Aux 8ème et 9ème siècles, il n'existe plus que d'insignifiants vestiges des cités romaines détruites par les Barbares, par le temps, et surtout par les nouvelles populations qui les démolissent pour en réemployer les matériaux.
Nous ne connaissons les villes des Mérovingiens et des Carolingiens que par les rares représentations qu'en donnent les manuscrits de l'époque.
En ce qui concerne nos régions, tout porte à croire que les bourgades édifiées au début de la période franque sont exclusivement en bois et en pierre.
L'industrie de la brique, très florissante sous les Romains, est complètement perdue.
Elle renaît vers le 7ème ou le 8ème siècle.
Ce n'est qu'à l'époque de Charlemagne, que la majorité des maisons sont construites en briques, souvent même en briques de différentes couleurs, assemblées de façon à former des façades de mosaïque.
Dans la construction, le bois joue aussi un rôle important, et il en ira de la sorte jusqu'aux temps modernes.
Et il ne reste rien de l'urbanisme romain.
Les chaussées de dalles font place à des rues de terre, transformées en bourbiers à chaque averse, et à peine praticable pendant les longs mauvais temps d'hiver.
Les maisons sont bâties au hasard, sans alignement et sans ordre.
Aucun édifice important hors des villes impériales.
Les églises sont du type primitif des basiliques, couvertes de tuiles, ornées de peintures médiocres, parfois de mosaïques plus savantes.
Il est bon d'ajouter, que selon nos connaissances, les villes carlovingiennes sont très réduites.
Plongez dans l'ambiance chaleureuse des vieux commerces du Bourg Bérard. A l'entrée du parc, le Bourg Bérard (Ex : Bourg 1900) est une reconstitution fidèle d'un quartier des années 1900 durant la belle époque Cet ensemble architectural prolonge depuis 2004 le voyage dans le temps proposé au Grand Parc, à la découverte du 19ème siècle.
Ses dizaines d'échoppes, sa halle "Eiffel", son Bistrot et les "Avis à la population" du garde champêtre interrompus par l'apparition des automates musiciens aux balcons animent les ruelles du Bourg comme à la Belle Epoque.….
Profitez de cet instant de bonne humeur et de légèreté ! Autour de la grande place, le marchand de jouets, le confiseur, le boulanger, l'épicier s'activent derrière leurs vitrines alléchantes et vous pourrez y faire des emplettes et découvrir de véritables trésors !
Et les plus petits pourront même faire un tour dans le carrousel de l’époque.
Par ce site, indépendant et non-officiel du Puy du Fou, Puystory essayera de vous faire voyager dans le temps le plus simplement possible en ayant comme fil conducteur le PUY DU FOU.
Il se voudra être un outil pédagogique en vous replaçant dans leur contexte des personnages, des événements et ayant traversé le temps.
Bon Voyage dans ce temps. "Puystory" est une marque déposée auprès des "Agences de Dépôt Numérique" + "Sabam" et est protégée par les droits d'auteur.
Les consuls, tant qu'ils ne sont pas à la tête des armées, résident à Rome et ont la haute main sur toutes les affaires publiques. Tous les autres magistrats sont placés sous leurs ordres. En outre, ce sont eux qui introduisent les ambassadeurs dans le Sénat, et qui provoquent les délibérations dans les cas urgents. Ils ont également à s'occuper de toutes les affaires publiques qui doivent être réglées par le peuple, à convoquer l'assemblée, à présenter les projets de loi, et à appliquer les décisions de la majorité.
En ce qui concerne la préparation de la guerre et la conduite des opérations, leur pouvoir est presque absolu. C'est à eux de fixer le contingent que doivent fournir les alliés, de nommer les tribuns militaires, de faire les levées, de choisir les hommes propres au service. De plus, en campagne, ils ont le droit de punir qui bon leur semble.
Polybe (historien grec, vers 205 – 125 avant, J. –C.
Les navires de l’Âge Viking résultent de 6000 ans d’évolution technique. Au Néolithique, les habitants des côtes danoises construisaient des pirogues (les plus anciennes datent d’environ 5 000 ans avant notre ère) dans un bois souple et résistant pour aller pêcher. Utilisant des outils de silex, ils sculptaient des grumes de tilleul, bois tendre et résistant, jusqu’à obtenir une épaisseur régulière de 2 centimètres. Ces pirogues "monoxyles", dont la longueur atteignait 10 mètres, s’aventuraient apparemment en mer, à la pagaie, pour la pêche à la morue, à la baleine, ainsi que pour de petites expéditions. Certaines servirent de sépulture.
Puis, environ 3000 ans avant notre ère, ils commencèrent à creuser une rangée de trous, le long du bord supérieur de leurs pirogues. À l’aide de cordes en fibres végétales, ils fixèrent dans la partie haute des flancs de la pirogue le bord inférieur d’une planche. Ces planches supplémentaires augmentaient la navigabilité en surélevant le franc-bord. Ainsi naquit la technique du bordé à clin, caractéristique de l’Europe du Nord. Les navires scandinaves évoluèrent au cours de l’Âge du Bronze (2000 à 500 ans avant J.-C.).
Mais les bateaux ne sont pas encore en mesure d’affronter la haute mer. Il fallut attendre la période précédant l’Âge Vikings (793 - 1066) pour que les charpentiers nordiques finissent par créer des bateaux aux proportions et aux propriétés poussées à l’extrême avec un rapport longueur sur largeur supérieur à six pour un (voire 11,4 pour un dans le cas du langskip d’Hedeby), en leur ajoutant de grands mâts et de puissantes quilles. Les charpentiers vikings visaient essentiellement la vitesse. Ils réduisaient l’épaisseur des bordages à deux centimètres seulement et éliminaient tout bois superflu des membrures.
Le bateau viking possédait une coque souple, à clins, qui suivait les vagues comme un être vivant. On comptait une douzaine de chênes pour un navire de guerre de bonne taille (ou de sapins, surtout dans le nord). Au large, les Vikings naviguaient le plus souvent à la voile, mais se servaient des avirons près des côtes et pour remonter les cours d’eau à l’intérieur des terres. Les dimensions et les matériaux pouvaient varier en fonction du lieu de construction, des mers où ils naviguaient et des tâches pour lesquelles les différents modèles de bateaux et navires ont été développés : transport de marchandises, déplacements, servitude, guerre…
En 787 après J.-C., trois bateaux vikings, ou drakkars (nom donné usuellement au snekkja, bateau léger, non ponté), abordèrent au sud de l’Angleterre. Ses occupants combattirent la population locale, débutant un conflit avec l’Angleterre qui durerait pendant des centaines d’années.
Les Vikings (ou Normands) étaient de grands navigateurs et, dès le 9ème siècle, ils avaient mis au point des navires faciles à manœuvrer, tenant bien la mer au cours des tempêtes, connus sous le nom de drakkars. Le Drakkar était un compromis entre les bateaux à Voile et les bateaux à rames. Leur légèreté leur permettait de rebondir sur les vagues.
Ils étaient rapides et leur tirant d’eau était si faible (90 cm) que les équipages pouvaient s’approcher de n’importe quel point de la côte et tirer leurs navires à terre, s’assurant ainsi que l’élément de surprise jouerait en leur faveur. Les navires de guerre vikings avaient une proue élevée, à la courbe caractéristique qui est devenue le symbole des expéditions vikings.
La poupe et la proue étaient ornées de figures fantastiques. La figure de proue avait un rôle magique. Les Vikings croyaient aux génies des lieux, des créatures surnaturelles régnant sur un territoire, un fleuve, un rivage.
Les meilleurs bateaux étaient comparés à des dragons, des oiseaux et des serpents de mer. Leurs dragons avaient pour fonction d’effrayer les esprits et d’impressionner les populations locales. Leur gréement se composait d’une voile carrée et ils étaient de surcroît équipés de rames. La combinaison de voiles et de rames leur donnait une grande adaptabilité, pour des raids fluviaux, comme pour de lointaines expéditions sur les océans. Cette combinaison était le secret du navire Viking. Un Drakkar mesurait 23,3 m de long pour 5,25 m de hauteur, pour un poids de 9 tonnes avec un mât de 10 à 13 m de haut.
Ils pouvaient transporter un équipage allant de 40 à 100 hommes et naviguer à une vitesse maximale de 12 nœuds (22 km/h). Des tentes étaient parfois dressées pour se protéger de la pluie, mais le confort s’arrêtait là. Aucune protection contre le froid.
Les boucliers de l’équipage de marins-guerriers fixés sur les plats-bords permettaient une protection minimum contre les paquets de mer. Les navires marchands, de taille et de forme variables (le Knarr), mais tout aussi aptes à la navigation, étaient utilisés pour commercer avec les pays lointains et pour transporter les émigrants en partance vers le pays de leur choix, mais aussi pour rapporter le butin amassé au cours des expéditions lointaines.
