Puyfolais
Un simple "Puyfolais", sans nom, sans prétention...
Mais qui se plait à partager sa passion pour le "Puy du Fou" et sa grande histoire dans les pages de la France.....
Aux "Puyfolais" d'hier, d'aujourd'hui et de demain.....
Car être "Puyfolais", c'est défendre ses valeurs, ses origines, ses coutumes, son pays.. sans jamais juger les autres.
Puyfolais, c'est aussi être dans le vivre ensemble dans la paix, le respect et la dignité.
Puyfolais, c'est le partage de l'histoire.
Mais qui osera partager cette photo ?
Étrange messe des morts sous la Restauration
Comme sa voisine la Bretagne, de tout temps, la Vendée a été le pays des légendes.
Pays religieux, ses habitants ont cru à la survivance.
Aussi, il n'était pas une paroisse qui ne foisonnait d'histoires de revenants.
Les morts restaient en communion étroite avec les vivants et se manifestaient de cent façons.
Est-ce par suite de troubles religieux portés en Vendée que les esprits malins ont pris l'habitude de s'y donner rendez-vous ?
Est-ce parce qu'après les tueries de la Révolution, trop d'âmes en peine erraient dans la plaine, le marais ou le bocage ?
Toujours est-il que chaque hiver qui réunissait la famille autour du foyer ramenait des récits que les enfants écoutaient avec un intérêt grandi par la peur.
L'étrange histoire qui va suivre nous conduit dans une ville sainte de Vendée : Chavagnes-en-Paillers.
En quittant la route nationale 137 pour se diriger vers Chavagnes, l'œil est frappé par l'aspect particulier de l'agglomération qui groupe plusieurs clochers autour de l'église paroissiale.
Cette petite capitale religieuse est née après la Révolution de la volonté du curé du lieu, fondateur de séminaire et de deux congrégations religieuses.
Au début du siècle dernier s'est déroulée cette curieuse affaire.
Mais aujourd'hui, seuls quelques anciens se souviennent encore…
C'était un matin de Toussaint, Madame Unetelle qui habitait à petite distance de l'église devait se rendre à Montaigu pour une affaire urgente.
Au 1er novembre, le jour se fait déjà paresseux.
Il fallait donc se mettre en route bien avant l'aurore.
Aussi notre brave dame avait recommandé à sa servante de l'éveiller de grand matin pour pouvoir assister à la première messe avant de partir...
En hâte, elle se lève et se dirige rapidement vers l'église où elle s'installe sur son banc habituel.
Chose curieuse à cette heure matinale, l'église est pleine.
L'assistance, quoique nombreuse, est silencieuse.
Madame Unetelle n'y prête qu'une médiocre attention.
Très pieuse, elle s'absorbe dans ses prières...
Le prêtre monte à l'autel et, vêtu d'ornements noirs, commence la messe des Morts.
À l'offrande, la paroissienne s'agenouille à la Sainte Table.
Levant les yeux, elle ne reconnaît pas le prêtre et pourtant son visage ne lui est pas inconnu.
Dans sa hâte pour venir à l'église, Madame Unetelle a oublié sa bourse.
Aussi, retire-t-elle son anneau de mariage et le dépose-t-elle sur un plateau tenu par un enfant de chœur.
À son retour, elle reprendra son anneau en échange d'une riche aumône.
Après cette messe de Requiem, elle sort de l'église.
Sur la place, pas une âme.
Une peur intense étreint le cœur de la pauvre femme.
Soudain, elle se souvient.
Le prêtre qui officiait tout à l'heure n'était-il pas l'ancien curé mort depuis des années ?
Et sur les visages inconnus des assistants qui l'entouraient se posent des noms inscrits depuis longtemps sur les dalles et les croix du cimetière.
À cet instant, l'horloge de l'église donne lentement deux coups : deux heures !...
Affolée, la paroissienne rentre chez elle.
De voyage, il n'en est plus question.
Quelques heures plus tard, elle mettait son curé au courant des événements de la nuit.
Incrédule, le prêtre pensa à un cauchemar.
- Mais Monsieur le curé, je n'ai plus mon alliance !
- Vous l'aurez retirée en dormant.
- Non non, je suis sûre de l'avoir donnée à l'offrande, je l'entends encore tinter sur le plateau de cuivre !
- Eh bien, allons voir à l'église, répliqua le prêtre.
Dans l'édifice, rien de changé.
On pénètre alors dans la sacristie, chaque objet est à sa place habituelle.
Les ornements noirs rangés dans un placard bien fermé, les burettes, rien ne semble avoir été touché.
