Véritable "livre ouvert au pays de la mémoire ", le Puy du Fou réécrit la vie quotidienne de la Vendée il y a 250 ans. Ecouter, voir, remonter le temps.
La recréation des villages a nécessité des mois de travail, de recherches, avec la participation d'ethnologues et des spécialistes du Puy du Fou autour de documents iconographiques, mais aussi les ateliers de couture pour la création et la fabrication des costumes, et la collecte de matériaux anciens. Dans les petits villages, entièrement et fidèlement reconstitué, il suffit de pousser une porte pour saisir le passé sur le vif.
Surprendre le forgeron et le maître-verrier, l'enlumineuse et le sculpteur, le bourrelier etc ... De bien belles scènes en somme, comme des tableaux vivants avec leurs gestes répétés, et inchangés au fil des siècles.
Flânez dans les villages du Grand Parc et imprégnez-vous de l'atmosphère unique de chaque époque. Chaque maison abrite une surprise.
Déambulez dans les rues au gré de vos humeurs, du potager au lavoir en passant par la grange aux Fiefs.
Le village des Epesses, situé en Vendée, est riche en histoire et en culture.
C'est un lieu d'une beauté pittoresque, qui révèle l'authenticité du patrimoine français.
Dès 884, on retrouve dans certains textes, l'existence d'une église Santa Maria de SPISIS, mot latin signifiant "Epines" (fourrés) et par analogie le nom de LES EPESSES, et de ses habitants les Spicéens.
Cette première église construite à l'emplacement de la nef centrale de l'église actuelle, était propriété de l'abbaye bénédictine de VEZELAY.
En 1050, un prieuré dépendant toujours de ces mêmes bénédictins de Vézelay, est fondé au lieu dit BELLEVUE
Le Village des Epesses est situé dans le département de la Vendée, au cœur de la région des Pays de la Loire.
Il se trouve à proximité de la Roche-sur-Yon et à une distance raisonnable des côtes atlantiques.
La région est caractérisée par ses paysages vallonnés et ses forêts verdoyantes.
Sa situation centrale en fait un point de départ idéal pour explorer les attractions de la Vendée, y compris le Puy du Fou.
De plus, le village bénéficie d'une connectivité routière facilement accessible, facilitant l'arrivée des visiteurs.
Le Village des Epesses abrite des églises classées.
Ces édifices reflètent l'histoire religieuse de la région.
Leur architecture, son retable et leurs vitraux sont remarquables.
Louis XIV (1638-1715), dit le "Roi-Soleil", détient le record du plus long règne : 72 ans.
Seul le pharaon Ramsès II (1304 à 1238 av. J.-C.) pourrait rivaliser avec lui.
Louis XIV (05 septembre 1638 – 01 septembre 1715) naîtra au bout de 23 ans de mariage entre Louis XIII (27 septembre 1601- 14 mai 1643) et Anne d’Autriche (22 septembre 1601 -20 janvier 1666) et sa naissance est considérée comme un acte divin.
Trop jeune pour gouverner à la mort de son père, sa mère, Anne d’Autriche a assuré la régence avec Mazarin (14 juillet 1602 – 9 mars 1661).
Ce dernier lui transmettra son goût pour l’art et l’initiera aux questions militaires politiques et diplomatiques.
Louis XIV est sacré roi le 7 juin 1654 à Reims, mais laissera le gouvernement à Mazarin jusqu'à sa mort.
Le roi a alors 23 ans et décide de gouverner lui-même et refuse que ce soient les ministres qui commandent.
"Je veux gouverner moi-même mon royaume (…) S’il arrive que j’aie besoin de vos conseils, je vous en demanderai".
Il impose sa volonté.
Il se marie en première noce le 9 juin 1660 à Saint-Jean-de-Luz, avec l'infante espagnole Marie-Thérèse d'Autriche (13 mai 1717 – 29 novembre 1780).
Il se remarie en secret le 9 octobre 1683 avec Françoise d'Aubigné dite Madame de Maintenon (27 novembre 1635 – 15 avril 1719) qui remettra le roi sur le chemin de la religion.
Son règne présente des points positifs :
Louis XIV sait s’entourer de ministres compétents ….