Les navires de guerre vikings étaient souvent nommés par le nombre de rames ou de bancs de rameurs. Sexoeringr : 6 rames. Tólfoeringr : 12 rames. Fimtánsessa : 15 bancs de rameurs. Tvitogsessa : 20 bancs de rameurs. Le temps des Vikings aura duré près de trois siècles. Débutant en 793 par le sac du monastère de Lindisfarne, il s’achèvera en 1066 quand Harald Sigurdarson sera battu devant York. Cependant, le mot "drakkar" n’existe dans aucune langue scandinave, même si le Suédois connaît drakar, pluriel de drake : "dragon".
Même si de nombreuses histoires ont été transmises à travers les âges, très peu de drakkars vikings ont été découverts à ce jour. Sans le bateau viking, l’ascension des Vikings ne serait jamais arrivée et leur style de guerre, né de leur aptitude à rapidement se propager, n’aurait été qu’un coup d’épée dans l’eau. Les Vikings étaient certainement les marins les plus habiles de l’époque, navigant aux quatre coins du monde et atteignant des contrées aussi lointaines que l’Amérique, à l’ouest, et l’Asie Mineure, à l’est.
La flamme olympique franchira les portes du Puy du Fou le 4 juin 2024 !
Sur un parcours de 45 mn à travers les allées du Puy du Fou, 1000 acteurs en costumes accompagneront les porteurs de la Flamme.
La flamme olympique est un symbole fort des Jeux olympiques.
Elle serait allumée à Olympie, en Grèce, selon une tradition qui remonte à l’Antiquité.
Mais contrairement à la croyance populaire, elle n’a pas toujours fait partie de la tradition olympique.
Alors quel est son histoire ?
C'est en 1896, que Pierre de Coubertin (1863 – 1937), un français, s’inspire des Jeux anciens pour créer les Jeux Olympiques modernes.
Une compétition, des athlètes, du sport…
Tout y est, sauf la flamme.
Le feu ne fait son retour qu’en 1928, pendant les Jeux d’Amsterdam, aux Pays-Bas.
Cette année-là, une flamme est allumée à l’intérieur du stade olympique de la ville.
Elle s’inspire de la coutume des jeux grecs de l’Antiquité, où le feu sacré brûlait en hommage aux dieux.
C’est véritablement un lien direct avec les origines antiques des Jeux.
Mais le relais de la flamme olympique a été imaginé par le professeur d’université et théoricien du sport Carl Diem (1882 – 1962) pour les Jeux de Berlin de 1936 (probablement influencé par les idées fantasmagoriques des dirigeants de l'époque relatives à l'Antiquité et la promotion de l'idéologie nazie).
Le relais de la flamme olympique est une course de relais précédant chacune des olympiades des Jeux olympiques modernes, au cours de laquelle la flamme est transportée depuis Olympie, berceau des jeux antiques, en faisant étape à Athènes, jusqu’au stade où a lieu la cérémonie d’ouverture.
Le relais de la flamme olympique traverse de nombreux pays.
Il symbolise l’unité et l’amitié entre les nations et la coopération entre les nations.
Depuis 1952, la flamme olympique est allumée à l’aide de rayons du soleil concentrés par un miroir parabolique appelé "Skaphia" par des femmes au cours d’une cérémonie, jouant le rôle de prêtresses (Vestales) du temple d’Héra à Olympie, vêtues de tuniques similaires à celles portées par les Grecs de l’Antiquité.
Cette tradition a été entérinée dans la Règle 13 de la Charte olympique qui stipule :
"La flamme olympique est la flamme qui est allumée à Olympie sous l’autorité du CIO", et ne peut être allumée que de cette façon.
Une fois allumée, la flamme est placée dans une urne et transportée dans le stade antique où elle est remise au premier relayeur par la grande prêtresse chargée de cette opération
La flamme olympique est un symbole de paix et cette méthode garantit la pureté de la flamme.
Elle rappelle aussi que les Jeux olympiques sont un moment où les nations du monde se réunissent pacifiquement pour célébrer le sport et l’esprit humain.
Et que malgré nos différences, nous sommes tous unis par l’amour du sport et l’esprit de compétition.
La flamme olympique est un rappel que, malgré nos différences, nous sommes tous unis dans notre humanité.
Pierre de Coubertin, (1863 -1937), était un historien et pédagogue français.
Il a joué un rôle central dans la renaissance des Jeux Olympiques en 1896, après près de 1500 ans d’interruption.
Influencé par la culture anglo-saxonne, il a milité pour l’introduction du sport dans les établissements scolaires français.
Il a pris part à l’éclosion et au développement du sport en France dès la fin du XIXe siècle avant de rénover les Jeux olympiques de l’ère moderne en 1894 et de fonder le Comité international olympique (CIO), dont il a été le président de 1896 à 1925.
Durant sa présidence, il a dessiné les anneaux olympiques et installé le siège du CIO à Lausanne en 1915 où il a créé un musée et une bibliothèque.
Il a également milité pour la création des Jeux olympiques d’hiver dont la première édition a eu lieu à Chamonix en 1924.
Cependant, bien qu’il ait déclaré que le sport est une source de perfectionnement interne pour tout homme, il était fermement opposé à la participation des femmes aux compétitions d’athlétisme de haut niveau.
Néanmoins, le nombre de femmes participant aux Jeux Olympiques a été multiplié par six sous la présidence du Baron de Coubertin.
Carl Diem (1882 – 1962) était un universitaire allemand, pédagogue et théoricien du sport et de l’éducation physique.
Son action a été déterminante pour le développement du sport allemand et de l’olympisme.
Il a été le secrétaire général du comité organisateur des Jeux Olympiques de Berlin en 1936.
Il a créé la tradition du relais de la torche olympique lors de l’organisation de l’événement de 1936.
Il a également été un historien influent du sport, en particulier des Jeux Olympiques.
Diem a également été l’un des co-fondateurs de l’Académie Internationale Olympique et est considéré comme l’un des écrivains et historiens les plus importants du Mouvement Olympique.
Il a écrit des dizaines de livres et d’articles sur l’olympisme et le Mouvement Olympique.
Après la Seconde Guerre mondiale, Diem a été consultant sportif pour le gouvernement allemand.
Une université du sport a été fondée en son honneur avec Diem comme recteur fondateur, la Deutsche Sporthochschule à Cologne.
Il est important de noter que la plupart des commentateurs concluent que Diem n’était pas explicitement un sympathisant nazi, mais qu’il n’a rien fait pour détourner le patronage d’Adolf Hitler et de son cercle intérieur.
Cependant, son attitude pendant la Seconde Guerre mondiale fait toujours l’objet de controverses.
Les anneaux olympiques :
Les anneaux olympiques sont un symbole universellement reconnu du Mouvement olympique.
Ils ont été conçus par Pierre de Coubertin.
Les cinq anneaux entrelacés de dimensions égales, représentent les cinq continents unis par l’olympisme, et les six couleurs (en comptant le blanc en arrière-plan) représentent toutes les nations, car au moins l’une de ces couleurs était présente dans le drapeau de chaque pays, à l’époque de sa création en 1913.
Lorsque la version couleur est utilisée, les couleurs sont, de gauche à droite, le bleu, le jaune, le noir, le vert et le rouge.
La répartition est : le bleu (Pour l'Europe), le noir (Pour l'Afrique) et le rouge (Pour l'Amérique) se trouvent en haut, le jaune (Pour l'Asie) et le vert (Pour l'Océanie) en bas.
Aujourd’hui, il y a sept versions officielles des anneaux olympiques.
La version polychrome sur son fond blanc est la version préférée des anneaux olympiques.
J'avais à peine dix ans. Comme la plupart des enfants de mon âge j'allais garder les vaches aux champs. Chez nous, autrefois, c'était toujours à partir du printemps, aussitôt la traite du matin, que l'on menait paître les vaches. Je me souviens, j'avalais rapidement une soupe et mon panier sous mon bras, le bâton à la main, je conduisais le troupeau dans le pré de la vallée ou parfois dans la grande prairie proche de la ferme nommée "la Pré".
Près de moi, mon chien Médor me suivait fidèlement et m'assurait protection. Avec mes petites jambes, je n'arrivais pas à régler ma marche sur celle du troupeau déambulant à une cadence rapide dans le chemin encaissé qui conduisait à la pâture. La fraîcheur du matin ravivait mon esprit. La campagne était belle. J'admirais, dans les buissons, les premières églantines embuées de rosée. Les oiseaux, débordant de vie, piaillaient autour de leurs nids. Mon troupeau connaissait le chemin et se dirigeait seul vers l'entrée du pré dont la barrière était ouverte. C'est non loin de là que je m'installais sur deux grosses pierres, lieu privilégié pour mon repas de midi. Je connaissais toutes les vaches par leur nom.