"Vous voyez bien ce que je ... "
Le curé n'achève pas sa phrase.
Sur une tablette, il vient d'apercevoir, en même temps que la paroissienne, le plateau de cuivre des quêtes et sur le plateau, l'anneau d'or. ..
Le Coeur Vendéen *
Le double cœur entrelacé est un symbole qui remonte à la nuit des temps.
On en aurait retrouvé dans des sépultures gauloises et romaines.
Avant d'avoir comme blason le "Double Cœur", la Vendée depuis les temps préhistoriques avait son Totem du Cœur simple.
Le cœur, à l'époque préhistorique, était le symbole du soleil de l'équinoxe d'automne.
Ce soleil fut le premier dieu de nos lointains ancêtres, divinisé sous forme féminine, c'est-à-dire de la Vénus antique et devenu par christianisation le symbole de la Charité.
La première reproduction du cœur en Vendée, est une sculpture représentant un cœur simple creusé sur une des faces de la célèbre "Pierre Tournisse" de Torfou, près du château de Tiffauges.
C'est un énorme bloc de granit, en équilibre sur un piton rocheux, d'un poids évalué à environ 20.000 kg qui selon la légende, tourne sur elle-même à minuit de la Noël, d'où son nom.
A l'époque néolithique, moins de 10 000 ans avant Jésus-Christ, on a trouvé en Vendée des cœurs simples en cuivre.
Le cœur évidé remonte à l'âge de fer (800à700 av J-C.).
En Vendée, le cœur apparaît dès le Haut Moyen Âge (400-900), sous forme d'agrafes de manteaux et capes portées par les femmes de la campagne pour assister aux Messes Dominicales.
Dès le IXe, le double cœur avait fait son apparition comme symbole de mariage.
Ensuite, au XVIème siècle, on le retrouve sous forme de décor, afin de servir d'agrafe à un vêtement masculin, genre cape ou toge.
Ce cœur était un dérivé de bijou préhistorique appelé "fibule".
Il est aussi décor pour du mobilier (porte d'armoire et de petits bahuts) mais aussi sur les frontons de glace de pur style Louis XVI.
Symbolisant le Cœur de Jésus et le Cœur de Marie, il est souvent surmonté d'une couronne, celle du CHRIST – la couronne d'épines et parfois elle-même surmontée d'une croix.
Le cœur rouge surmonté d'une croix demeure le symbole le plus évocateur de la Guerre de Vendée.
La dévotion catholique au Sacré-Cœur (très ancienne) veut honorer le cœur de Jésus-Christ, à la fois organe de son humanité et symbole de l'Amour divin pour les hommes.
Elle fut relancée à Caen vers 1640 par le Père Eudes, oratorien, fondateur de l'ordre des Eudistes et de celui des Filles de Notre-Dame-de-la-Charité, canonisé en 1925.
Sainte Marguerite-Marie Alacoque (1647-1690), religieuse de la Visitation à Paray-le-Monial, reçut la mission de la répandre au cours de trois apparitions (1672, 1673, 1674).
Ce culte fut diffusé dans l'Ouest par Louis-Marie Grignion de Montfort et les Missions montforraines du Père Mulot (1683-1749), basées à Saint-Laurent-sur-Sèvre, ainsi que par la visitation Sainte-Marie de Nantes, fête chrétienne catholique et chrétienne orthodoxe fêtée le 31 mai.
Au cours de ses missions en Bas-Poitou, le père de Montfort consacrait toujours ses exercices spirituels au Sacré-Cœur.
Sur les grands calvaires de bois qu'il érigeait pour clôturer ses missions, il demandait à chaque famille de la paroisse, d'apposer sur le fut de cette croix un cœur de plomb, avec à l'avers le nom de la famille.
Cette coutume traversa la Révolution.
Nombreux étaient les paysans de la région qui portaient sur eux une "Sauvegarde", image du Sacré-Cœur dessinée sur du papier et destinées à les protéger des coups du sort.
Une croix surmontait le cœur, entre autres symboles l'accompagnant.
À partir de l'automne 1792, des textes circulèrent en Vendée, dont la prière de Louis XVI, qui faisait vœu de consacrer la France au Sacré-Cœur à sa libération.
Et en 1793, si les tout premiers insurgés arboraient seulement une cocarde blanche, bien vite, le soldat vendéen partait à la guerre avec une représentation du Sacré-Cœur (surmonté d'une croix, couleur de sang sur un carré d'étoffe blanche) portée en scapulaire ou cousue à la boutonnière.
Le style en variait : cœur percé, surmonté ou non d'une croix, entouré d'une couronne d'épines, etc ...
