Dans le Grand Parc.
Il y a des mondes et des époques que l’on croyait à jamais disparus.
Pourtant, la forêt centenaire du Puy du Fou est devenue leur refuge et l’Histoire continue.
Venez percer le mystère de ce lieu hors du temps et vivez une expérience inoubliable chargée en émotions fortes et en grands spectacles pour toute la famille !
Le Grand Parc du Puy du Fou est un véritable "livre ouvert" au pays de la mémoire.
Plus de 50 ha en liberté pour découvrir le premier parc français de divertissement historique et écologique réservant bien des surprises à ceux qui ont choisi de prendre le temps d'un autre temps.
Plâtre original pour le monument à BONCHAMPS, daté de 1822.
DAVID (Pierre-Jean) dit DAVID D'ANGERS
Né à Angers en 1788, mort à Paris en 1856.
A cinq ans, il suit son père engagé volontaire dans l'armée républicaine contre les Vendéens
Elève de Delusse, il part à Paris en 1808 pour tenter l'Ecole des Beaux-arts
Elève du sculpteur Roland
Suit les cours d'anatomie du chirurgien Beclard
Reçoit en 1810 une bourse annuelle de la ville d'Angers Février 1811,
Prix de la tête d'expression Septembre 1811,
Premier prix de Rome 1811-1816 : séjour en Italie (Rome), fréquente l'atelier de Canova.
1826 : nommé professeur à l'Ecole des Beaux-Arts et membre de l'Institut
Octobre 1848 : député de Maine-et-Loire à la Constituante
Exilé après le 2 décembre 1851
Séjours en Belgique et en Grèce, rentre en France en 1854 et s'installe à Nice..
Parlons un peu de la sculpture.
Inscription sur le socle :
"Grâce aux prisonniers - Bonchamps l'Ordonne".
Le général Bonchamps est représenté dans une position étonnante pour une sculpture funéraire.
Il est drapé, demi allongé sur son brancard, le torse nu, les bottes aux pieds et les armes proches.
Le sculpteur a ici valorisé le geste ultime du pardon.
Dans cette composition, P.-J. David d'Angers distribue les masses et les plans afin que la lumière accroche les éléments qu'il souhaite dramatiser.
Le geste de la main, le travail de l'anatomie, la nervosité du visage, renforcent ce sentiment.
Charles Melchior Artus de Bonchamps, né en 1759, vit sur ses terres de la Baronnerie lorsque l'insurrection vendéenne vient lui demander de prendre le commandement d'une armée.
Le 17 octobre 1793, Bonchamps est blessé mortellement à Cholet.
Avant d'expirer, cet homme de foi, ordonne la grâce des prisonniers républicains entassés depuis plusieurs semaines dans l'église de Saint-Florent.
Le geste du général vendéen resta gravé dans la mémoire de Pierre-Jean David dont le père fut sauvé à cette occasion.
"En exécutant ce monument j'ai voulu acquitter autant que cela m'est possible, la dette de reconnaissance de mon père.
Bonchamps, homme glorieux, tu as légué à l'humanité un trait qui ne sera pas perdu.
En faisant ton monument, j'ai cédé au besoin de consacrer un grand exemple.
J'ai laissé parler la reconnaissance que te devait le fils d'un républicain que tu as sauvé... " (P.-J. David d'Angers, Correspondance).
En 1817, les restes de Bonchamps sont retrouvés dans le cimetière de Varades et sont provisoirement déposés dans la chapelle de famille.
Une souscription est autorisée en juillet 1817 pour l'érection d'un monument dans l'église abbatiale de Saint-Florent.
La statue est l'oeuvre de P.-J. David d'Angers, l'architecture du tombeau a été dessinée par A. Leclère.
L'Etat a fait don des marbres, le Conseil Général de Maine-et-Loire a voté une subvention de 10 000 francs de l'époque, mais quatre souscriptions ont été nécessaires pour réunir les 43 000 francs du devis définitif.
En marge du 80ème anniversaire du Débarquement en Normandie en juin 1944, une nouvelle scène fait son entrée à la Cinéscénie.
