les ordres doriques, ioniques et corinthiens.
Les Grecs de l’Antiquité ont développé trois styles de colonne distincts, soigneusement proportionnés : le dorique, l’ionique et le corinthien.
En définissant les proportions et les styles, ils garantissent l’harmonie des édifices.
En architecture, une colonne est un pilier utilisé pour soutenir un bâtiment.
Elle est composée d’une base, d’un fût et d’un chapiteau.
Leur appellation correspond à leur localisation géographique d'origine.
1. La colonne dorique (région du Péloponnèse, îles de Cythère, Crête, Théra, Cos, Rhodes...).
Née au VIIᵉ siècle av. J.-C., la colonne dorique est la plus simple des trois et la moins décorée.
On la retrouve notamment au Parthénon, ainsi que dans les Propylées de l’Acropole d’Athènes.
Elle n’a pas de base.
Le fût décoré de cannelures se rétrécit jusqu’au chapiteau qui se compose principalement d’une dalle carrée posée sur un disque de pierre.
Caractéristiques : Colonne robuste, posée au sol (sans base), 20 cannelures, chapiteau simple, entablement décoré (triglyphes et métopes), tympan triangulaire représente la robustesse, force.
Selon Vitruve, il représente l’homme.
2. La colonne ionique (Originaire de Ionie (actuelle Turquie), face à la Grèce continentale).
Au VIᵉ siècle av. J.-C., l’ordre ionique est introduit en Grèce depuis l’Asie.
Selon la théorie d'Alberti, architecte italien de la Renaissance (1404-1472), elle reprendrait les proportions d'une femme grecque élancée et élégante.
On les retrouve notamment dans l’Érechthéion de l’Acropole d’Athènes.
La colonne ionique, plus effilée que la colonne dorique, repose sur une base circulaire moulurée.
Le chapiteau est orné de volutes.
Caractéristiques : colonne élancée, posée sur une base, 24 cannelures, chapiteau décoré avec des volutes, entablement décoré avec une frise, tympan triangulaire, elle représente la légèreté, grâce.
Selon Vitruve, elle représente la femme.
3. La colonne corinthienne (cité grecque de Corinthe contrôlant l'isthme de Corinthe qui relie le Péloponnèse à la Grèce continentale).
À la fin du Vème siècle av. J.-C., l’ordre corinthien est introduit comme une variante de l’ordre ionique et présente une grande richesse d’éléments.
Sa création, selon Vitruve (80 à 15 av J.-C.), a été attribuée au sculpteur Callimaque (432-408 av. J.-C.).
Le fût est plus fin et le chapiteau sculpté prend plus ou moins la forme d’une cloche inversée, décorée de volutes et de feuilles d’acanthe.
On retrouve ces colonnes corinthiennes notamment au Temple de Zeus, à Athènes, à l’Acropole d’Athènes, ou encore au Temple d’Apollon à Bassae (dans les montagnes arcadiennes, en plein Péloponnèse).
Caractéristiques : Colonne ionique mais chapiteau décoré avec des éléments végétaux (feuilles d’acanthe), absence de tympan, entre 20 à 32 cannelures.
L'Ordre Composite.
Sortant des conventions grecques, cette invention du 1ᵉʳ siècle de l’époque romaine combine les ordres doriques, ioniques et corinthiens.
Le plus ancien monument qui nous est parvenu où cet ordre a été utilisé est le palais Flavien sur le Palatin.
Il est très répandu au XVIe siècle.
Caractéristique : Colonne constituée d'une base moulurée ionique, d'un fût dorique - cannelé ou lisse, d'un chapiteau mixte (quatre volutes ioniques aux angles en haut), échine ornée d'oves et double rangée de feuilles d'acanthe corinthiennes dans la partie inférieure de la corbeille.
L’Ordre Toscan.
Cette architecture classique est une forme simplifiée de l'ordre architectural dorique grec.
Les Romains l'employèrent avant de faire la conquête de la Grèce.
Sa principale caractéristique est l'absence de tout ornement, la pureté simple de l'art.
Les Grecs et les Romains ont défini l'ordre antique architectural en établissant le rapport entre les colonnes du monument, les parties qu'elles supportent, les décors et les moulures.
À la Renaissance, on redécouvre la culture antique.
Artistes, intellectuels et savants étudient les textes dans leur version d’origine.
