Le Feu
J'aime vous voir réunis autour du feu, à chaque veillée d'hiver.
Le feu, c'est la magie chaque fois renouvelée de la chaleur et de la lumière.
Feu de la Saint-Jean où je dansais avec les filles et les gars du temps de ma jeunesse, comme vous aujourd'hui.
Feu de sarments sur lequel nous faisions griller les châtaignes et les premières pommes de terre qui commençaient une timide apparition dans le bocage.
Feu de l'âtre qui chauffait péniblement la maison au creux de l'hiver.
Quand je vous vois craquer une minuscule tige de bois et faire naître la flamme d'une brassée de sarments, je crois rêver !
Saviez-vous qu'après le grand désastre, il nous fallut réinventer le feu, en faisant jaillir des étincelles avec des pierres dures !
Ce feu, on le cultivait, on le dorlotait.
On conservait les braises sous la cendre et on les échangeait de maison en maison.
Les femmes, qui ne pouvaient entretenir un feu toute la journée venaient quémander (demander) chez la voisine une pelletée de braise ou bien remplissaient l'écuelle de leur chauffe-pieds.
L'hiver, on voyait partir de bon matin les bergères vêtues de leur cape de droguet, quenouille au coté, tenant d'une main un bâton, de l'autre la chaufferette en terre où les braises jetaient de petites lueurs rouges.
Dans les rares maisons qui disposaient de plusieurs pièces, la salle commune, ouvrait ses deux yeux, c'est-à-dire la chaleur et la lumière qui se perpétuaient dans la cheminée devant laquelle la maisonnée s'entassait pour la veillée.
J'aime vous voir réunis autour du feu, à chaque veillée d'hiver.
J. Maupillier (garde)
Le rôle des femmes en 1789
En première lecture.
Cliquez sur la photo pour lire le fichier de présentation.
La poule-au-pot
La poule au pot est une recette de cuisine emblématique de la cuisine française, célèbre pour sa simplicité et sa saveur réconfortante qui sent bon les repas en famille.
L’origine de ce plat traditionnel est intimement liée à celle du bon Roi Henri IV (1553-1610) qui rêvait que chaque citoyen français puisse se permettre une poule au pot sur la table du dimanche.
Le roi Henri IV est entré dans la légende pour deux raisons principales : son assassinat, le 14 mai 1610, par François Ravaillac, rue de la Ferronnerie à Paris, et… la poule au pot.
Devenu roi en 1594, il était surnommé "le bon roi Henri" en raison de sa préoccupation pour le bien-être de ses sujets.
Son règne correspond à une période de détente politique et religieuse entre catholiques et protestants, mais aussi à une période de développement économique.
Après plusieurs décennies de guerres de Religion destructrices et ruineuses entre protestants huguenots (religion prétendue réformée) et catholiques, il aspire à restaurer la prospérité du Royaume de France et de ses sujets.
En 1600, en réponse aux famines et conscient que le problème le plus urgent concerne l’alimentation, le roi commande à l’agronome Olivier de Serres (1539-1619) une œuvre désormais célèbre : "le théâtre d’agriculture et mesnage des champs" (science agricole du point de vue à la fois du théoricien et du praticien).
Henri IV demanda à son ministre Sully (1559 – 1641) de faire appliquer les idées de cette nouvelle science.
En découlera la célèbre phrase attribuée à Sully : "Labourage et pâturage sont les deux mamelles de la France."
Le secteur agricole est remis en marche.
Alors qu’il traversait la Bresse (Savoie) avec toute sa caravane, l’un des essieux du cortège avait cassé par l’usure.
C’est un certain Loisy, labourant dans son champ, qui fût interpellé par le roi lui-même.
Ce dernier lui aurait même demandé des informations sur son travail, curieux de connaître dans les moindres détails la vie des Français.
Il était tard et le convoi devait trouver un lieu pour faire la nuit.
Le paysan bressan lui indique l’aubergiste du village, Antoine Clerc.