Selon Nicolas de Villiers. "Une nouvelle scène vient enrichir le spectacle avec l'arrivée de l'armée française dans des jeep américaines et surtout des chars Sherman, qui sont à l'échelle réelle et qui vont faire irruption sur la scène emmenée par le général de Lattre qui sera le futur maréchal de Lattre.
Le Vendéen est celui qui a signé la capitulation de l'Allemagne le 8 mai 45, et c'est une scène hautement symbolique..."
La seule différence avec un char réel, c'est que ces répliques ne tirent pas.
Ils sont inoffensifs, mais ils ont l'allure et l'esthétique précise des chars Sherman prêtés par le général Patton en 1944 pour le général de Lattre et le général Leclerc."
Mais quelle est l'histoire du char Sherman ?.
Les États-Unis commencent à s’intéresser au développement de chars de combat à la suite de l’entrée en guerre des puissances européennes en 1914.
Les premiers modèles, comme le M1916, sont cependant assez rudimentaires et n’atteignent pas le niveau de leurs homologues européens.
Après la guerre, les ingénieurs américains se concentrent sur l’amélioration des designs de chars.
De nouveaux modèles comme le M1920 (20 tonnes) sont développés, avec de meilleures capacités de mobilité, de protection et d’armement.
Lors de la Première Guerre mondiale, les chars américains sont déployés pour la première fois au combat.
Bien que leur impact soit limité, cette expérience permet d’identifier les points faibles et les axes d’amélioration pour les futurs modèles.
Les chars américains des années 1920 bénéficient d’importantes améliorations en termes de mobilité, avec des moteurs plus puissants et des suspensions mieux adaptées au franchissement d’obstacles.
Cela permet une plus grande agilité sur le champ de bataille.
La protection des équipages fait également l’objet de nombreux progrès, avec l’utilisation de blindages plus épais et de meilleures dispositions pour résister aux projectiles ennemis.
La sécurité de l’équipage devient une priorité.
Les chars ont joué un rôle essentiel en appuyant les troupes d’infanterie sur le terrain, neutralisant les positions fortifiées et détruisant les points d’armement ennemis.
Cette synergie entre blindés et fantassins s’est avérée cruciale pour percer les lignes adverses.
Développé dans les années 1930, le M2 Light Tank fut l’un des premiers chars légers américains conçus pour la reconnaissance et le soutien d’infanterie.
Doté d’un blindage léger et d’une tourelle basse, ce modèle était relativement manœuvrable mais peu protégé face aux menaces ennemies.
Équipé d’un canon de 37 mm et de mitrailleuses, le M2 jouait un rôle d’appui feu et de harcèlement au sein des unités blindées.
Bien que dépassé lors de l’entrée en guerre des États-Unis, ce char servit dans les premières campagnes de 1942 avant d’être progressivement remplacé par des modèles plus récents et performants.
Après la défaite de l’armée française en 1940 face à la stratégie de "guerre éclair" de l’armée allemande, les États-Unis relèvent l’importance des unités blindées sur le champ de bataille.
Le char Sherman (nom donné par les Britanniques) tire son nom de William Tecumseh Sherman (1820 – 1891), un célèbre général de l’Union pendant la Guerre de Sécession réputé pour ses talents d'officier et de stratège.
Son deuxième prénom "Sherman" provient du fait que son père admirait la tribu indienne "Shawnees" et son chef "Tecumseh" signifiant littéralement "Jaguar céleste" ou "Étoile filante".
Tout un programme quand on connait la renommée et les qualités du Sherman.
Le développement du char Sherman par l’ingénieur américain John Walter Christie (1865 – 1944), a débuté en 1940, en réponse à la nécessité de disposer d’un tank de combat fiable doté d’un blindage plus épais et résistant et principalement facile à produire pour les forces armées américaines.
Ses ingénieurs ont travaillé sans relâche pour concevoir une plateforme polyvalente, capable de s’adapter à différents théâtres d’opérations et le premier prototype alors désigné T6 apparaît le 16 septembre 1941.