Ils voyagent beaucoup, surtout à Rome, pour admirer les bâtiments antiques et en faire des relevés précis et s'en inspirent pour concevoir des bâtiments privés ou publics aux allures de temples antiques.
Mais vers 1550, un nouvel ordre se répand dans les architectures baroques, l'ordre salomonique.
Les colonnes salomoniques présentent des fûts "torses" (fût contourné en hélice).
Ce type de colonnes peut être lisses, cannelées ou ornées de bas-reliefs.
Le nom salomonique fait référence au Temple de Salomon (Jérusalem. 1ᵉʳ temple juif. Xᵉ siècle av. J.-C.
Elles ont été représentées dans de nombreuses enluminures du Moyen Âge, les dessins et les gravures de la Renaissance.
Les colonnes de la crypte de la basilique Saint-Pierre de Rome auraient été issues de ce temple.
Dans l'histoire des arts, les ordres architecturaux sont devenus une référence dans les styles ordonnés comme "le Louis XVI", par opposition aux styles désordonnés comme le style "rocaille / rococo" ou "Louis XV".
Ces divers styles architecturaux se sont succédé dans le temps, suivant l'évolution du goût des constructeurs, mais tous ont eu pour objet l'harmonie des édifices qu'ils devaient ériger.
Vœux
L'orgue de barbarie *
Est une tradition d'Europe centrale remontant au 17e siècle.
L'orgue de Barbarie est un instrument de musique mécanique à vent classé dans les orgues puisqu'il comporte des tuyaux et des jeux.
Il fait partie des "automatophones", terme qui englobe tous les instruments destinés à produire de la musique par des procédés mécaniques.
L'orgue de Barbarie est un instrument de musique populaire mécanique portatif et sa décoration est toujours gracieuse.
Les plus petites orgues de Barbarie (Serinettes) se portent en bandoulière.
L’orgue de Barbarie n'a pas la majesté de l'orgue liturgique, mais il incarne une tradition de musique populaire conviviale.
Le 19° siècle fut période de gloire pour l'orgue de barbarie.
Bien que l'orgue de barbarie ne disparut jamais complètement des rues, leur nombre chuta à partir de 1920 pour quasi-disparaître dans les années 1960.
La tribune
Après votre réservation pour la Cinéscénie, vous avez reçu votre (vos) billet(s).
Mais où serez-vous placé(e)(s) pour apprécier le spectacle ?
Je vous propose aujourd’hui un petit descriptif de la tribune.
Mais commençons le voyage dans le temps depuis le parking jusqu’à votre place.
Pour des raisons de sécurité, un contrôle de votre bagage à main sera demandé par un agent de la sécurité.
Passage au contrôle de votre billet.
(Gardez votre billet à portée de mains, il vous sera demandé à 3 reprises).
Passage par un portique de sécurité.
(1er contrôle de billet).
L'accès vers la tribune se fait soit via un escalateur ou des escaliers.
Pour l'escalateur, des agents de sécurité sont présents et règlent le flux des visiteurs
(Suivez leurs instructions).
Après votre petite ascension, vous entrez dans le déambulatoire de la tribune.
Sur votre billet, il est mentionné la lettre d’une porte.
Une série de panneaux vous indique l’emplacement de la porte qui vous est attribuée.
(Préparez votre billet, il vous sera demandé par un contrôleur).
À présent, vous découvrez l’espace scénique.
Votre rang est indiqué sur le sol.
Votre billet sera demandé afin de vous aider à vous placer (fin du contrôle).
Vous êtes bien installé !
Le spectacle peut commencer.
Le jour tire son rideau...
Une petite lumière troue la nuit qui vient de s'installer.
Soudain, une voix s'élève, profonde, vibrante.
La mémoire reprend la parole.
Une histoire commence, l'histoire recommence.
Son souffle s'élève, envahit l'espace.
Treize mille cœurs communient et battent comme un seul homme.
Acteurs, spectateurs, tous passagers du temps.
Pour un voyage dont on ne revient jamais tout à fait.
En fin de spectacle, vérifiez de n’avoir rien oublié.
Bon retour.
Joyeux noël...
Revivez (en 13 minutes), avec la collaboration du groupe "Gloria", le "Mystère de Noël" du Puy du Fou (2012-2107).