Roussette était ma préférée. Tout le jour, elle restait en ma compagnie et ne cherchait pas à s'éloigner. Si une vache essayait de franchir la haie, Médor intervenait aussitôt. Les journées me paraissaient longues. J'apercevais quelquefois Germaine, notre voisine, qui suivait les cinq ou six vaches de sa borderie, dans la "chintre" du champ d'à côté. Elle venait me parler par-dessus le buisson. Je m'occupais avec des riens. Je confectionnais des petites chaises, des paniers et des corbeilles avec des joncs. Je tailladais dans des branches avec mon couteau pour fabriquer des sifflets, des bœufs, des petites charrettes. Dans le ruisseau qui traversait la prairie, je pêchais des vairons. Je n'avais qu'une ligne très rudimentaire composée d'une baguette, d'un fil et d'une épingle retournée où j'accrochais une sauterelle. J'attrapais aussi des sangsues que j'allais vendre un bon prix !
Le contact avec les animaux et cette vie en pleine nature me convenaient. Je savais que mes petits frères et mes cousins viendraient me rejoindre. Nos imaginations permettraient alors d'envisager toutes sortes d'amusement pendant ces moments de liberté. Nous grimpions aux arbres. Avec les grandes branches, nous réalisions des balançoires. Nous jouions à saute-mouton ou à cache-cache parmi les vaches, indifférentes à nos jeux d'enfants. Les grandes filles tricotaient. Quand ma tante venait me remplacer, elle ne perdait jamais de temps. Souvent, elle commençait des dentelles au crochet ou bien, elle reprisait des chausses et des bas troués. Elle emportait aussi la quenouille (emblème de la bergère) pour filer le lin. Les bêtes rentraient à la ferme le soir quand le maître nous appelait avec sa corne. Quand j'avais dix ans, j'accompagnais également les valets aux labours, à la fenaison, à la moisson, aux vendanges. J'allais passer la bineuse dans les choux. Mais c'était surtout avec mon grand-père que je travaillais le plus souvent.
Je me rappelle le soir lorsqu'il a remisé pour la dernière fois ses outils dans la grange. Il les a regardés longuement et il est sorti. Je l'ai vu contempler avec mélancolie "ses terres" sur lesquelles il s'était acharné toute une vie. Maintenant ses jambes ne pouvaient plus le porter. Ce soir-là, il alla reprendre sa place à la table parmi les siens, mais il était triste, il ne parlait pas. Depuis ce jour, il me voulait toujours avec lui. Il m'apprenait à nettoyer les oignons et les ails. Je faisais des petits travaux du jardin. J'écossais les petits pois et les haricots de semence. Je battais le "mogette" et il fallait ramasser à genoux les grains éparpillés. Quand j'avais dix ans, j'aimais me rendre utile. Je commençais à connaître déjà le dur labeur du paysan. La sueur perlait sur mon front juvénile. Je faisais la joie de mon grand-père qui voyait grandir en moi une nouvelle génération.
"D'hommes de grand matin, durs au mal, d'hommes du soir à la lourde démarche des gros sabots de bois et d'hommes de granit tassé avant l’âge qui prennent les saisons comme elles viennent.
Après des siècles pendant lesquels on a reproduit ce qu’on voyait avec un geste de la main, sur les murs des cavernes, sur des toiles, dans le marbre, on est passé à la photographie (premier cliché en 1827 par Nicéphore Niépece (1765-1833)). On a voulu reproduire des vues à l’identique, sans autre intervention humaine que l’œil derrière un appareil. De la photographie au cinéma, il n’y a qu’un pas, comme du dessin unique au dessin animé. C’est la rencontre de ces deux techniques qui a fait naître le cinéma. Le tout premier film date de 1895.
Il s’agissait du film "La sortie des usines Lumière". Ce premier film, montre tout simplement les ouvriers et les employés des frères Lumière sortant de leur usine. Il a été présenté par les frères Lumières le 28 décembre 1895 avec 9 autres films d’environ 1 minute chacun (Voltige, La pêche aux poissons rouges, L’arrivée des congressistes à Neuville-sur-Saône, Les forgerons, Le jardinier et le petit espiègle, Le déjeuner du bébé, Saut de la couverture, Place des Cordeliers, Baignades en mer). Louis et Auguste Lumière, sont à l’origine de ce qui deviendra plus tard le 7e art dès 1908. Pour concevoir cette machine, les frères Lumière se sont inspirés du travail de beaucoup d’autres inventeurs et Louis avait tout simplement eu l'idée de s'inspirer du mécanisme de la machine à coudre.
Avec son frère Auguste et sous les conseils de leur père Antoine, ils ont conçu cet engin qui est monté sur une manivelle. Au départ, les frères Lumières utilisaient des bandes de papier puis petit à petit, ils se sont procuré des bandes de celluloïd pour faire des pellicules. Ce cinématographe permettait de prendre des prises sans utiliser d’électricité et fait aussi office de projecteur. Les deux frères brevetèrent leur invention le 22 mars 1895 avec le court-métrage métrage "Arrivée en Gare de la Ciotat".
Ils l'appelèrent le Cinématographe (du grec Kinéma : mouvement et Graphein : écrire). Mais les débuts du "cinéma" remontent bien avant 1820 avec le zootrope de William George Horner (1786-1837) en 1834. Dans les années 1880, la première utilisation d’une pellicule souple révolutionne la photo et donne l’idée à Thomas Edison, de mettre au point, en 1891, une caméra et un appareil pour visionner les images en mouvement.
Ce Kinétoscope qui permettait même de visualiser un film imposait au spectateur de le regarder seul, debout, les yeux collés à une grosse boîte. Dès 1897, Georges Méliès (1861-1938), professionnel du spectacle, fait construire le premier studio où sont tournés entre six cents et huit cents films en utilisant des décors peints, une caméra en plein air et des pellicules coloriées à la main.
C’est en 1902 que le cinéma connaît son premier vrai film à succès, lorsque Georges Méliès (1861-1938) réalise "Le Voyage dans la lune". Le premier long-métrage de l’histoire du cinéma qui est "The Story of the Kelly Gang", réalisé par Charles Tait (1868-1933), suit de près en 1906. Jusqu’en 1903, le cinéma demeure une simple attraction. Dès 1905, grâce à Charles Pathé, le cinéma perd sa dimension artisanale pour entrer dans l’ère industrielle et capitaliste.
Max Linder (1883-1925) est engagé par Pathé et est la première grande vedette mondiale du cinéma. Louis Feuillade (1873-1925), engagé à la veille de 1914, est alors considéré comme le plus talentueux des réalisateurs français. Entre 1896 et 1908, le cinéma est orienté vers une exploitation itinérante et foraine, mais à partir de 1907, les premières salles de cinéma concurrencent rapidement les forains. Entre 1910 et 1930 nait le "Burlesque" qui puise ses sources dans le Cirque, le Vaudeville et le Music-Hall. Il est l’un des premiers genres à s’imposer de manière durable. Charlie Chaplin, Buster Keaton, Fatty Arbuckle, Harold Lloyd, Max Linder connaissent un grand succès et deviennent mondialement connus.
Le premier conflit mondial (1914-1918) rompt la prospérité artistique et économique et remet en cause la suprématie du cinéma français. Après la Première Guerre mondiale, on assiste à la naissance d’une réflexion sur l’esthétique cinématographique. Le langage et la grammaire cinématographique du cinéma se développent entre 1908 et 1917. En 1925, Sergueï M. Eisenstein et l’école russe révolutionnent l’art du montage avec "Le Cuirassé Potemkine" en mettant en pratique ses théories sur le montage. Deux innovations techniques étaient nécessaires pour permettre de sonoriser les films projetés en salle par des disques de musique et de chanson : le haut-parleur breveté en 1924 et la bande-son optique, mise au point à la fin des années 1920.
Mais le vrai tournant du cinéma est l’année 1929, toutes les salles s’équipent, car le public veut du cinéma parlant. En 1927, le premier film parlant, The Jazz Singer, est réalisé par Alan Crosland (1894-1936). Il a été présenté à Hollywood au mois d’octobre de cette année-là et a remporté un franc succès. Dès ses débuts, le cinéma a connu des films coloriés, puis tournés en couleurs par divers procédés. Mais le premier "vrai" film long-métrage en couleurs est "Becky Sharp" (1935) de Rouben Mamoulian (1897-1987) tourné avec le procédé Technicolor. C’est le premier dessin animé de Walt Disney Blanche Neige et les Sept Nains (1937) qui va convaincre le public du Technicolor…
Malgré l’arrivée des films en couleurs, le cinéma en noir et blanc continuera sa carrière avec de grands films et la couleur ne s’imposera qu’au cours des années 1960. Depuis son invention, le cinéma a évolué et maintenant des techniques ont même permis de les visionner en 3D sans oublier le développement du son en 1977 avec le THX. Le cinéma est devenu un art majeur dans notre société et une véritable industrie, même si les films coutent de plus en plus cher à réaliser, mais rapportent énormément d’argent.
L'épais brouillard qui couvrait la campagne n'avait pas disparu en cette fin de matinée d'octobre. Pas un rayon de soleil, pas une ombre ne pouvaient indiquer l'heure du repas aux valets de la ferme qui labouraient le grand champ du Bois.