Jean-Baptiste Colbert (29 août 1619 – 6 septembre 1683)pour les finances, l’intérieur, le commerce et la marine
François Michel le Tellier de Louvois (18 janvier 1641 – 16 juillet 1691), secrétariat d’Etat à la guerre qui dirigera une armée de 400.000 hommes.
Sébastien le Preste de Vauban (01 mai 1633 – 30 mars 1707), ingénieur qui bâtira 300 fortifications.
Louis XIV, grâce à son amour pour les arts, s’entoure d’hommes de lettres comme
Pierre Corneille (6 juin 1606 – 1 octobre 1684),
Jean Racine (22 décembre 1639 – 21 avril 1699),
Jean-Baptiste Poquelin, dit "Molière" (15 janvier 1622 – 17 février 1673),
Jean de La Fontaine (8 juillet 1621 – 13 avril 1695),
Jean-Baptiste Lully (28 novembre 1632 – 22 mars 1687),
André Le Nôtre (12 mars 1613 – 15 septembre 1700), et permet à la France de rayonner à travers le monde.
Construction de l’hôpital des Invalides ordonnée le 24 février 1670 pour accueillir les soldats blessés.
Sous son règne débute en 1661 la construction du château de Versailles qui sera terminé 38 ans plus tard.
Cependant, Versailles deviendra la demeure officielle du roi en 1682 et sera le plus grand héritage
Il est l’emblème de sa réussite en France et aux yeux du monde.
Pour construire son château, Louis XIV a fait appel aux plus grands architectes et spécialistes de son temps.
On peut notamment citer : André Le Nôtre, Louis Le Vau (1612 – 11 octobre 1670), Charles Le Brun (24 février 1619 – 12 février 1690) ou encore Jules-Hardouin Mansart(16 avril 1646 – 11 mai 1708), qui s’est occupé de la Galerie des Glaces.
Avec la galerie des glaces, le roi peut montrer que la France est capable de récupérer le monopole des miroirs que détenait Venise (réputée pour la fabrication des miroirs au mercure).
La France d’aujourd’hui est dès lors dessinée et Versailles est la plus belle résidence royale.
Les nobles ont l’obligation d'y résider.
Le château est tellement grand qu’il peut accueillir tous les membres de la cour et du gouvernement.
Ainsi, le roi peut surveiller de près ce qui se dit.
Sous le règne de Louis XIV, la France est le royaume le plus important et le plus stable d'Europe.
La France est aussi le pays le plus peuplé et possède la plus grande armée du continent.
Son autre réalisation majeure fut la résidence de plaisance de Marly, dont il restreignait l’accès à seulement quelques courtisans choisis avec soin.
Détruit au début du XIXe siècle, il reste encore aujourd’hui le parc et des éléments comme l’Abreuvoir, avec ses deux bassins.
Le Domaine National de Marly a reçu le label "Jardin Remarquable", décerné en 2022 par le ministère de la Culture.
Mais son règne comporte aussi des points négatifs :
En 1661, il fait emprisonner son surintendant des finances, Nicolas Fouquet (27 janvier 1615 – 23 mars 1680).
Louis XIV, est un roi qui aime trop la guerre
La guerre de Dévolution(1667-1668),
La guerre de Hollande (1672-1678),
La guerre des Réunions (1683-1684),
La guerre de la Ligue d’Augsbourg (1688-1697),
La guerre de Succession d’Espagne (1701-1703).
Les nombreuses guerres et les dépenses de prestige vont assécher le "Trésor Publique" qui ne peut plus suffire aux caprices de la vie de la cour et le "Roi" doit écrire à chaque paroisse pour demander de l’or.
Louis XIV se comporte en monarque absolu et ne supporte pas les dissidences.
Il révoquera l’édit de Nantes en 1685 qui accordait la liberté religieuse.
Ce fut une grosse erreur politique qui aura pour conséquence la fermeture des temples et l’exil de plus de 200.000 personnes vers les pays protestants.
En 1715, après une partie de chasse, Louis XIV se plaint d’une douleur à la jambe.
Son médecin personnel, Guy-Crescent Fagon (11 mai 1638 – 11 mars 1718) qui a succédé à Vautier, Vallot et Daquin, lui diagnostique une sciatique.