17 centres de production seront mobilisés pour la fabrication des chars, et il y aura autant de versions que de centre…allant du char de combat au char dépanneur en passant par le M7 pour l'artillerie.
Ils ont accordé une attention particulière à la facilité d’entretien et de réparation des moteurs, ce qui permettait aux unités blindées de remettre rapidement leurs chars en état de combat après des dommages ou des pannes.
Les chars Sherman étaient conçus pour n’avoir qu’un équipage de 5 hommes : le commandant, le tireur, le chargeur, le pilote et le mécanicien radiotélégraphiste.
L’agencement intérieur des chars Sherman a été soigneusement étudié pour faciliter les mouvements de l’équipage et améliorer leur efficacité au combat lors des engagements ennemis.
Les commandes étaient bien placées et accessibles, permettant une réactivité accrue.
Une ambiance de travail intense et concentrée règne à bord du Sherman.
Les équipages des chars Sherman recevaient une formation intensive, les préparant à travailler de manière coordonnée et à réagir rapidement face aux situations de combat.
Après de nombreux projets et tests approfondis, le char Sherman a été affiné pour offrir des performances optimales sur le champ de bataille.
Grâce à son puissant moteur essence de 400 chevaux, offrant une puissance et une autonomie appréciables pour l’époque, le char Sherman bénéficiait d’une grande mobilité, lui permettant de se déplacer rapidement sur une grande variété de terrains, d’accélérer rapidement et de franchir des obstacles avec aisance grâce à la suspension dite "Christie".
La particularité de ce dispositif se caractérise par des bras de suspension indépendants permettant à chaque roue de se mouvoir indépendamment des autres.
Cette mobilité était un atout majeur dans les manœuvres tactiques sur le champ de bataille.
Le choix du moteur "Continental Radial" a permis d’accroître la sécurité du véhicule en réduisant les risques d’incendie.
Le Sherman M4A2 (III) sera équipé de deux moteurs Diesel GMC de 200 Ch plus performant et bénéficiant d’une plus grande mobilité et autonomie.
Mais ce n'est qu'en 1944 que l'on pourra enfin monter un véritable moteur de char, le V8 Ford GAA-III de 500 Cv sur le M4A3
La première version du char Sherman, baptisée M4, a été mise en production en 1942, permettant aux États-Unis d’équiper largement leurs troupes et de fournir des blindés à leurs alliés, comme le Royaume-Uni et l’URSS permettant ainsi aux forces alliées de disposer d’un nombre suffisant de véhicules pour faire face à l’avancée de l’Axe.
Au total, près de 50 000 exemplaires du Sherman ont été fabriqués, en faisant l’un des chars les plus produits de la guerre.
Tout au long de la Seconde Guerre mondiale, le char Sherman a fait l’objet de nombreuses évolutions et améliorations visant à renforcer ses capacités sur le champ de bataille.
L’un des changements majeurs a été l’installation d’un canon de 76 mm en remplacement du canon de 75 mm d’origine, offrant une puissance de feu accrue contre les blindés ennemis les plus robustes et un nouveau système de visée amélioré.
Par ailleurs, de nouveaux équipements de protection ont été intégrés, tels que des jupes de blindage latérales, permettant de mieux protéger le char contre les menaces antichars.
Des améliorations de la suspension et de la motorisation ont également été apportées, améliorant la mobilité et la fiabilité du véhicule dans des environnements de combat exigeants.
Tout au long de la guerre, le char Sherman a connu de nombreuses modifications et améliorations, avec des versions successives comme le M4A1, le M4A2 et le M4A3, le M4A3E8 "Easy Eight", le M4A3E2 "Jumbo" équipés de canons plus puissants et de blindages renforcés (variante largement utilisée sur le front européen).
Ces évolutions ont permis d’accroître la puissance de feu, la protection du blindage et les performances du véhicule pour faire face à l’évolution des menaces ennemies.
La conception du char Sherman, notamment son empattement réduit et sa suspension à barres de torsion, lui conférait une grande maniabilité.