Mais le creux de leur estomac disait qu'il était temps de laisser reposer les trois paires de bœufs et de regagner la ferme toute proche. Le maître les attendait dans la cour pour prendre le repas avec eux. Le temps de se laver les mains dans la même eau au creux d'une pierre en granit et tous allaient se retrouver autour de la grande table massive au milieu de la cuisine. Je revois ces hommes au visage basané et hirsute, revêtus chacun d'un pantalon rapiécée et d'un paletot toujours déboutonné.
Ils entraient dans la pièce en traînant leurs lourds sabots sur le sol de terre battue. À l'extrémité de la table, le maître s'installait à la place d'honneur et tous s'asseyaient sur un banc après lui. Il servait la soupe fumante et après avoir signé le gros pain des huit livres, il le distribuait autour de lui. La tête penchée au-dessus de l'écuelle, on mangeait presque toujours en silence. De temps en temps, les hommes buvaient au même pichet un vin clair de la dernière récolte. Je n'aimais pas ces heures de repas….
Les hommes mangeaient seuls et jamais les femmes et les enfants ne s'attablaient pas pour manger avec eux. Nous devions toujours attendre la fin des repas. Quand le maître avait refermé son couteau, quand il s'était levé, tous les domestiques en faisaient autant. Et pendant qu'ils sortaient, la tâche était distribuée à chacun pour le reste de la journée. Ravigotés par ce repas, ils retournaient sans répit à leur travail. Avec mes frères, nous allions porter la collation aux moissonneurs, pendant les durs travaux de l'été. Quand le soleil allongeait l'ombre des arbres, à l'orée du champ, ils retrouvaient l'appétit avec de la mogette, un morceau d'andouille et de pâté.
Une abondante "trempine" faite de pain et de vin rouge sucré venait apaiser leur soif. Souvent, nous restions goûtés avec eux, car ils aimaient bien, faire partager les galettes de blé noir. Je me souviens de ces soirs où dans la cuisine régnait une forte odeur de soupe aux choux que l'on servait régulièrement accompagnée de la mogette à tous les repas. La viande était rare en semaine. Quelquefois, on disposait sur la table un peu de charcuterie et du jambon.. ou même un lapin de garenne prit au collet rendait le menu plus copieux !!
Les repas se terminaient presque toujours avec le fromage blanc de la ferme. En hiver, c'était la bouillie de farine. En été, le soir, on savait apprécier le caillé ou le traditionnel laitage fait de mil et que l'on distribuait aux amis pendant le temps de la moisson. J'ai toujours gardé en mémoire ces crèmes fouettées que faisait ma grand-mère avec les œufs de perdrix découverts au printemps dans un champ de trèfle ou de seigle.
Ainsi donc, chez nous, toute l'année, les produits de notre récolte pouvaient suffire à notre nourriture. Elle n'était peut-être pas très variée, car à la ferme, on tirait profit des légumes de saison. Et puis, on ne jetait jamais rien. Le matin, avant le "pansage" pendant que les femmes "passaient" le lait, les hommes mangeaient les restes de choux verts réchauffés avec de la crème. Et que dire du pain de six, huit ou douze livres, pétri, fermenté et cuit dans le fournil ?
Avec la croûte épaisse et dure, il pouvait attendre la prochaine fournée, trois semaines plus tard. J'appréciais beaucoup notre pain de ménage. Il sentait bon la fleur de farine.
Dans les fermes avoisinantes, on n'en faisait pas de meilleur. Et puis n'était-il pas le symbole de tout notre travail ?
La coutume d'allumer une bûche dans l'âtre, la veille de Noël, existait à travers toute l'Europe.
En France, la coutume dit qu'on doit placer dans l'âtre autant de bûches qu'il y a d'habitants dans la maison.
Ce geste cérémoniel, dérivé des diverses célébrations païennes associées au solstice d'hiver, subsiste dans les campagnes.
Après l'avoir décorée de verdure, on la met en place avec cérémonie en l'allumant avec un morceau de la bûche de l'année précédente qui a protégé la maison des incendies et de la foudre.
Elle doit brûler pendant 12 heures.
Allumée dans la pièce à vivre, elle apporte chaleur et lumière à la veillée.
Le bois brûlé la veille de Noël revêt une signification particulière.
Son feu est un hommage solennel au soleil.
Le feu ne doit pas s'éteindre volontairement sous peine de catastrophes, aussi laisse-t-on tout le temps quelqu'un à l'heure de la messe de minuit.
On s'occupe des bûches avec les doigts, aucun instrument de fer ne doit approcher le feu.
Si le feu fait beaucoup d'étincelles, la moisson sera bonne l'été suivant.
Les cendres doivent être précieusement conservées.
Elles protègent de l'orage, guérissent des maladies et fertilisent la terre.
C'est pour continuer à célébrer ce rituel que la bûche de Noël a vu le jour sous la forme d'un délicieux dessert qui aurait été inventé par un pâtissier en 1945.
Le 17 janvier 1794, le général Turreau s'adresse au comité comme suit :
"Mon intention est bien de tout incendier, de réserver que les points nécessaires à établir les cantonnements propres à l'anéantissement des rebelles.
Mais cette grande mesure doit être prescrite par vous.
Je ne suis que l'agent passif des volontés du corps législatif...
Vous devez également prononcer d'avance sur le sort des femmes et des enfants que je rencontrerai dans ce pays révolté.
S'il faut les passer tous au fil de l'épée, je ne puis exécuter une pareille mesure sans un arrêté qui mette à couvert ma responsabilité...
En huit jours, la Vendée doit être battue, tous les rebelles pressés entre moi, Haxo et Dutry, et si j'avais adopté une autre marche, j'aurais manqué mon but, ..."
En regardant la partie consacrée à ce fait, lors du spectacle de la Cinéscénie, je m'imagine comment ce château a subi les assauts de ces colonnes.
Je pense aussi aux Vendéens qui ont perdu la vie pour leur foi et conviction.
Je leur dédie ce petit montage.
Ce montage présentant, en arrière-plan, la destruction du château est le fruit de mon imaginaire.
Les veillées du Puy du Fou commencent toujours par un long silence...
Qu’elles étaient agréables ces veillées en hiver ! Je les aimais bien. Dans la grande cuisine au sol de terre battue où l'on se rassemblait, les hautes flammes suffisaient pour nous éclairer. Nous étalions devant nous, les outils qu'il fallait réparer. Nous confectionnions des "papillons", des paniers …. On voyait alors les brins d'osier se courber, s'enrouler continuellement…
Les femmes apprêtaient leurs quenouilles. Dans le courant de la triste saison, nous avions souvent l'occasion de nous rencontrer entre amis. En effet, les voisins venaient se joindre à nous et les heures semblaient moins monotones. Tandis que les hommes passaient leur temps à discuter et à goûter le vin nouveau, les femmes aimaient se retrouver devant l'âtre. C'était aussi d'interminables parties de cartes ou de palets qui se terminaient presque toujours par des histoires de garous, des récits de légendes et de sorcelleries…
Et l'on s'en retournait tard dans la nuit, par les chemins creux, vers nos demeures…. Les grandes veillées étaient organisées "au gui de l'an neuf" et pendant les festivités de la chandeleur et du Mardi gras. Mais "le soir de la fressure", les crêpes et "les bottereaux" (petits beignets) n'ont peut-être pas complètement disparu et ne devez-vous pas encore aujourd'hui vous retrouver pour partager la joie et maintenir l'amitié dont on a toujours besoin ? Jacques Maupillier (garde)
A partir du XIIIème siècle, les mœurs s’affinent, le désir du confort reparaît, et le châtelain ne se contente plus des chambres superposées, généralement sombres, du donjon.
A celui-ci s’ajoutent des corps de logis plus habitables, et de plus en plus vastes.
Ainsi la physionomie du château féodal se trouve déjà sensiblement modifiée.
Ensuite, l’art de la guerre progressant sans cesse, et la science du mineur devenant dangereuse pour l’assiégé, le château commence à se resserrer, à diminuer la longueur du mur d’enceinte, difficile à défendre quand il est attaqué de plusieurs points à la fois.
On donne aux murailles des corps de logis une épaisseur considérable, au moins dans les parties orientées vers l’extérieur du château, de telle façon que ces corps de logis deviennent eux-mêmes le rempart.
Leur pied est construit obliquement, de façon à faire ricocher les projectiles qu’on laisse tomber du haut des mâchicoulis ou des galeries de bois jeté en surplomb au-dessus des fossés.
Au XIVème siècle, l’artillerie apparaît, mais elle est trop faible encore pour constituer un danger véritable.
Les premières bombardes mises en service ne lancent, en général, que des balles de pierre d'environ 60 centimètres et 250 kg, absolument impuissantes contre des murs maçonnés.
On ne peut les projeter au-delà de 300 mètres.