Sauf que son pied se colore vite de noir.
Il faut se faire une raison : c’est la gangrène.
Après une effroyable agonie, le roi rend son dernier soupir le 1er septembre 1715, à quelques jours de son 77ème anniversaire.
Son corps est exposé pendant huit jours dans le salon de Mercure.
Il est transporté le 9 septembre à Saint-Denis, la nécropole des rois de France.
Philippe II d’Orléans (2 août 1674 – 2 décembre 1723), neveu de Louis XIV, devient régent du royaume en attendant la majorité du futur Louis XV (15 février 1710 – 10 mai 1774) et les querelles de famille commencent.
La reproduction des oiseaux en captivité, difficile à obtenir, est inconnue au Moyen Âge.
Il faut donc capturer les oiseaux à l’état sauvage.
Le gerfaut, le sacre, le lanier et le faucon pèlerin sont les espèces les plus courantes et les plus recherchées.
On distingue le faucon niais, pris tout jeune au nid, du faucon ramage (nous disons aujourd’hui hagard) pris hors du nid à l’âge adulte.
Il s’agit tout d’abord de l’apprivoiser, au Moyen Âge ont dit "adebonairir", car le faucon qui donne satisfaction est qualifié "de bonne aire".
Le fauconnier commence par le nourrir délicatement.
Puis il procède aux opérations qui faciliteront les apprentissages de l’oiseau.
Il faut le placer dans l’obscurité pour qu’il s’habitue à l’homme, puis le reboucher (lui rogner les ongles), et enfin l’équiper de jets (lanières de cuir passées autour de ses pattes) à l’extrémité desquels on assujettit un anneau qui permet de réunir les jets à la longe accrochée au perchoir.
On fixe aussi sur sa patte une campanelle : un grelot permettant de localiser le rapace égaré.
Ensuite, le fauconnier s’exerce à porter l’oiseau, à l’intérieur et à l’extérieur, à pied et à cheval.
Progressivement il va le réaccoutumer à la lumière et aux mouvements.
Il lui apprend aussi à réagir à la voix, au coup de sifflet ou au geste, en créant un réflexe conditionné par l’apport de petits morceaux de viande.
Enfin, au moyen d’un leurre (simulacre d’oiseau en drap rouge) qu’il fait tournoyer dans les airs, il l’entraîne à se jeter sur les proies.
À partir du XIIIᵉ siècle, les fauconniers font usage du "chapel", petit heaume en cuir dont on revêt la tête de l’oiseau pour le garder dans l’obscurité jusqu’au moment de l’action de chasse.
Ce chaperon évite les distractions à l’oiseau et lui permet d’arriver détendu sur le lieu de la chasse.
J'avais douze ans en 1787 quand les récoltes avaient été ravagées par les pluies et des inondations importantes. Deux ans après, on déplorait une grande sécheresse. Il n'y avait plus assez d'eau pour faire tourner les moulins. On cachait un peu de farine qui nous restait. Les chariots de blé, très insuffisants, ne pouvaient circuler librement d'un village à l'autre. On se nourrissait alors de bouillies et de galettes de blé noir… Un de nos voisins, je me souviens, se tourmentait chaque jour pour la nourriture de ses deux vaches et de quelques moutons.
Il conduisait ses bêtes sur les communaux ou bien sur les champs de la paroisse après les récoltes. Pour élever ses enfants, sa femme tissait de la toile qu'elle vendait aux marchands de passage. J'ai toujours gardé un mauvais souvenir de ces années, car les intempéries nous rendaient toujours tristes. Malgré un dur labeur quotidien, nos récoltes étaient ruinées et nos misères s'intensifiaient. Comme vous voyez, la vie n'était pas facile. Depuis le début de votre aventure, certains étés, les fêtes du Puy du Fou ont été contrariées par le mauvais temps. Puyfolais, vous êtes courageux et laissez-moi vous exprimer ma joie et mon admiration.
Chacun d'entre vous, en dépit des difficultés, veut une fois encore faire revivre les grands moments de notre histoire. Je vous rappellerai un proverbe de chez nous : "Quand on commence avec la croix, on finit avec la bannière."