Équipé de larges chenilles, le Sherman pouvait traverser avec aisance des terrains accidentés, des fossés, des pentes abruptes et même des cours d’eau peu profonds.
Cette capacité de franchissement élevée devenant un outil de manœuvre particulièrement efficace sur les théâtres d’opérations européens a rapidement fait de lui un véhicule très apprécié par les forces alliées.
Les pièces étaient conçues pour résister aux conditions extrêmes, assurant une grande disponibilité opérationnelle du char pendant les campagnes.
Les canons de 88 mm des chars allemands offraient une portée et une pénétration supérieure à celles du canon des Sherman, mais l’équipage du M4 pouvait pivoter et manœuvrer le char avec précision, lui permettant de se positionner avantageusement lors des engagements contre l’ennemi.
Le canon principal du Sherman, d’un calibre de 75 mm puis de 76 mm, lui permettait d’engager efficacement les chars et les fortifications ennemis, mais avec une portée et une pénétration limitées.
Une large gamme de munitions était à la disposition de l’équipage du Sherman, allant de l’obus antichar aux munitions à usage multiple.
La visée du canon était assistée par un télémètre optique, accroissant la précision des tirs contre les cibles ennemies.
En complément de son canon principal, le Sherman disposait d’une mitrailleuse lourde de calibre.50 (12,7 mm) montée sur le toit de la tourelle et une de calibre.30 (7,62 mm) pour le soutien rapproché.
Cette combinaison d’armes a permis aux équipages de faire face à une large gamme de cibles, allant des véhicules blindés aux fantassins, permettant ainsi de fournir un soutien feu aux troupes d’infanterie accompagnant le char et améliorant sa polyvalence au combat.
Mais cette artillerie, bien que relativement légère, s’est avérée suffisante pour engager la plupart des blindés ennemis rencontrés à courte distance et pour la plupart des missions.
Bien que le char d’assaut M4 Sherman ait été un atout majeur pour les forces alliées et largement utilisés pendant la Seconde Guerre mondiale, il n’était pas sans faiblesses lorsqu’on le compare aux blindés les plus avancés de l’Axe.
Les redoutables chars allemands Panther et Tiger, disposaient d’un blindage ultra-renforcé plus épais et d’un armement plus puissant et plus stable, leur conférant un avantage dans les duels de chars à longue portée, mais ils étaient plus complexes et sujets à plus de pannes et surtout moins mobiles que les agiles chars Sherman sur le champ de bataille.
Les différents témoignages disent qu’il fallait entre 3 et 5 Sherman pour contrer un Tigre en combat en longue portée.
Son faible blindage en acier trempé (50 mm à l’avant et bien que renforcé au fil du conflit à 63mm), sa tourelle et son moteur relativement bas le rendaient plus exposé aux tirs ennemis particulièrement face aux canons antichars allemands les plus puissants.
Cependant, le Sherman offrait une bonne protection contre les obus et les projectiles (grâce aux surfaces de blindage disposées de manière inclinée), garantissant la survie de l’équipage dans de nombreux engagements.
Son blindage a été progressivement amélioré au cours de la guerre pour faire face aux menaces croissantes.
Le Sherman compensait ces lacunes techniques par sa fiabilité, sa mobilité (vitesse maximale de 40 km/h) son moteur puissant sans oublier sa production massive.
Il pouvait opérer dans des conditions difficiles et sa motorisation éprouvée et sa maniabilité lui permettaient de manœuvrer efficacement sur le champ de bataille lui permettant d’éviter les tirs ennemis et de se repositionner rapidement pour une meilleure couverture.
Certains modèles de chars Sherman ont également été dotés de lance-grenades fumigènes, permettant de créer des écrans de fumée pour se dissimuler ou aveugler l’ennemi.
Cette capacité s’est avérée précieuse lors des manœuvres d’assaut et de percée.
Des équipements tels que le système de détection de fumée et d’extinction automatique contribuent à la protection de l’équipage en cas d’incendie.
Cette combinaison d’atouts a fait du Sherman un élément essentiel de la stratégie alliée, malgré l’infériorité de certaines de ses caractéristiques par rapport aux meilleurs blindés ennemis.