Le service de ces premières pièces est de l’ordre de 10 coups par heure.
Dès le XIVème siècle, quelques bombardes de gros calibre deviennent menaçantes pour les châteaux.
Les Guerres de Vendée ont éclaté en 1793 suite à la révolte des paysans et royalistes (les blancs) contre le nouveau régime révolutionnaire (les bleus).
Insatisfaits des réformes politiques et religieuses, les Vendéens ont pris les armes pour défendre leur foi catholique et la monarchie.
Le conflit a connu de nombreuses batailles acharnées, notamment la Virée de Galerne, la bataille de Cholet et le siège de Nantes.
Les Vendéens, bien que souvent surpassés en nombre, ont fait preuve d’une grande bravoure et d’une guérilla efficace.
Après plusieurs années de lutte, les Guerres de Vendée se sont terminées en 1796 par la défaite des royalistes.
Cependant, l’esprit de résistance et le rôle décisif des femmes ont laissé une marque indélébile sur l’histoire de cette région.
Les femmes ont joué un rôle essentiel dans les embuscades menées par les Vendéens pendant la Révolution française.
Loin d’être de simples spectatrices, elles ont activement participé à la résistance contre les forces républicaines et ont fait preuve d’une bravoure exceptionnelle, repoussant les assauts de l’ennemi avec une détermination farouche.
Outre leur rôle traditionnel de soutien logistique, notamment en préparant la nourriture, prodiguant les soins aux blessés, ou à la production d’armes et de munitions, les femmes vendéennes ont souvent pris part directement aux combats.
Certaines ont combattu aux côtés de leurs maris, frères ou fils, maniant avec adresse les armes à feu, menant des charges à la baïonnette pour prendre part aux embuscades ou pour défendre leur village.
D’autres ont servi d’éclaireurs ou d’espionnes, repérant les mouvements des troupes républicaines et transmettant discrètement les informations cruciales aux insurgés traversant les lignes ennemies pour livrer des missives secrètes, rapportant ainsi avec précision les projets de l’ennemi.
Grâce à leur connaissance intime du terrain, leur détermination et leur sens de l’organisation, les femmes vendéennes ont largement contribué au succès des embuscades.
Avec leur mobilité et leur discrétion, les femmes ont constitué un réseau clandestin d’espionnage et de collecte d’informations stratégiques.
Leur rôle actif dans la résistance, soit par des actions de sabotage et de harcèlement contre les forces républicaines, soit par l'apport d'un soutien essentiel aux populations civiles, en les aidants à se cacher, à se nourrir et à résister à l’occupation, a été un facteur déterminant dans la capacité des Vendéens à tenir tête aux bleus mieux équipés pendant de nombreuses années.
Certaines femmes vendéennes se sont distinguées en tant que chefs de guerre, menant leurs troupes avec un courage et une stratégie remarquables devenant de véritables héroïnes sur le champ de bataille.
Par leurs discours enflammés, elles ont su galvaniser les foules, insufflant une ferveur patriotique et royaliste à la cause vendéenne.
Figurant parmi les plus célèbres, Renée Bordereau dite l’Angevin (1770 – 1822) a commandé ses propres unités de guérilleros, harcelant sans relâche les forces républicaines.
De nombreuses femmes vendéennes se sont portées volontaires pour soigner les combattants blessés, faisant preuve d’un immense dévouement au service de la cause royaliste.
Face aux moyens limités, elles ont improvisé des hôpitaux de campagne, utilisant leurs propres ressources pour prodiguer les premiers soins aux soldats.
Ces femmes infirmières ont également assuré un soutien moral et psychologique inestimable aux blessés car leur foi inébranlable a été une source d’inspiration et de réconfort pour les troupes, devenant ainsi des figures protectrices au cœur des camps insurgés.
Exposées aux dangers des combats, elles ont parfois payé de leur vie leur dévouement, devenant des martyrs de la cause vendéenne.
En effet, les femmes vendéennes ont payé un lourd tribut aux violences des guerres, subissant de terribles exactions de la part des troupes républicaines.
Violées, torturées et assassinées, elles ont été victimes des pires atrocités perpétrées sur les champs de bataille.
Certaines ont été froidement exécutées pour avoir soutenu la cause royaliste, tandis que d’autres ont vu leurs foyers et leurs villages détruits, les laissant sans abri et démunies face à la répression.
Ces femmes vendéennes ont farouchement protégé leurs foyers et leurs enfants, faisant face à l’ennemi avec une bravoure inébranlable pour préserver leur sécurité, leur bien-être, leur héritage, leur mode de vie et leurs traditions ancestrales, résistant avec acharnement à l’oppression républicaine qui menaçait leur identité.
Elles ont principalement rédigé les mémoires relatifs à ces guerres, devenant ainsi les dépositaires et les gardiennes de la mémoire de ce traumatisme historique.
Elles ont également joué des rôles nouveaux, par exemple, la fameuse figure des "amazones" de la Vendée.
Qu’elles soient nobles dames ou paysannes, elles préféraient mourir en combattant ou en soignant les blessés plutôt que de se faire guillotiner, fusiller ou noyer.
Des femmes comme :
Renée Bordereau (1770 - 1822), la combattante,
Sophie de Sapinaud (1770 – 1854), la belle Vendéenne,
Marie Lourdais (1761 – 1856), la providentielle,
Françoise Després, militante… et mythomane,
Pauline de Cambourg, femme d’émigré,
Pauline Gontard des Chevalleries, la fugitive,
Julienne de Boishéraud, la rescapée des noyades,
Marie Trichet, l’enfant témoin de l’horreur,
sont des exemples de femmes qui ont marqué cette période.
Elles sont aujourd’hui considérées comme des figures emblématiques de la résistance vendéenne, honorées pour leur bravoure, leur détermination et leur sens du sacrifice.
Conclusion : Le rôle crucial joué par les femmes pendant les Guerres de Vendée a laissé une empreinte indélébile sur l’histoire de cette région.
Leur courage, leur dévouement et leur détermination ont été des éléments clés de la résistance vendéenne, contribuant à façonner l’identité et la mémoire de ce conflit.
Aujourd’hui, leur héritage continue d’inspirer et de guider les générations futures, rappelant l’importance de l’engagement féminin dans les moments les plus sombres de l’histoire.
Dans un palais de marbre et d'or,
Sous un ciel peint d'un pastel qui dort,
Les dames en robes, fières et parées,
Dansent l'éclat d'une époque adorée.
Un général, au sourire éclatant,
Tend la main, noble et triomphant,
La lumière des bougies caresse leurs traits,
Illuminant un rêve aux siècles figés.
Les coiffures, hautes, voiles de gloire,
Portent des navires, des fragments d'histoire.
Les couleurs vibrent, satin et velours,
En un tableau de faste et d'amour.
Les spectateurs, pris dans le passé,
Voyagent là où le temps s'est cassé.
Dans ce théâtre, à la beauté suprême,
Chaque geste murmure : carpe diem.
"Cueille le jour présent sans te soucier du lendemain".
Près du Bourg-Bérard, une foire de huit jours qui se tenait tous les ans dans la grande prairie de la Grange. Foire importante, réunissant un nombre considérable de commerçants de tous genres. Ce Bourg-Bérard subsista longtemps, pendant de longs siècles, mais vraisemblablement, il dut perdre de son importance, en même temps d'ailleurs que le château du Puy du Fou. Ce déclin s'amorcera à partir du 15ᵉ siècle, lors de la guerre entre les Anglais et le Roi de France, dont Guy du Puy du Fou était un chaud partisan. Son château fut alors démoli par les Anglais vers 1430. Il est vraisemblable que le Bourg-Bérard subit le même sort. Les habitants n'ayant plus la protection du château voisin reconstruisirent leurs habitations autour de l'église paroissiale des Epesses. Bâtie elle-même depuis un temps immémorial au milieu du vaste lieu de repos qu'était le vieux cimetière, dont l'existence est attestée par les trouvailles faites, tant sur la place de la Mairie, celle de l'Église que dans la Chapelle Saint-Jean, en 1948.
L'église Notre-Dame est d'ailleurs citée, dès 1103, comme relevant de l'abbaye de Vezelay. En mars 1432, le Roi Charles VII (1403-1461) autorisait Guy du Puy du Fou (1375-1453) à reconstruire son château sur un autre emplacement. Nous essaierons plus tard de voir pourquoi il abandonna la colline où se dressait le château primitif, pour construire le nouveau, sur un terrain plat, sans défense. Il subsista quand même quelques maisons du Bourg Bérart. Dans l'aveu rendu le 2 novembre 1563 à Hocheterner-en-les-Herbiers, par René du Puy du Fou, dans l'énumération des divers domaines faisant partie de la Seigneurie du Puy du Fou, domaines échangés entre Guy du Puy du Fou et les habitants du Bourg Bérart partis aux Epesses, on lit : "Le Bourg-Bérard comprenant cinq ou six maisons, dont l'une s'appelle la Maison du Brumault".