D'après J. Dehergne (Les Vendéens de 1793), ce fut Cathelineau (1759-1793), le Saint de l'Anjou, connu pour sa piété, qui le premier arbora le Sacré-Cœur.
Certains étendards seront frappés du double cœur, surmontés d'une couronne d'épines et surmonté de l'inscription "Vive Louis XVII".
Après la Guerre de Vendée, surtout sous la Restauration, le double cœur se popularisa.
Quant au double cœur surmonté d'une couronne et d'une croix, il apparaît sur le blason du département de la Vendée le 20 octobre 1943.
Le blason départemental de la Vendée est le résultat d'un concours organisé par la Revue du Bas-Poitou en janvier 1943.
En 1989, ce double cœur fut modernisé et stylisé et il devint détaché du blason rouge comme le Sacré Cœur traditionnel, le logo actuel de la Vendée.
Il fait référence au Sacré-Cœur et au traditionnel cœur poitevin que l'on portait agrafé en bijou depuis les temps anciens.
30 ans après......
Amis lecteur de Puystory.
Je viens de recevoir ce livre et honnêtement, et malgré une couverture qui semble surgir du passé, cet ouvrage reflète bien ce qui fut les guerres de Vendée et particulièrement les événements qui se sont passés au "Petit-Lucs".
Habillement écrit, il mélange faits historiques, témoignages et réflexions émit par de belles plumes de notre siècle et ce dans une surprenante chronologie.
Il est vrai que Monsieur Soljenitsyne est le pivot central de ce témoignage, car il avait un esprit de liberté et un esprit Vendéen.
Ce petit recueil, parfaitement illustré, est la mémoire du petit "peuple Vendéen", qui n’a jamais accepté l’oubli de son passé.
Nous n’avons pas le droit d’oublier leur souffrance, comme celui d’autres peuples qui luttent aujourd’hui pour leurs libertés.
Au vu et lu de ce livre, on peut que se demander pourquoi il ne sort que 30 ans après la visite de Soljenitsyne !!!
Il semble qu’il ne soit jamais trop tard pour faire comprendre aux jeunes générations que le mot "Liberté" n’est pas un simple mot de 7 lettres, mais bien un combat du quotidien.
Et Monsieur Soljenitsyne en est le reflet.
Les Highlands
Les Highlands sont originaires du nord de l’Écosse.
Son origine remonte au 18ᵉ siècle avec pour base des vaches blanches.
Avant 1800, cette race était constituée en deux familles distinctes, une petite à la robe noire vivait dans les îles de la côte nord-ouest de l’Écosse, l’autre plus grande à la robe brun-rouge vivant dans les Highlands.
Ces deux origines fusionnées, ont donné la race que l’on connaît maintenant.
Son livre généalogique unique date de 1884.
La race a été exportée dès la fin du XIXe siècle un peu partout dans le monde et contribua à améliorer la rusticité de certaines races.
Les poils sont longs (35 cm) et forment un manteau fourni et épais doublé par un duvet.
Malgré ces cornes impressionnantes, ce sont des animaux tranquilles et très dociles.
Cette race très ancienne s’est adaptée aux régions où le climat est très rude, ce qui en fait la seule vache capable de survivre dans les Highlands où la seule concurrence vient des moutons.
Elle est très rustique, demandant peu de soins, elle est capable de vivre dans les conditions des plus dures comme sur les climats plus chauds.
Élevée pour la qualité reconnue de sa viande, elle est également une excellente débroussailleuse qui peut s’adapter à différents types de pâturages même assez pauvres en végétation et est souvent utilisée pour valoriser des terres non cultivables.
Plutôt petite et compacte par rapport à d’autres races, elle peut mesurer de 1,10 à 1,30 m de hauteur au garrot pour un poids de 400-500 kg (femelle) et 500-750 kg (mâle).
Après une gestation de 9 mois environ, la femelle met bas un veau qui pèse 30 kg en moyenne à la naissance.
Elle a une longévité remarquable, les vaches pouvant vêler jusqu’à 20 ans et plus.
A toute Berzingue !
Un beau livre que je viens de recevoir.
La présentation des villes s'organise sur le schéma suivant :
1. Antiquité
2. Moyen-âge
3. Renaissance
4. Epoque Moderne
5. Epoque Contemporaine
6. Aujourd'hui
Agrémenté avec une "carte" des points importants expliqués, un "Mon Petit détour" vers un point remarquable et présentation d'un "Portrait" célèbre de la ville exposée.
Je vous le recommande en lecture pour les longues soirées d'hiver et pourquoi ne pas préparer vos futures visites d'été à l'aide de ce livre.
Bonne lecture.