Ce dernier reçoit alors l’ordre de préparer un repas pour le roi mais aussi pour tous les nobles qui avaient suivi Henri IV.
Antoine Clerc met alors toute son attention et son cœur pour concocter un repas digne de ce nom.
Les invités sortis de nulle part profitent alors du repas dans une ambiance très conviviale.
Antoine Clerc attend lui, non sans stress, les impressions du roi.
À la fin du repas, Henri IV fut agréablement surpris par le poulet.
La légende de la poule au pot d’Henry IV est née.
Cependant, il est important de noter que la recette elle-même existait bien avant le règne d’Henri IV.
La recette et la préparation de la poule au pot (potée de poule cuite au bouillon), avec des légumes (carottes, navets, poireaux, oignons, clous de girofle…) et des aromates mijotés dans un bouillon, était une méthode courante de cuisson des volailles en France depuis longtemps.
À l’image du coq au vin, elle devient un des emblèmes de la France.
N’oublions pas qu’en août 1590, la France sort d’une période de famine ayant provoqué la mort de 45.000 personnes sur une population d’environ 220.000 habitants.
On lui doit la citation à ce propos qui restera dans l’Histoire :
"Si Dieu me donne encore de la vie je ferai qu’il n’y aura point de laboureur en mon Royaume qui n’ait moyen d’avoir une poule dans son pot".
La phrase d’Henri IV aurait été prononcée en réaction à une provocation du duc de Savoie sur la pauvreté du royaume.
Si à ce jour il n’est pas possible de prouver que ces propos sont réellement de lui, la légende veut qu’Henri IV ait découvert ce plat dans la région.
L'histoire de la poule-au-pot fut révélée un demi-siècle après la mort d’Henri IV dans un texte de 1661, lorsque Hardouin de Péréfixe (1606-1671) écrit l’Histoire du Roy Henry le Grand pour Louis XIV.
Le roi aurait aussi imposé dans sa grande bonté des revenus suffisants pour que la poule au pot devienne le plat national.
On ne sait pas si Henri IV a tenu sa promesse, mais depuis cette visite, la poule au pot est devenue l’un des plats populaires les plus appréciés en France devenant ainsi un symbole de l’accessibilité à la nourriture pour tous les citoyens.
Mais, ce n’est qu’au XXe siècle que l’élevage permettra à tous les Français d’avoir accès à la volaille.
Ce plat est toujours apprécié pour sa douceur et son goût authentique.
Retrouvez-le comme le plat incontournable à la Mijoterie du Roy Henry.
La Cinéscénie
Le jour tire son rideau ...
Une petite lumière troue la nuit qui vient de s'installer.
Soudain, une voix s'élève, profonde, vibrante.
La mémoire reprend la parole.
Une histoire commence, l'Histoire recommence.
Son souffle s'élève, envahit l'espace : treize mille cœurs communient et battent comme un seul homme.
Acteurs, spectateurs, tous passagers du temps.
Pour un voyage dont on ne revient jamais tout à fait.
Ici, pour une nuit, pour la vie, la Vendée est un théâtre à ciel ouvert.
Ici, dans la rumeur qui monte des gradins, l'émotion bat au cœur comme un décompte avant les trois coups.
Comme la certitude d'un événement d'un juste retour du temps, d'une ombre qui s'avance dans le soir….
Au Puy du Fou, les acteurs n'interprètent pas un rôle, ils accomplissent leur histoire, celle de leurs pères, celle de la Vendée.
Chaque été, les Puyfolais donnent le meilleur d'eux-mêmes pour vous offrir une soirée inoubliable.
Acteurs, spectateurs, tous passagers du temps.
Ici, la mémoire reprend la parole, en lettres d'or et de feu.
Rien n'est trop beau, et ces instants sont soudain les nôtres pour les avoir partagés.
Toute l'action s'organise autour du face à face entre Jacques Maupillier, paysans vendéens et un vieux marchand ambulant qui portent de siècle en siècle la grande saga de leur "province".