Le seigneur du Puy du Fou devait pour ce domaine à la châtellenie de Rochetemer, huit chapons de cens. En 1740, dans un autre aveu à Rochetemer, le Bourg-Bérard était de nouveau mentionné. Mais il n'existait plus, puisque dans cet acte, on lit : "Le Bourg Bérart lequel est depuis un temps immémorial destruit et dépendances d'icelluy réunies à mon castel du Puy du Fou". Quant au nom donné à ce Bourg-Bérard ou Bérart, il ne faut pas y voir un nom, prénom ou surnom de famille. Étant donné son ancienneté, il faudrait plutôt se tourner vers la toponymie (noms propres désignant un lieu). Les noms de famille n'existant pratiquement pas avant le XIème siècle et même le XIIᵉ siècle. Mais quel est son emplacement exact et son étendue sur le terrain ? Il semble qu'au siècle dernier, le soc de la charrue du laboureur heurtait souvent les restes des murailles enfouies sous terre du Bourg-Bérard. Nous voilà loin du château du Puy du Fou, mais puisque le Bourg-Bérard lui était antérieur, il fallait bien commencer par le commencement.
Le mot "spadassin" provient du Latin "spatha", qui signifie "épée longue" et/ou du mot italien "spadaccino", qui désignait à l'origine un maître d'armes ou un combattant expert à l'épée.
Il fait cependant référence à l'arme de prédilection des duellistes de l'époque.
Le spadassin occupait une place unique dans l'histoire et la culture, représentant à la fois l'art du combat et le code d'honneur.
Leur détermination, leur habileté et leur sens de l'honneur en font des figures emblématiques de l'époque médiévale et de la Renaissance.
À l'époque médiévale, ils étaient des guerriers d'élite, et bien que leur rôle ait évolué au fil du temps, reflétant les changements sociaux et politiques majeurs.
Les spadassins ont joué un rôle important dans de nombreux conflits historiques et continuent d'exercer une fascination sur notre imagination.
C'est un combattant aguerri, un expert dans l'art de l'escrime et du duel à l'épée, sabres et autres armes de corps-à-corps, reconnu pour son habileté, son courage et son sens de l'honneur.
Ces guerriers, souvent au service d'un noble ou d'un aristocrate, étaient très appréciés aux XVIe et XVIIe siècles, une période où le duel était un moyen répandu de résoudre les conflits d'honneur entre nobles et gentilshommes.
Les spadassins étaient généralement engagés comme gardes du corps, mercenaires ou agents secrets par les nobles et les personnalités influentes pour défendre leur réputation et celle de leur famille, renforçant leur réputation de combattants redoutables et intrépides.
Avec le temps, le terme "spadassin" a pris une connotation plus négative, désignant les duellistes arrogants et les combattants sans scrupules prêts à se battre pour la moindre offense.
Cependant, le terme a conservé une certaine aura de prestige, toujours associée à la maîtrise de l'épée et à l'honneur des combattants de l'époque.
Leur entraînement rigoureux leur permettait d'atteindre un niveau de précision et d'agilité hors du commun.
Ils s'entraînaient intensément à la course, aux exercices de force et à la flexibilité pour être en mesure de réagir rapidement et de soutenir de longs combats.
Au-delà de la simple force brute, les spadassins étaient connus pour leurs techniques d'escrime sophistiquées, combinant feintes, parades et ripostes avec une grande élégance combinée à une rapidité de mouvement qui leur permettaient de réagir avec une grande promptitude face à leurs adversaires.
Les spadassins sont aussi liés par un code d'honneur rigoureux, qui dicte leur conduite et leurs valeurs, telles que le courage, la loyauté, la dignité, le respect de l'adversaire et des traditions.
Spadassins célèbres dans l'histoire sont :
Götz von Berlichingen (1480-1562)
Götz von Berlichingen était un célèbre spadassin allemand du XVIe siècle, connu pour son courage au combat et son habileté à l'épée.
Il a participé à de nombreuses batailles et duels, devenant une figure légendaire de l'époque.
Cyrano de Bergerac
Cyrano de Bergerac, personnage emblématique de la littérature française, était un spadassin renommé du XVIIe siècle.
Son talent à l'escrime et sa personnalité passionnée en ont fait un héros populaire.
D'Artagnan
Personnage de fiction issu des Trois Mousquetaires, il incarne l'archétype du spadassin loyal et courageux.
Miyamoto Musashi (1584-1645)
Miyamoto Musashi, maître d'armes japonais du XVIIe siècle, est considéré comme l'un des plus grands spadassins de l'histoire.
Ses techniques de combat au sabre ont influencé la philosophie et les arts martiaux de son époque.
Giuseppe Cesare Abba
Spadassin italien du XIXe siècle, réputé pour son habileté au combat et son sens de l'honneur.
Spadassins dans la littérature et le cinéma.
Bien que les spadassins aient joué un rôle essentiel dans de nombreuses batailles, leur utilité a diminué avec l'essor des armes à feu moderne.
Les Spadassins ont longtemps fasciné le public et ont été largement représentés dans la culture populaire, notamment dans la littérature, le cinéma et les jeux vidéos.
Leur style de combat, leur code d'honneur et leur mystique entourant l'épée en font des personnages particulièrement charismatiques et romanesques.
Le terme est utilisé en 1534 dans Gargantua de Rabelais.
On trouve des spadassins en particulier dans certaines pièces de William Shakespeare ou de Molière, par exemple dans Les Fourberies de Scapin (Molière) ou Dom Juan (Molière), mais aussi dans les opéras (Rigoletto de Verdi), les romans ou les films de cape et d'épée, comme Le Bossu ou Le Capitaine Fracasse.
De Cyrano de Bergerac à D'Artagnan, ces personnages emblématiques incarnent l'honneur, la bravoure et l'habilité à manier l'épée.
Au cinéma, des films comme "Le Masque de Fer" ou "Les Trois Mousquetaires" mettent en scène des spadassins légendaires, captivant les spectateurs par leurs duels épiques et leur code de l'honneur.
Les écrivains et réalisateurs utilisèrent souvent les spadassins comme des archétypes représentant l'esprit chevaleresque du passé, tout en les dotant de traits de caractère complexes et fascinants.
Ces personnages offrent un mélange de grâce, de violence et de panache qui plaît au public depuis des siècles.
La différence entre un spadassin et un chevalier réside principalement dans leur rôle, leur statut social et leur code de conduite :
Spadassin :
Un spadassin est un tueur à gages ou un duelliste qui se bat à l’épée pour de l’argent ou pour sa propre gloire.
Il n’a pas de statut social élevé et n’est pas lié à une noblesse ou à un seigneur.
Il n’a pas de code de conduite spécifique et agit généralement pour des motifs personnels ou financiers.
Chevalier :
Un chevalier est un guerrier noble au service d’un roi ou d’un seigneur, fréquemment impliqué dans la protection du royaume et dans des batailles importantes.
Il appartient à la noblesse et a un statut social élevé. Devenir chevalier implique un long processus de formation et d’adoubement.
Les chevaliers suivent un code de chevalerie qui inclut des valeurs telles que la bravoure, la courtoisie, la loyauté et la protection des faibles.
En résumé, le spadassin est un combattant indépendant, souvent motivé par des intérêts personnels, tandis que le chevalier est un noble guerrier lié par un code d’honneur et au service d’un seigneur ou d’un roi.
Le Roi Albert 1er a laissé dans la mémoire collective de la Belgique un souvenir qui ne s'efface pas avec le temps.
Aujourd'hui encore, longtemps après sa mort, sa personnalité continue à susciter un attachement très profond.
C'est le 17 février 1934, dans les rochers de Marche-les-Dames, qu'il trouva brutalement la mort.
Dans la matinée, le Roi était au Palais royal à Bruxelles et dans la soirée, il était attendu pour un événement au Palais des Sports.
Réputé pour être un alpiniste prudent, ce jour-là, alors qu'il n'avait que quelques heures devant lui, le roi Albert prend sa voiture et emmène avec lui son valet, Théophile Van Dycke.
Le Roi conduit lui-même, son valet ne sachant pas conduire.
Albert s'était déjà rendu à Marche-les-Dames 3 jours plus tôt, ce qui n'était pas dans les habitudes du souverain de 58 ans d'escalader deux fois dans la même semaine ces rochers.
À cette époque de l'année, grimper dans les massifs belges est rarement agréable.
Le rocher y est froid, souvent humide, les prises glacent les mains et peuvent se révéler très glissantes pour les pieds…
Vers 16 heures, alors que la nuit tombe, arrivé sur les lieux qu'il connaissait bien, il effectue une première grimpée, assuré par son valet.
Pour une raison que l'on ignore, il lui demande ensuite de rejoindre sa voiture et de l'attendre.
Le Roi dit vouloir encore escalader l'aiguille du Vieux Bon Dieu (ce qui suit n'est que pure déduction).
Théophile Van Dycke, qui attend dans la voiture, s'inquiète de ne pas voir revenir le souverain et retourne sur les lieux.
