panache de la paysanne de Courlay qui deviendra... la "Jeanne d'Arc" de la Vendée !
Responsable édition Aymeric de Rougé - www.editions-beaufort.com
Conception graphique et réalisation: David Cosson et Claire Mignard.
Les éditions Beaufort remercient Claude de Puystory pour la grande qualité de ses photographies et sa précieuse collaboration.
Les éditions Beaufort ont le plaisir de vous annoncer la mise en ligne de notre librairie éphémère :
https://boutique-beaufort.webador.fr !
LE VERRE GALLO ROMAIN *
La plupart des récipients en verre proviennent de nécropoles découvertes ces trente dernières années.
Ils datent du Bas-Empire (IVe s.).
Le matériau est de médiocre qualité (impuretés, bulles...) et témoigne d'un déclin technique.
Les teintes obtenues fortuitement vont du bleu au jaune en passant par le vert.
Les formes et les décors sont assez simples.
La production devait être locale, des lingots de verre ont été découverts à Frénouville.
Si des ateliers ont fonctionné dans la région, ils ne manquaient ni de matières premières (silice et potasse) ni de combustible (bois).
L'art du verre est d'origine égyptienne.
Après l'Italie, la Gaule a connu aussi des artisans verriers très habiles souvent influencés par les verriers de Germanie (Cologne).
À l'époque gallo-romaine, le verre est un matériau de luxe réservé aux couches sociales élevées.
Moins luxueux que la vaisselle en argent et en bronze, il dépasse en valeur la céramique.
D'ailleurs les fouilles archéologiques le confirment :
le verre est découvert le plus souvent dans de "riches" sépultures.
Dans les nécropoles, les récipients en verre ont une destination funéraire :
vase à onguent, à parfum ou contenant des boissons qui accompagnaient le défunt jusqu'à l'au-delà.
Il n'existait pas pour autant de verre à usage exclusivement funéraire.
Nous avons affaire à des récipients que les morts avaient l'habitude d'utiliser de leur vivant.