Bien que technologiquement inférieur à certains blindés ennemis, le Sherman s’est révélé un atout majeur en laissant une empreinte indélébile sur l’histoire de la Seconde Guerre mondiale et sur l’évolution des forces blindées.
Grâce à ses qualités techniques exceptionnelles, ce char a joué un rôle décisif dans la victoire des Alliés contre le Troisième Reich.
Les prouesses de ses équipages, leur courage et leur esprit de sacrifice ont contribué à forger la légende de ce char de combat, qui reste aujourd’hui une icône de la Seconde Guerre mondiale.
À partir de 1944, les Britanniques et les Canadiens seront équipés des M4 "Firefly" reconnaissables à leur canon de 76mm terminé par un pare-flammes et des rehausses sur la face avant au niveau du chauffeur et du radio/aide-conducteur (mitrailleur).
Sur le front africain, le Sherman a fait preuve de sa mobilité et de sa robustesse dans les paysages désertiques, permettant aux forces américaines et britanniques de manœuvrer avec efficacité et de prendre l’ascendant sur l’ennemi.
En Italie, ce char a su traverser les terrains montagneux et les zones boisées, fournissant un appui décisif aux troupes d’infanterie.
Les chars Sherman ont notamment brillé lors du Débarquement de Normandie, où ils ont appuyé l’assaut des forces alliées sur les plages.
Ils ont ensuite contribué à la libération de la France, en soutenant l’offensive à travers le pays.
Leur rôle a également été crucial lors de la Bataille des Ardennes, où ils ont aidé à repousser la contre-offensive allemande.
Sur le théâtre du Pacifique, les Sherman ont été déployés avec succès contre les forces japonaises, démontrant leur polyvalence dans des environnements variés, des jungles tropicales aux îles du Pacifique.
Encore aujourd’hui, et au-delà de son impact stratégique, avec son design innovant et ses performances, le char M4 Sherman demeure une icône de la Seconde Guerre mondiale, témoignant de la détermination et de l’ingéniosité des forces alliées qui ont su surmonter les défis pour façonner l’issue de la guerre.
Son héritage perdure encore, inspirant les concepteurs de chars modernes et fascinant les passionnés d’histoire militaire.
Voici quelques détails sur ce char :
Pays créateur/utilisateur : États-Unis d’Amérique.
Dénomination : M4A4 Sherman.
Longueur : 6,06 m.
Largeur : 2,62 m.
Hauteur : 2,74 m.
Masse : 31 600 kg.
Vitesse maximale : 40 km/h.
Autonomie : 160 km.
Armement principal : canon de 75 mm.
Armement secondaire : une mitrailleuse Browning en 7,62 mm pour le copilote et une mitrailleuse Browning en 7,62 mm dans l’axe du canon depuis la tourelle.
Moteur : 5 moteurs à essence de 6 cylindres Multibank Chrysler A57 pour 425 hp à 2850 tours/minutes.
Consommation : 200 litres à l'heure.
Equipage : 5 personnes (1 chef de char, 1 pilote, 1 co-pilote et mitrailleur, 1 opérateur radio et chargeur).
Blindage coque : 50 mm avant, 38 mm arrière, 38 mm flancs.
Blindage tourelle : 75 mm avant, 50 mm arrière, 50 mm flancs.
Résumé sur les forces et faiblesses du Sherman :
Forces :
Fiabilité : Le Sherman était connu pour sa grande fiabilité mécanique, nécessitant moins de temps d’entretien.
Maniabilité : Il était facile à piloter.
Production de masse : Les Alliés ont pu produire le Sherman en grand nombre, ce qui a permis de compenser certaines de ses faiblesses.
Polyvalence : Le Sherman a été transformé en plusieurs variantes, comme le char bulldozer, le char amphibie (Duplex Drive), le char de réparation, le char anti-mines et bien d’autres.
Faiblesses :
Puissance de feu : Le Sherman avait une faible puissance de feu comparée à celle des chars Tigre allemands.