La falaise est vide, de toute évidence, le Roi a fini sa grimpée.
Le valet cherche partout.
Durant ses recherches, il est environ 17 heures, il croise trois personnes, trois frères, qui se portent volontaires pour l'aider à retrouver le Roi.
L'un des frères Jassogne alerte les gendarmes et à partir de 21 heures, ils sont une petite vingtaine de personnes à passer les environs au peigne fin.
C'est seulement à 2 heures du matin, à environ 50 mètres du pied des rochers, que le corps du Roi est retrouvé.
Plusieurs incohérences ou contradictions seront remarquées dans les dépositions successives de Van Dycke.
Et pourtant, de toutes les personnes qu'il dit avoir rencontrées ce jour-là lorsqu'il était à la recherche du Roi, aucune, sauf une (Joseph Jassogne), ne sera entendue pour confirmer les déclarations du valet.
Selon les constatations, le Roi aurait saisi un bloc au-dessus de lui pour s'y tirer.
Le bloc aurait lâché, précipitant le Souverain dans le vide.
Au cours de la chute, sa tête aurait percuté le rocher.
Son corps aurait ensuite rebondi et dévalé la pente sur 49 m.
La recherche de la pierre fatale de 55 kg, que la presse montra abondamment à l'époque, s'est quant à elle révélée vaine.
Emmenée par un gendarme, elle a simplement disparu.
Mais aucun devoir d'enquête approfondi ne sera effectué pour contrôler ces déclarations.
Entre les versions officielles, les théories du complot, les mystères, les incohérences et les opinions d’expert qui divergent, il aura fallu attendre une étude ADN menée en 2016 pour mettre un terme aux spéculations.
Mais il semblerait que la mort du roi Albert 1er restera toujours un mystère et restera référencée comme accident.
Mais un accident reste un accident et certains accidents peuvent même défier la science.
Mais qui est Albert 1er ?
Né en 1875 à Bruxelles et mort accidentellement à Marche-les-Dames en 1934.
En 1909, il succède à son oncle Léopold II (1835-1909) comme roi des Belges.
Il épouse Elisabeth de Bavière (1876-1965) le 02 octobre 1900 et le couple aura trois enfants dont le futur roi Léopold III (1901-1983).
C'est pour avoir su préserver un morceau sacré du sol national que le troisième Roi des Belges est devenu une figure mythique, incarnant le courage, la fermeté et la résistance à l'envahisseur.
De 1914 à 1918, après la violation de la neutralité belge par l'Allemagne impériale en août 1914, et à la tête de l'Armée belge, il fit preuve de fermeté face à l'ennemi et sut diriger les troupes belges aux côtés des alliés.
Ses actions lui vaudront le surnom de "Roi-Chevalier".
Grâce au retard infligé aux Allemands par l'armée belge, les armées françaises ont eu le temps de se reprendre pour arrêter l'offensive allemande sur la Marne, après leurs reculs du début du mois d'août.
D'autant plus que les Belges, en remportant la victoire de la bataille de Haelen et encore, lors du siège d'Anvers, d'août à septembre, vont retenir 150 000 hommes qui vont manquer aux généraux allemands pour résister à la contre-offensive française.
La presse française de l'époque ne s'y trompe d'ailleurs pas quand elle exalte la résistance de l'armée belge.
Au sortir de la "Première Guerre mondiale", le Roi-Chevalier se mua en bâtisseur de paix.
Il usa de son autorité morale pour entraîner le pays sur la voie du Progrès démocratique, social, scientifique et culturel.
Avec son épouse la Reine Elisabeth, il joua un rôle favorable à l'instauration du suffrage universel, ainsi qu'à la promotion des travailleurs et au développement des Sciences, des Arts et des Lettres.
À la fin de sa vie, en Belgique comme à l'étranger, le Roi Albert 1ᵉʳ faisait figure de sage et, aujourd'hui encore, son aura est intacte.
Après la mort du Roi Albert 1er, le climat international et national n'allait pas tarder à se dégrader.
À la grave crise économique des années trente, allait s'ajouter la menace fasciste, avec l'accession d'Hitler au poste de Chancelier en Allemagne et la montée en force des puissances de l'Axe.
La défense de la liberté, le courage et le sens du sacrifice ont guidé le Roi Albert 1er tout le long de sa vie.
Comme toutes les guerres du 16ᵉ siècle visent en premier lieu à conquérir les villes, la fortification se développe et annonce déjà les systèmes modernes.
Presque toutes les cités ont conservé leur vieille enceinte de murs et de tours.
Ces remparts ne sont pas détruits par les ingénieurs militaires du XVIIᵉ siècle, mais aménagés de façon à pouvoir y installer des canons.
On les double d’épais remblais de terre, et les tours, rasées au niveau des murailles, deviennent des plateformes.
De plus, on construit devant ces remparts transformés de vastes ouvrages défensifs qui en défendent les approches.
Le grand changement réside dans le fait, que les fortifications, jusqu’alors très hautes pour défier l’escalade, deviennent basses, et le deviendront de plus en plus, jusqu’au moment où vers la fin du XIX siècle, elles seront souterraines.
L’artillerie réalise des progrès constants.
Aux pièces ordinaires de bronze, qui portent à 450 mètres, s’ajoute vers 1630, le premier canon de campagne réellement pratique, inventé par les Suédois.
Ce canon, monté sur quatre roues, pèse seulement, sans l’affût 55 kg.
Il est en cuivre, revêtu de cuir et mesure 2,10 m de longueur et constitue un acheminement vers le canon à tir rapide.
Mais son calibre qui est de 54 millimètres lui donne une puissance assez faible contre les troupes et nulle contre les constructions.
Le Puy du Fou est aujourd’hui devenu un succès populaire remarquable, grâce à sa stratégie de création permanente, son audace et son exigence pour faire de chaque projet une œuvre unique. Son excellence artistique et technique, couronnée de deux distinctions internationales en 2018, et sacré notamment 1er parc en Europe annonce aujourd’hui le développement de son concept unique à Tolède en créant un monde dédié à l’Histoire de l’Espagne. Le choix de Tolède est une évidence pour le Puy du Fou qui s’explique par sa légitimité historique. Tolède est l’un des hauts lieux de l’Histoire de l’Espagne. Classée au patrimoine mondial de l’humanité́ depuis 1986, elle offre une richesse culturelle immense.
A seulement 55 minutes de Madrid, Tolède occupe une position centrale en Espagne et de grandes facilités d’accès. La fréquentation touristique de l’Espagne connaît depuis plusieurs années une forte croissance et Tolède fait partie des atouts espagnols. Plusieurs millions de touristes viennent chaque année découvrir les merveilles de la cité, dont 77% d’Espagnols, pour lesquels Tolède est un haut lieu de mémoire. Le projet du Puy du Fou a été́ accueilli avec un grand professionnalisme par les équipes de la région Castille-la Mancha et de la ville de Tolède.
Just For Swing est une formation de Jazz Swing Manouche. Composé de trois frères musiciens passionnés par la musique Manouche et le Jazz. Musiciens autodidactes et polyinstrumentistes, ils puisent leur inspiration essentiellement dans la musique de Django Reinhardt, la musique manouche.
La formation prend son envol durant l'été 2010 et affirme son swing suite à plusieurs représentations dans le bocage Vendéen. L'année 2010, c'est aussi la découverte d'un lieu mythique, le Gadjo Swing Café, situé en plein centre de Nantes. Le trio vous propose un panel de prestations variées. N'hésitez à nous faire partager vos projets, en nous contactant au
Une explication totalement légendaire avance que cette tradition trouve son origine en France, en 1564. Jusqu’alors, l’année aurait commencé ou 1er avril, mois le roi de France Charles IX décida, par l’édit de Roussillon, que l’année débuterait désormais le 1er janvier, marque du rallongement des journées, ou lieu de fin mors, arrivée du printemps. Mais en fait, l’année civile n’a jamais débuté un 1er avril. Si l’origine exacte de l’utilisation des poissons reste obscure, la légende veut que plusieurs de ses sujets se rebiffèrent à l’idée qu’on leur chamboulât le calendrier, et ils continuèrent à célébrer les environs du 1er avril.