Mémoire de tout un peuple, le voyageur raconte au jeune Jacques l'histoire de ses ancêtres.
Ici, les siècles rebondissent comme des flèches d'eau à hauteur des visages.
Du Moyen-âge à la Seconde Guerre Mondiale, le vieux galopin égrène les époques, avec leur lot de joies et de peines.
Et chaque siècle qu'il déploie fait apparaître des décors inattendus et appellent de nouveaux personnages, par milliers.
Le laser et l'octophonie modèlent les fragiles silhouettes de la guerre et de la paix, du doute et de l'espoir.
Rien n'est laissé au hasard afin que le rêve prenne forme, entre tradition et modernité.
Ici, la féérie virevolte entre le ciel, l'eau et la terre.
Autant de tableaux vivants reconstitués dans l'interstice de l'ombre et de la lumière.
Sur champs de danses et de batailles, le feu sculpte la nuit dessinant une immense fresque vivante où l'Histoire éclate en de multiples tableaux.
Pages sanglantes feuilletées dans les larmes et la fureur, explosions de rires au retour des jours heureux.
L'émotion scelle ici de fulgurantes images.
Et ces instants sont soudain les vôtres pour les avoir partagés pendant une heure quarante de spectacle total où l'on voit passer l'Histoire sans voir passer le temps.
La Flamme olympique au Puy du Fou le 04 juin 2024.
La flamme olympique franchira les portes du Puy du Fou le 4 juin 2024 !
Sur un parcours de 45 mn à travers les allées du Puy du Fou, 1000 acteurs en costumes accompagneront les porteurs de la Flamme.
La flamme olympique est un symbole fort des Jeux olympiques.
Elle serait allumée à Olympie, en Grèce, selon une tradition qui remonte à l’Antiquité.
Mais contrairement à la croyance populaire, elle n’a pas toujours fait partie de la tradition olympique.
Alors quel est son histoire ?
C'est en 1896, que Pierre de Coubertin (1863 – 1937), un français, s’inspire des Jeux anciens pour créer les Jeux Olympiques modernes.
Une compétition, des athlètes, du sport…
Tout y est, sauf la flamme.
Le feu ne fait son retour qu’en 1928, pendant les Jeux d’Amsterdam, aux Pays-Bas.
Cette année-là, une flamme est allumée à l’intérieur du stade olympique de la ville.
Elle s’inspire de la coutume des jeux grecs de l’Antiquité, où le feu sacré brûlait en hommage aux dieux.
C’est véritablement un lien direct avec les origines antiques des Jeux.
Mais le relais de la flamme olympique a été imaginé par le professeur d’université et théoricien du sport Carl Diem (1882 – 1962) pour les Jeux de Berlin de 1936 (probablement influencé par les idées fantasmagoriques des dirigeants de l'époque relatives à l'antiquité et la promotion de l'idéologie nazie).
Le relais de la flamme olympique est une course de relais précédant chacune des olympiades des Jeux olympiques modernes, au cours de laquelle la flamme est transportée depuis Olympie, berceau des jeux antiques en faisant étape à Athènes, jusqu’au stade où a lieu la cérémonie d’ouverture.
Le relais de la flamme olympique symbolise l’unité et l’amitié entre les nations.
Il traverse de nombreux pays, reflétant l’amitié et la coopération entre les nations.
Depuis 1952, la flamme olympique est allumée à l’aide de rayons du soleil concentrés par un miroir parabolique appelé "Skaphia" par des femmes au cours d’une cérémonie, jouant le rôle de prêtresses (Vestales) du temple d’Héra à Olympie, vêtues de tuniques similaires à celles portées par les Grecs de l’Antiquité.
Cette tradition a été entérinée dans la Règle 13 de la Charte olympique qui stipule :
"La flamme olympique est la flamme qui est allumée à Olympie sous l’autorité du CIO", et ne peut être allumée que de cette façon.