Blindage : Le blindage du Sherman était relativement léger, ce qui le rendait vulnérable aux tirs des chars Tigre.
Inégalité en combat direct : En moyenne, il fallait 5 chars Sherman pour venir à bout d’un char Tigre allemand.
Le Walhalla ou Val-Hall, seul paradis de la mythologie nordique et germanique, est l’endroit le plus célèbre pour le séjour des guerriers valeureux et des héros qui succombent dans les combats.
Ce palais brillant, "la fortification d’Ásgard", était situé à Gladsheim (séjour de la joie), et en face s’étendait le délicieux bois appelé Glasur, dont les arbres portaient des feuilles d’or.
Devant le palais, dont la hauteur était telle qu’on avait de la peine à en apercevoir le sommet, était suspendu, comme symbole de la guerre, un loup sur lequel se reposait un aigle.
La grande salle était toute tapissée de boucliers et de hampes de lance.
Elle avait 540 portes, par chacune desquelles pouvaient passer à la fois 800 einherjer, ou braves qui après leur mort arrivaient chez Odin.
Les combattants célèbres, surtout quand ils avaient dévasté beaucoup de pays et porté au loin leur épée ruisselante de sang, étaient reçus à leur entrée dans le Walhalla par Bragi et Hermode, envoyés par Odin pour leur souhaiter la bienvenue.
La grande salle du palais était ornée en leur honneur, et tous les héros divins se levaient à leur arrivée.
Dans la mythologie nordique il y a deux façons de mourir, la première la plus courante est la mort "classique", c’est-à-dire de vieillesse ou de maladie.
La seconde est la mort sur le champ de bataille.
Et c’est sur les champs de bataille que les vierges guerrières, les Valkyries (menées par la déesse guerrière Freyja montée sur son cheval volant), cherchaient et récupéraient les âmes des hommes afin de les ramener dans Ásgard, où Odin les attendait pour les préparer à la bataille finale, le Ragnarök.
Ces combattants, nommés les Einherjar, étaient tous des mortels élus à leur mort par les Valkyries pour leur bravoure.
Cette faveur était la plus grande accordée à un guerrier, puisqu’elle reconnaît ses exploits et son courage.
Une fois accompagné à Asgard (ou Asaheim), la moitié allait au Walhalla (ou Valhöll), le considérant comme étant le palais d’Odin, l’autre moitié allait au Fölkvanger qui serait le palais de Freyja.
Les guerriers d’Odin étaient ceux qui vouent leur existence à la guerre, et les guerriers de Freyja, ceux qui combattent pour protéger leurs biens et leurs familles.
Au Walhalla, dont les portes étaient gardées par le dieu Heimdal, les guerriers vivaient toujours la même journée qui commençait par un réveil au chant du coq Guillinkambi, puis continuaient par des combats à mort.
Les vaincus ressuscitaient au couché du soleil.
La nuit, ils s’adonnaient à des festins, mangeant la chair du sanglier "magique" Sæhrímnir (préparé par le cuisiner Andhrimmer dans le chaudron appelé Eldhrimmer) qui ressuscitait au matin pour être de nouveau mangé le soir suivant, et à des beuveries d’hydromel provenant des pis de la chèvre Heidrun servi par les Walkyries dans des cornes à boire ou dans les crânes de leurs ennemis.
Tous attendaient le jour où, sortant des 540 portes de la Valhöll en rang de huit cents, ils combattraient dans une dernière guerre le terrible fils de Loki, le loup Fenrir, et de nombreux autres ennemis.
Les âmes de tous les autres iraient rejoindre une sorte d’enfer nommé "Hel", le royaume des morts.
On peut d’ailleurs remarquer, que le mot anglais désignant le diable, maître des enfers est Hell.
Walhalla est évidemment le ciel
Un petit résumé en PDF.
J'habitais une ferme adossée au versant d'un coteau dominant les prairies et les terres qui s'étendaient jusqu'à une petite rivière.
Au milieu de la grande cour, entre la remise et l'étable se dressait une construction en pierres de granit burinées par le temps.