Pour se payer gentiment leur tête, des congénères profitèrent de l’occasion pour leur remettre de faux cadeaux et leur jouer des tours pendables. Ainsi naquit le poisson, le poisson d’avril, le jour des fous, le jour de ceux qui n’acceptent pas la réalité ou la voient autrement. En plus de la Belgique, cette coutume de foire des plaisanteries s’est répandue dons de nombreux pays, bien que le poisson ne soit pas toujours exporté en même temps : les Britanniques ont conservé leur April Fool’s Day (certains Ecossais parlent aussi de Gowh ou de Cuckoo), les Allemands ont leur Aprilscherz.…
(suite de l'article : Avant la révolution française). Les détenus de Noirmoutier sont tous conduits en prison sur dénonciation. Un individu pouvait avoir jusqu’à 20 dénonciations contre lui sans nécessité de les prouver. A la reprise de l’île par les républicains le 3 janvier 1794, trois représentants du peuple arrivent à Noirmoutier. Pierre-louis Prieur de la Marne, Louis Turreau et Pierre Bourbotte. Ces députés, envoyés par la Convention en province, contrôlent l’exécution des décisions du pouvoir central, le Comité de salut public. En seulement 6 jours, ils mettent en place la "justice révolutionnaire" par le biais des commissions militaires. Les républicains en place sur l’île et réunis dans les commissions militaires déclarent chaque personne suspecte de façon expéditive sans réel jugement. La première commission militaire (04 janvier 1794).
Cette première commission est davantage commandée par la vengeance que par l’esprit de justice. Elle est à l’origine de 1800 royalistes exécutés sur l’île. Les très rares documents conservés sur l’activité de cette commission nous permettent d’indiquer que tous les prisonniers ont été envoyés à la mort. Les deux commissions militaires suivantes. La commission "Collinet" du 30 avril 1794. A la différence de la première commission, elle est constituée d’un tribunal avec un greffier en chef du nom de Rousseau, un accusateur public, un secrétaire-adjoint et un commis huissier. Elle se doit de juger tous les prévenus incarcérés dans les 3 maisons d’arrêt de l’île (le château, l’église et la maison de Tinguy). Elle prononce 26 peines de mort, 20 détentions et 45 acquittements. Il faut ajouter à ce décompte, la forte proportion de décès dans les prisons.
La commission "d’Angers" (10 juin1794).
Les représentants du peuple estiment la commission "Collinet" trop lente et les membres sont renouvelés. Son président et son vice-président sont nommés au tribunal révolutionnaire de Paris à compter du 24 juin, empêchant ainsi la commission de se réunir à Noirmoutier. Il faut attendre la nomination d’un nouveau président et d’un nouveau vice-président le 11 juillet pour que la commission reprenne ses activités. Au total, elle a prononcé 49 peines de mort, un nombre incalculable de détentions, 18 déportations et 576 remises en liberté. Depuis 1793, la guerre a épuisé les troupes et le pays. Robespierre est arrêté et guillotiné en juillet 1794. Les membres du Comité de salut public, acteurs de la Terreur, sont jugés et exécutés. Au mois d’août 1794, Hoche et Canclaux, tous les deux favorables à une politique de pacification, se voient confier respectivement l’Armée des Côtes de Brest et l’Armée de l’Ouest. La fin de l’année 1794 voit l’arrivée au pouvoir de révolutionnaires modérés qui vont gracier les prisonniers. Le contexte devient alors favorable aux discussions pour ramener la paix. Un nouveau climat sur le plan international, la France est en conflit avec les monarchies d’Europe depuis 1792. Au milieu de l’année 1794, la France connaît une série de victoires. Au début de l’année 1795, plusieurs traités de paix sont signés.
La France peut ainsi mobiliser davantage de forces en Vendée. Sur le plan national, un mouvement plus modéré s’installe. Le voile est levé sur les atrocités commises contre les royalistes (hommes, femmes, enfants). L’opinion publique condamne les massacres réalisés au nom de la République. Le traité de la Jaunaye (12-17 février 1795) Charette, reconnu général en chef de l’Armée catholique et royale du Bas-Poitou, est convoité par les républicains pour engager des négociations. Celles-ci se déroulent près de Nantes, au château de la Jaunaye, en février 1795, à la demande des républicains. Ils s’engagent à laisser libre le culte des prêtes réfractaires, à ne pas lever de soldats ni d’impôts pendant 10 ans, à accepter que les soldats vendéens soient chargés du maintien de l’ordre dans la région. En contrepartie, les Vendéens de Charette doivent reconnaitre la République.
Le "Traité de la Jaunaye" rejette la cause de la guerre sur les "terroristes vaincus" (sans-culottes et amis de Robespierre). Il conclut à l’intégration des Vendéens armés dans la garde territoriale, à l’indemnisation des habitants (20 millions de Francs prévus) ainsi qu’à une aide pour la reconstruction et au retour de leurs biens. Ce traité est ratifié par les troupes vendéennes de Sapinaud de la Verrie. Stofflet ainsi qu’une partie des officiers de Charette attendent le 2 mai 1795 pour signer la paix. À partir de l’été 1795, Charette reprend la lutte. Les exécutions de Stoffet et de Charette, début 1796, permettront de renouer avec la paix. Elle revient difficilement et il faut attendre plusieurs années pour que la région revienne sous contrôle. Le "Traité de Montfaucon" en janvier 1800, signera véritablement la fin de la guerre de Vendée. La Révolution française a entrainé des bouleversements dans la société. Les droits et privilèges féodaux ont été abolis. Les revenus financiers qui leur sont attachés sont supprimés. Des émeutes ont éclaté, des hôtels particuliers sont pillés.
Les membres de la noblesse craignent pour leurs biens et leur personne et vont alors émigrer vers les monarchies d’Europe. Le frère du roi, le comte d’Artois, les courtisans comme Paulignac quittent la France dès 1789. Les principautés allemandes, les états de la couronne d’Autriche ou d’Angleterre sont des refuges où tous affluent dès que le roi tente la fuite de Varennes en 1791. Abbés, militaires, hommes de cour, de loi ou de finance, de Versailles, de Paris mais aussi de province suivent cette nouvelle vague d’émigration et "prennent les chemins de Coblence". Une partie des émigrés va ainsi combattre la Révolution française de l’extérieur, l’autre tente de se mettre à l’abri. Face à cette émigration et ces armées menaçant la République, des lois sont votées pour restreindre la mobilité des nobles, confisquer les biens des émigrés, puis finalement pour les condamner à mort. Les royalistes restés en France espèrent des secours apportés par la royauté anglaise.
L’île de Noirmoutier, un espoir ? La conquête de l’île par Charette en octobre 1793 vaut de l’or pour les troupes royalistes. Noirmoutier est un port et apporte un espoir pour l’arrivée des secours. Les royalistes étaient en situation de communiquer avec le dehors et de recevoir les secours dont ils avaient besoin pour poursuivre la guerre contre les troupes de la Révolution. Sachant que le comte d’Artois se trouve près des côtes anglaises, Charrette va solliciter le secours de l’Angleterre depuis l’île de Noirmoutier. Pour le débarquement des émigrés, l’Angleterre préfère la Bretagne à la Vendée trop éprouvée par la guerre. Les républicains mettront un terme à toute tentative de débarquement anglais le 21 juillet 1795 à Quiberon.
L’expédition de l’île d’Yeu. Le 12 septembre 1795, à bord du navire-amiral anglais Jason, le comte d’Artois rejoint l’île d’Houat, refuge des émigrés après la défaite de Quiberon. Depuis l’île d’Houat, une attaque des royalistes est prévue pour reprendre Noirmoutier le 17 septembre 1795. L’attaque se fera à partir du 22 septembre. Le 02 octobre, le comte d’Artois descend à l’île d’Yeu dans l’attente de Charette afin de prévoir un débarquement sur les côtes vendéennes. Les lettres de Charette n’arrivent pas jusqu’à lui et les côtes vendéennes se trouvent jalonnées par les troupes républicaines. Le comte d’Artois est contraint de rentrer en Angleterre en novembre 1795 laissant les royalistes sans aucune aide.
Le Puy du Fou bénéficie du label Tourisme & Handicap pour les handicapés : moteur, mentaux, visuel et auditifs.
Il s’agit d’une démarche volontaire des professionnels du tourisme qui souhaitent recevoir la clientèle en situation de handicap. Le label national s’inscrit dans cette démarche avec 2 objectifs :
Apporter une information fiable et objective de l’accessibilité des sites et équipements touristiques en tenant compte de tous les handicaps ;
Développer une offre adaptée et intégrée à l’offre généraliste.
Ce label permet aux personnes handicapées (ou mobilité réduite) et à leurs proches de disposer d’informations fiables sur les 4 types de handicaps : auditif, mental, moteur, visuel. Dans le cadre d'un accueil optimal, le Puy du Fou propose une gamme de services spécifiques :
- Un accès facilité et favorisé pour les personnes à mobilité réduite (temporaire ou définitive) sur l'ensemble du Grand Parc ainsi que la Cinéscénie. - La location de fauteuils roulants (gratuitement, directement aux entrées du Grand Parc - dans la limite des fauteuils disponibles) - La location de casques Audio Guide pour les malvoyants pour le spectacle de la Cinéscénie (Service payant - réservation conseillée). - Un tarif préférentiel est actroyé aux visiteurs handicapés. (Voir condition lors réservation ou de votre passage à la caisse).
Par ce petit article, je pense qu'il est bon de remercier le personnel de la réservation ainsi que le personnel d'encadrement du Grand Parc, pour le temps qu'il consacre au bien-être de la personne souffrant d'un handicap.