Une fois allumée, la flamme est placée dans une urne et transportée dans le stade antique où elle est remise au premier relayeur par la grande prêtresse chargée de cette opération
La flamme olympique est un symbole de paix et cette méthode garantit la pureté de la flamme.
Elle rappelle aussi que les Jeux olympiques sont un moment où les nations du monde se réunissent pacifiquement pour célébrer le sport et l’esprit humain.
Et que malgré nos différences, nous sommes tous unis par l’amour du sport et l’esprit de compétition.
La flamme olympique est un rappel que, malgré nos différences, nous sommes tous unis dans notre humanité.
Pierre de Coubertin, (1863 -1937), était un historien et pédagogue français.
Il a joué un rôle central dans la renaissance des Jeux Olympiques en 1896, après près de 1500 ans d’interruption.
Influencé par la culture anglo-saxonne, il a milité pour l’introduction du sport dans les établissements scolaires français.
Il a pris part à l’éclosion et au développement du sport en France dès la fin du XIXe siècle avant de rénover les Jeux olympiques de l’ère moderne en 1894 et de fonder le Comité international olympique (CIO), dont il a été le président de 1896 à 1925.
Durant sa présidence, il a dessiné les anneaux olympiques et installé le siège du CIO à Lausanne en 1915 où il a créé un musée et une bibliothèque.
Il a également milité pour la création des Jeux olympiques d’hiver dont la première édition a eu lieu à Chamonix en 1924.
Cependant, bien qu’il ait déclaré que le sport est une source de perfectionnement interne pour tout homme, il était fermement opposé à la participation des femmes aux compétitions d’athlétisme de haut niveau.
Néanmoins, le nombre de femmes participant aux Jeux Olympiques a été multiplié par six sous la présidence du Baron de Coubertin.
Carl Diem (1882 – 1962) était un universitaire allemand, pédagogue et théoricien du sport et de l’éducation physique.
Son action a été déterminante pour le développement du sport allemand et de l’olympisme.
Il a été le secrétaire général du comité organisateur des Jeux Olympiques de Berlin en 1936.
Il a créé la tradition du relais de la torche olympique lors de l’organisation de l’événement de 1936.
Il a également été un historien influent du sport, en particulier des Jeux Olympiques.
Diem a également été l’un des co-fondateurs de l’Académie Internationale Olympique et est considéré comme l’un des écrivains et historiens les plus importants du Mouvement Olympique.
Il a écrit des dizaines de livres et d’articles sur l’olympisme et le Mouvement Olympique.
Après la Seconde Guerre mondiale, Diem a été consultant sportif pour le gouvernement allemand.
Une université du sport a été fondée en son honneur avec Diem comme recteur fondateur, la Deutsche Sporthochschule à Cologne.
Il est important de noter que la plupart des commentateurs concluent que Diem n’était pas explicitement un sympathisant nazi, mais qu’il n’a rien fait pour détourner le patronage d’Adolf Hitler et de son cercle intérieur.
Cependant, son attitude pendant la Seconde Guerre mondiale fait toujours l’objet de controverses.
Les anneaux olympiques :
Les anneaux olympiques sont un symbole universellement reconnu du Mouvement olympique.
Ils ont été conçus par Pierre de Coubertin.
Les cinq anneaux entrelacés de dimensions égales, représentent les cinq continents unis par l’olympisme, et les six couleurs (en comptant le blanc en arrière-plan) représentent toutes les nations, car au moins l’une de ces couleurs était présente dans le drapeau de chaque pays, à l’époque de sa création en 1913.
Lorsque la version couleur est utilisée, les couleurs sont, de gauche à droite, le bleu, le jaune, le noir, le vert et le rouge.
La répartition est : le bleu (Pour l'Europe), le noir (Pour l'Afrique) et le rouge (Pour l'Amérique) se trouvent en haut, le jaune (Pour l'Asie) et le vert (Pour l'Océanie) en bas.
Aujourd’hui, il y a sept versions officielles des anneaux olympiques.
La version polychrome sur son fond blanc est la version préférée des anneaux olympiques.