On y pénétrait par une petite porte à deux battants qui ouvrait sur un large couloir au fond duquel s'élevait un escalier de bois.
À gauche, la vaste cuisine éclairée seulement de deux étroites fenêtres.
Au plafond, de grosses poutres noircies.
Pour nous, la cuisine, c'était un lieu privilégié, c'était la "maison".
En effet, c'était là que la famille séjournait le plus longtemps pour les repas, les veillées.
C'était aussi là que j'ai grandi avec mes frères et sœurs.
Je me souviens encore de la haute cheminée devant laquelle je venais souvent me réfugier.
Au-dessus de moi, pendaient toute l'année, trois ou quatre jambons et une trentaine d'andouilles fumées, accrochées au conduit.
Elles attendaient là, la saison des foins pour être consommées, comme le voulait la coutume.
Une petite étagère de bois faisait le tour de la hotte et portait les objets les plus hétéroclites, posés sans aucune recherche.
Chandeliers en cuivre, et en étain de chaque côté d'une croix, une vierge de faïence aux couleurs vives, une pyramide de morceaux de savon à sécher, des lanternes….
Mon grand-père venait toujours se reposer dans un fauteuil à droite de la cheminée, entre la salière et son lit qui occupait le coin.
Le long du mur, suivaient deux autres lits à rideaux placés côte à côte et prenaient beaucoup de place dans la pièce.
A la tête de chaque lit était fixé un bénitier, entouré d'images pieuses de la Vierge et du Sacré-Cœur.
Au milieu de la pièce, une lourde table retrouvait son équilibre sur un sol de terre battue, grâce à plusieurs petites plaquettes de bois posées sous les pieds.
Un pain de ménage enveloppé d'une toile rustique reposait sur la table à côté d'un pichet.
Je revois encore ma mère, avec son tablier rayé debout, surveillant les plats qu'elle faisait réchauffer sur la braise.
Non loin d'elle, sur la plaque de cheminée des "ponnes" (cuves en terre cuite) à demi-pleine de lait, le chauffe-pieds de grand-mère et les ustensiles de cheminée.
Et puis, un chat dormait sur un "paillasson" à côté du chien de la maison.
La vielle horloge s'étirait le long du mur blanchi à la chaux.
Elle avait déjà marqué bien des heures de la vie de notre famille et continuait à battre de son tic-tac les activités journalières.
Chaque dimanche matin, mon grand-père la remontait dans un cérémonial religieux.
Je ne voudrais pas oublier les objets disparates cachés sous les lits et qu'un regard indiscret permettait de remarquer… des sabots, des souliers, des fuseaux de lin et les vanneries inachevées de la dernière Veillée.
On pouvait encore apercevoir des paniers accrochés au plafond, le porte-cuillers où l'on rangeait les couverts après chaque repas.
Comme dans la plupart des maisons de ferme, il y avait la "grande chambre" meublée de deux ou trois lits, d'un vaisselier aux assiettes dessinées et d'une armoire spacieuse où s'entassaient des piles de draps.
J'aimais particulièrement grimper au grenier qui s'étendait sur toute la longueur de la maison.
Il était éclairé par de petites ouvertures et il y régnait une odeur bien caractéristique des récoltes, de graminées et de mogettes, le tout disséminé en tas sur le plancher.
De temps en temps, les hommes venaient les brasser avec des pelles de bois, pour les faire sécher.
J'aimais les aider.
La maison de mon enfance ?
Pour moi, c'est la grande cheminée où nous aimions faire jaillir les étincelles des bûches qui se consumaient.
Ce sont les meubles sentant bon la cire d'abeille.
Ce sont encore les repas, les veillées, les fêtes de famille, toute une vie régulière rythmée aux heures du jour, des saisons, des fêtes et des travaux…
Chez nous, j'avais une impression de calme, de joie sereine après les rudes journées de labeur, d'un tranquille bien-être dans une maison accueillante, véritable havre de paix et de confiance pour l'enfant que j'étais.
Il faisait bon vivre chez nous !
Jacques Maupillier (Garde)